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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca
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dimanche 4 novembre 2012

Dossier de Maman ::: Je ne suis pas une mère indigne! Et vous non plus!


Vous arrive-t-il parfois d'en avoir assez? De vous dire que la pression sociale finira par vous faire craquer? Que des gens parfaits ou des familles parfaites ça n'existe pas et qu'il est donc complètement irréaliste d'exiger la perfection de vous-même?

J'ai 31 ans, trois enfants (dont un différent), une maison, un travail et un conjoint (par chance!!!). Je cours sans arrêt pour arriver à tous faire. Je gère les rendez-vous, le budget, le lavage, le ménage, les repas, les boîtes à lunch, les activités... etc.!

Je travaille, je vais au gym 3 fois par semaine, je sors parfois avec mon amoureux ou avec des copines et je fais garder mes enfants une fois par mois par Papie et Mamie Tupperware pour avoir une pause que je juge méritée!

Ma maison n'est pas dans un ordre exemplaire. Mon entrée est un foutoir où une multitude de chaussures sont éparpillées partout sur le sol plutôt que dans le support à chaussures. Dans la cuisine, mon micro-ondes est enseveli par tout le courrier que je n'ai pas le temps de lire ou de ranger.

Dans la salle de bain, les brosses à dents sont souvent partout sauf dans le gobelet prévu pour leur rangement et le panier de lavage est plein, mais on préfère encore pousser sur son contenu plutôt que de le descendre au sous-sol.

Dans les chambres des enfants, j'ai abandonné l'idée des vêtements bien rangés dans les tiroirs et des garde-robes que l'on peut ouvrir sans devoir s'agenouiller pour enlever ce qui coince et en empêche l'ouverture! J'ai aussi arrêté de placer les 22 peluches sur les lits des enfants pour que ce soit visuellement plus agréable, je ne ramasse plus les pyjamas roulés en boule aux pieds des lits et je ne place plus les livres en ordre de grandeur dans leur bibliothèque!

Dans la salle de jeu... Ah! Je ne vous parlerai même pas de la salle de jeu!!!

Bref, ce que je veux vous faire comprendre c'est qu'il n'y a pas si longtemps, j'angoissais sur l'état de ma maison, sur la to do liste que je n'arrive jamais à terminer et sur mon incapacité à tout gérer à la perfection. Je veux vous dire que j'en ai assez et que je refuse dorénavant le discours de la mère indigne qui s'avoue indigne parce qu'elle n'arrive pas à tout faire.

Je ne suis pas une mère indigne parce que ma maison est en bordel ou parce que la vaisselle n'est pas faite. Je ne suis pas une mère indigne parce qu'il m'arrive parfois d'être impatiente ou fatiguée. Je ne suis pas une mère indigne parce que je travaille ou parce que je vais au gym 3 fois par semaine. Je ne suis pas une mère indigne parce que je fais garder mes enfants ou que je sors quelques soirs par années!

Je suis totalement digne de ma maternité, je suis digne de mes enfants, je suis digne de mon conjoint et je suis digne des choix que je fais... et vous aussi!!!

Alors, cessons de toujours ramener l'essentiel de nos vies à ce que l'on ne fait pas et concentrons-nous sur ce que nous accomplissons. Ma vie est équilibrée et bien remplie. Mes enfants sont épanouis et ne manquent d'absolument rien! Je préfère donc de loin penser à ce que je réussis plutôt qu'à ce que je n'ai pas le temps de commencer! Pas vous?
 
Plus tard,mes enfants ne diront pas:
"La maison était vraiment propre quand j'étais petit!"
Ils diront:
"Avec ma mère, on en faisait des affaires!!!"
:)
 

jeudi 1 novembre 2012

Dossier de Maman ::: L'apprentissage de Maman Tupperware


Ça doit bien faire 10 jours que j'essaie! Chaque jour, je me dis que je prendrai le temps de m'asseoir pour écrire. Puis, vers 16 h, je me dis que je vais TROUVER le temps de m'asseoir et d'écrire un peu. Et finalement, vers 23 h, je me promets que je trouverai une façon de CRÉER du temps... demain!

Aussi fou que cela puisse être, mon retour au travail à 2 jours par semaine a pris le dessus sur mon horaire qui était (du moins, je le croyais!) bien organisé. Deux petites journées au boulot et c'est la pagaille! Je suis débordée! S'ajoute à cela toutes les thérapies qui ont repris pour Fiston Tupperware (les anciennes et les nouvelles!!) et les rendez-vous médicaux pour moi qui, même si je vais mieux, demeurent nécessaires pour terminer ma réadaptation complète.

Les 2 dernières semaines m'ont par contre fait réaliser qu'il est plus que temps que j'apprenne enfin à déléguer un peu certains éléments de la to do list, qui ne cesse d'allonger! Je crois que j'ai compris (du moins je l'espère!) qu'une maisonnée ne s'organise pas seule et que je dois accepter de céder le contrôle des choses que je n'arrive pas à faire. Que voulez-vous? Je suis une control freak et j'adore j'aime que les choses soient faites à ma façon, en fonction des échéances que j'ai moi-même établies.

Je suis de ces femmes exigeantes qui exigent d'elle-même la perfection en tout point... et qui se désolent d'être trop souvent en constat d'échec.

Qu'à cela ne tienne, j'ai déjà commencé à déléguer! Demain, Papa Tupperware ira en ergothérapie avec Fiston et s'occupera d'aller choisir les matériaux nécessaires pour la reconstruction des deux cuisines de la maison. Et vous savez quoi? J'en suis bien heureuse parce que le disque dur qu'est mon cerveau était sur le point d'afficher erreur fatale!

Alors voilà! J'aurais plein de choses à vous raconter sur l'évolution de Fiston, de Princesse et de Bébé Tupperware, mais aujourd'hui j'ai préféré vous parler de la mienne : celle de l'apprentissage du (fameux) lâcher-prise!

dimanche 21 octobre 2012

Dossier de Maman ::: Découvertes culinaires


Vous ai-je déjà dit que je ne cuisinais pas? Et bien, c'est vrai! Avant, je ne cuisinais pas!

En janvier dernier, je m'étais fixé des objectifs pour l'année 2012. Les principaux étant : cessation tabagique, bouger plus et manger mieux.

Dix mois plus tard, voici le bilan : je ne fume plus, je m'entraîne (sous la supervision de mon physiothérapeute) 4 à 5 fois par semaine, j'ai adhéré au programme Weight Watcher (j'en suis à 21 lb de perdues depuis avril!!!) et j'ai découvert que, non seulement j'étais capable de cuisiner, mais qu'en plus j'y prenais plaisir.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela? Et bien parce que j'ai découvert un blogue très intéressant que j'aimerais partager avec vous. Vous y trouverez des recettes simples et délicieuses ainsi que de petites merveilles à réaliser à la mijoteuse! En plus de me permettre de faire de nouvelles découvertes culinaires, ce blogue m'initie au rudiment de la cuisine et cela, sans douleur!

L'auteure du blogue adore cuisiner et désire partager ses créations. Elle partage avec ses lecteurs ses découvertes, ses nouvelles recettes et ses trucs et astuces pour des repas savoureux. Elle a aussi créé un groupe sur Facebook où les membres peuvent partager des recettes et échanger sur celles qu'elles ont essayées. Il y en a donc pour tous les goûts!

Allez chers lecteurs : Tous à vos chaudrons!

www.tousavoschaudrons.blogspot.ca

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lundi 17 septembre 2012

Dossier de Maman ::: Je dois / Je peux


La beauté des rencontres entre le prof et les parents est certainement de pouvoir tirer profits des trucs et astuces de gens qualifiés pour gérer des choses qu'il nous est parfois (souvent?) difficile à gérer comme parents.

La semaine dernière, Papa Tupperware et moi avons rencontré l'enseignante et la TES de Fiston. Le but de la rencontre était de comprendre le fonctionnement de la classe ainsi que le fonctionnement académique. J'avais très hâte à cette rencontre, car j'avais l'impression que le côté académique demeurait encore flou en classe d'adaptation scolaire.

Assis autour d'une toute petite table, sur de toutes petites chaises, nous avons découvert un milieu stimulant et correspondant parfaitement au profil de notre fils. Des « bulles » (ou cubicules) où les enfants travaillent en solo, un coin « de moyens » ou l'enfant peut piger dans un coffre à moyens pour retrouver son calme ou évacuer son trop-plein d'émotions, un coin technologique où chaque enfant (du moins il me semble...) a un poste informatique pour travailler, une table centrale pour les causeries.... Bref, plusieurs endroits bien définis où les enfants peuvent se diriger (ou être dirigé) afin de poursuivre leurs travaux ou gérer leurs émotions.

Aux murs, des affiches de toutes sortes qui rappellent aux enfants les travaux à faire, les étapes de résolutions de conflits ou la progression de leur M.Patate qui leur permettra de gagner un privilège. Il y a aussi un système de jetons qui permet aux enfants de bien vivre chacune de leur réussite quotidienne.

Un tableau parmi ceux affichés a particulièrement attiré mon attention. Celui des « Je dois/je peux ». Je vous explique...

Chaque enfant a un tableau de « Je dois/je peux ». Dans la colonne des « je dois » se trouve les travaux que les enfants ont à accomplir dans la journée. Une fois la colonne vidée de son contenu, l'enfant peut choisir une activité de la colonne « Je peux ». Par exemple : je peux jouer avec mon jouet de la maison une fois les tâches inscrites dans les « je dois » sont complétées. Facile vous ne trouvez pas? Vous me voyez venir n'est-ce pas?

Eh bien oui, j'ai repris l'idée à la maison! (Comprendre ici: les dollars sourires ont fonctionné un certain temps... mais plus maintenant!)

Donc, comme certains moments de la journée sont particulièrement difficiles tant avec Fiston qu'avec Princesse Tupperware, je leur ai fait une liste simple de leurs « je dois » à accomplir afin d'obtenir un « je peux »! Ainsi, une fois la routine du matin terminée ( déjeuner, habillage, brossage de dents, faisage de lit et ramassage de sac!), Fiston et sa sœur pourront se choisir un « je peux » applicable dès que les tâches sont exécutées. Demain matin, Fiston prévoit jouer 10 minutes à l'ordinateur et Princesse prévoit écouter les dessins animés.

Habituellement, ils n'ont pas le temps de relaxer le matin parce qu'ils mettent trop de temps à se préparer... ou à se disputer! Demain, mon petit doigt me dit que ce sera plus rapide!

Ce qui me plaît de cette méthode? Pas de comptage de points ou de dollars, le privilège est immédiat et donc la motivation tend à rester. De plus, ça fait une belle suite logique avec l'école non?

Sur ce, « je dois » vraiment aller me coucher... si je veux « pouvoir » me lever tôt demain matin!:0)

dimanche 16 septembre 2012

Dossier de Maman ::: Trouver sa cause


La semaine dernière, j'ai reçu un appel. La fondation Les petits Trésors, qui amasse des fonds pour l'hôpital Rivière-des-Prairies, cherchait un bénévole pour assurer lw secourisme lors de la tenue de leur premier tournoi de hockey balle.

Pour ceux qui ne le savent pas, l'hôpital Rivière-des-Pairies se spécialise en pédopsychiatrie. Vous imaginez bien que je n'ai pas hésité!

Donc, samedi, je me suis présentée au restaurant Bleu Blanc Rouge à Rosemère pour offrir des soins aux joueurs qui se blesseraient malencontreusement. Par chance, aucune blessure majeure : trois genoux éraflés et un front meurtri par une balle orange.

Sur place, j'ai rencontré quelques employés de l'hôpital ainsi que des employés de la fondation. De belles rencontres. De belles discussions.

Papa Tupperware est venu nous rejoindre vers 13 h avec nos descendants afin de pouvoir rencontrer le président d'honneur de la fondation : Guy Lafleur. Fiston Tupperware avait bien hâte de pouvoir le voir. Même chose pour Princesse Tupperware qui elle, ne savait pas du tout qui il était.

Malgré le temps frais, nous avons passé une belle journée et avons eu le sentiment de nous être impliqués pour une cause qui nous tient à cœur. Les bénévoles présents, comme moi, n'ont pas été rémunérés pour cette journée et pourtant, tous avaient le sourire aux lèvres.

Je ne m'étais jamais impliquée aussi directement dans une cause, mais entre vous et moi, je crois bien que j'ai trouvé celle pour laquelle je m'impliquerai dans les prochaines années!

Fiston Tupperware et Princesse Tupperware
avec Guy Lafleur
 
Youppi!!!

mardi 11 septembre 2012

Dossier de Maman ::: Quand la coupe est pleine... encore!


Avez-vous déjà eu l'impression que votre coupe était pleine? Moi oui, à quelques reprises.

Ici, les choses vont bien. Fiston s'adapte bien à sa nouvelle école, il s'est fait des amis et semble plus calme depuis quelques jours. Il se contrôle mieux, arrive à verbaliser ses inquiétudes et toutes ses autres émotions. Il va bien.

Princesse Tupperware continue son petit chemin de cadette. Elle arrive à se tailler une place entre l'ainé et le benjamin, même si parfois ce n'est pas toujours facile. Mis à part quelques caprices alimentaires et vestimentaires, elle va bien.

Pour sa part, bébé Tupperware parle de plus en plus et fait preuve de beaucoup (trop?) d'autonomie pour un petit garçon de 2 ans et 4 mois. À la garderie, il s'intègre bien à son nouveau groupe et son éducatrice n'a que de bons mots pour lui. Il va bien lui aussi.

Et Papa Tupperware? Fidèle à lui-même : boulot, gym et famille. Ainsi va sa devise (du moins, je crois bien!)

Et moi? Mmmmm... Réadaptation, physiothérapie, courses folles pour arriver à tout faire et un retour au boulot prévu quelque part au mois d'octobre.

Le hic? Un dégât. Un gros dégât. Un gros gros dégât. De l'eau dans les murs, des planchers pourris et des assurances qui ne couvriront pas pour une partie des dommages. Des travaux de démolition et de reconstruction à venir qui vont mettre une pression supplémentaire sur notre famille. Des travaux dont nous ne connaissons pas l'ampleur et qui risquent de nous mettre dans une situation financière difficile.

Après avoir passé un si bel été, j'avais réussi à faire de la place dans ma coupe pour tranquillement finir de la vider. Semblerait qu'il n'y ait pas eu que des dégâts dans les murs, mais aussi dans mon verre! Un verre fragile et à nouveau trop plein pour ma capacité d'adaptation aux situations catastrophiques.

Mais bon, au moins Fiston, Princesse, Bébé et Papa vont bien. C'est ce qui compte non?

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jeudi 6 septembre 2012

Dossier de Maman ::: Photos scolaires - suite et fin!


Qui dit troubles anxieux, ne veut pas uniquement dire anxiété reliée à des événements négatifs. Ici, quand Fiston fait face à un événement joyeux, il devient aussi anxieux.

Ce matin, alors que je venais à peine d'atteindre la cafetière, Fiston tournait autour de moi comme un lion autour d'une proie. À peine avait-il fini ses rôties, qu'il papillonnait autour de l'ilot de cuisine à la recherche d'une débarbouillette pour nettoyer le carnage de Nutella sur ses joues. Une fois les traces du crime effacé, il s'est mis à faire des va-et-vient entre sa chambre, la salle de bain et le salon. Ensuite, il a fini par aller se brosser les dents et aller chercher ses vêtements. Bien sûr, il était anxieux!

À peine 6 h 30 et Fiston voulait mettre sa nouvelle chemise et sa nouvelle cravate! Fraîchement repassée, la chemise l'attendait bien sagement sur un dossier de chaise de cuisine. Craignant qu'il ne la froisse, je lui ai demandé d'attendre encore un peu avant de s'habiller. Ce fût difficile, mais il a obtempéré.

Pas de crise. Pas d'agitation. Seulement un petit garçon de presque 7 ans qui avait bien hâte de revêtir ses nouveaux vêtements!

Et à 7 h 33, quand sa chauffeuse est arrivée, c'est avec un sourire radieux qu'il nous a souhaité une bonne journée
 
Avouez qu'il est craquant notre Fiston Tupperware?  ;0)
 

dimanche 15 avril 2012

Dossier de Maman ::: Gestion de l'agenda


Dans la vie, il faut parfois s'arrêter et prendre les choses une à la fois.

Toutes les mères de famille le savent (sinon elles l'apprennent aujourd'hui!) : un agenda familial sur le frigo c'est bien, mais pas si on doit y passer 10 minutes par jour pour essayer de figurer comment elles arriveront au bout du mois sans faire un AVC!

Depuis quelque temps, je m'impose une discipline rigoureuse concernant la gestion de mon agenda. Habituellement, je le feuillette une dizaine de fois par jour. Je regarde la planification mensuelle et celle hebdomadaire pour finalement m'attarder sur la journée en cours. J'organise mon horaire de travail autour des rendez-vous médicaux ou des journées pédagogiques, je planifie quel parent sera avec quel enfant lors de telle ou telle activité. J'organise chaque journée avec un code de couleur pour ne pas oublier les rendez-vous qui sont « une coche » plus importants que les autres, je fais des petits dessins joyeux pour les activités plaisantes que l'on fera en famille et je raye au feutre noir les journées que j'avais bien hâte de voir passer à la vitesse grand V!

Depuis près d'une semaine, je ne regarde mon agenda qu'une (bon d'accord 2!) fois et ensuite je le range dans ma bourse. Je ne regarde que la journée en cours ou le lendemain. Point.

Pourquoi ai-je décidé de changer ma technique? Parce que c'était trop de stress pour rien. J'ai un tempérament anxieux, alors de regarder sans cesse le planning familial me rendait (presque) folle! Je n'en pouvais plus de me dire que dans deux semaines j'aurais un gros weekend ou que dans 3 semaines je devais prévoir du gardiennage pour mon plus vieux. J'en avais mal au cœur quand je regardais les cases pleines s'aligner devant mes yeux déjà trop cernés à mon goût!

Et puis, je me suis dit : à quoi ça sert d'angoisser pour des cases pleines? Et bien, ça ne sert à rien! Tout ce que cela fait c'est de m'empêcher de profiter du présent, de le vivre pleinement.

Alors qu'à cela ne tienne, dorénavant je prendrai les journées une à la fois! Et quand les journées seront trop longues, on prendra ça une heure à la fois. De toute façon, on se rendra tous à Noël en même temps n'est-ce pas?

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mercredi 28 mars 2012

L'ours de Maman Tupperware


Assise dans le bureau éclairé, j'écoute mon conjoint parler. Nous sommes ici pour moi, parce que je l'ai demandé. J'avais besoin d'un lieu neutre pour laisser sortir sans censure les émotions qui me pèsent depuis plusieurs mois. J'avais besoin d'aide pour classer tous les dossiers qui s'empilent dans ma tête et qui me donnent sans cesse l'impression que la tâche à accomplir est gargantuesque.

J'ai toujours eu l'impression que je vivais chaque émotion au moment même où je la ressentais. Je faisais erreur.

Après près de deux années de rendez-vous, d'évaluations et de tracas pour notre aîné, j'ai mis notre vie en suspens. La mienne, la sienne, la nôtre, la leur. Je suis passée en mode survie, espérant pouvoir reprendre plus tard les choses là où je les avais laissés. Il semble que cela ne soit pas aussi simple. Je me suis perdue entre deux rendez-vous, quelque part entre un rapport de psychologie et un guide de pharmacologie. J'ai retenu mon souffle le temps de la course folle aux spécialistes et je commence à manquer d'air.

Je ne suis pas triste, je ne pleure pas. Je m'efforce de sourire, je réponds que je vais bien, je blague quand c'est le moment et j'ai même beaucoup de plaisir au quotidien. Mais parfois, pas très souvent, j'ai l'impression que toute notre vie ne tient qu'à un fil. Qu'il suffirait d'une vague un peu trop forte ou d'une rafale inattendue pour que tout ce que l'on transporte à bout de bras s'écroule, aussi bêtement qu'un château de cartes!

Je dors bien, je mange sans difficulté, j’ai suffisamment d'énergie pour aller au gym plusieurs fois par semaine et pour accompagner mes enfants à chacune de leurs activités, mais il y a un ours dans la salle. Je l'ai vu du coin de l’œil et je le surveille. Pour le moment, il est calme, ne grogne pas, mais m'envoie parfois sur la nuque un souffle chaud que je n'apprécie pas.

Je me décide donc, avec l'aide d'une professionnelle et de mon conjoint, à apprendre un nouveau métier. Je veux savoir maîtriser l'ours avant qu'il ne se manifeste ou qu'il ne montre les dents.

Je souris tous les jours et mon sourire est sincère. Je ne suis pas triste à chaque instant, mais la tristesse me guette à chaque moment. Je suis forte, mais je n'abuserais pas de ma force. Il vaut mieux savoir dompter l'ours plutôt que d'apprendre à lui survivre.

Assise dans le bureau éclairé, j'écoute mon conjoint parlé. Je remercie le ciel de l'avoir, parce que je sais maintenant que si l'ours me touche... il aura affaire à bien plus fort que lui!

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lundi 26 mars 2012

Dossier de maman ::: Le deuil

Je sais que plusieurs trouvent discutable que je vive ouvertement et sans censure notre quotidien avec un enfant différent. Plusieurs croient encore qu'au fond, ça ne regarde personne, que ça ne sert à personne ou que ce n'est qu'une façon d'étaler la vie privée au grand jour, pour rien!

Mais dites-moi, à qui en parler si ce n'est pas ici? Où sont les parents comme nous, isolés du reste du monde, sans jamais personne à qui parler qui comprennent vraiment? Où sont les parents qui ne s'y retrouvent plus entre les 1001 professionnels qui savent tous mieux qu'eux ce qui est bon et ce qui ne l'est pas? Où sont les parents qui doivent jongler au quotidien avec des heures de fréquentations scolaires réduites, des services de garde inaccessibles et des listes d'attente qui n'en finissent plus? Où sont les parents qui n'arrivent plus à penser à autre chose qu'à leur enfant et aux défis qui l'attendent à chaque tournant? Où sont ses pères qui retrouvent leur conjointe à bout de souffle ou en larmes de se sentir si coupable? Où sont ces mères qui, comme moi, cherchent sans jamais s'arrêter un traitement, une innovation ou une solution qui fera toute la différence? Où sont ces parents qui réussissent à garder leur couple en vie alors que les statistiques jouent contre eux? Et dites-moi... où sont leurs amis quand le bateau prend l'eau et qu'ils auraient besoin d'une armée d'épaules pour faire repartir la roue?

Je vis ouvertement mon quotidien avec mon fils simplement parce que de mettre en mot ce que je ressens me donne l'espoir de briser cet isolement qui, avec le temps, devient lourd à porter... Et si le fait de parler du « deuil de l'enfant parfait » vous donne l'impression que je n'apprécie pas la chance que j'ai d'avoir un fils comme le nôtre, voici ce que j'ai à en dire :

J'aime mon fils comme j'aime chacun de mes enfants. Je vois en lui beaucoup plus de forces que de faiblesses. Il m'épate chaque jour avec ses connaissances et son regard vif. Il comble mon cœur de maman à chaque « je t'aime » donné gratuitement, à chaque étreinte faite spontanément. Je suis fière de chaque chose qu'il accomplit et de chaque progrès fait à la maison comme à l'école. Je l'aime plus qu'au premier jour, et ce, peu importe les défis qui nous attendent.

J'aurais seulement voulu pour lui une vie plus douce, avec plus de réussites que de revers.

J'aurais voulu le voir partir le matin avec sa petite sœur et franchir les portes de l'école avec elle. J'aurais voulu ne pas devoir lui apprendre qu'il changera d'école dans quelques mois, perdant ainsi les quelques amis si durement acquis. J'aurais voulu qu'il n'ait pas toujours l'impression de ne pas arriver à satisfaire toutes les exigences auxquelles on le soumet sans arrêt. J'aurais voulu qu'il n'ait pas à se sentir différent des autres ou mis à part. J'aurais voulu pour lui qu'il ait des choses intéressantes ou amusantes à me raconter en revenant de l'école plutôt que de l'entendre parler de ce qu'il a manqué ou de ce qu'il n'a pas pu faire. J'aurais voulu qu'il utilise chaque parcelle de son intelligence pour apprendre bien, pour apprendre mieux, parce que je sais qu'il en est capable.

J'aurais voulu qu'il puisse être un enfant comme les autres, insouciant de l'avenir qui l'attend.

Alors à ceux qui croient qu'il est mal de dire ouvertement qu'il y a un deuil à faire, je n'ai qu'une solution à vous proposer... Ne me lisez plus.

Aux autres, je dis merci. Tout simplement.

lundi 12 mars 2012

Dossier de maman ::: La salle de jeux!


Quand j'étais enfant, j'avais peu de chose dans ma chambre à coucher. Un lit, une commode et un coffre à jouets constituaient mon mobilier. Si je voulais agrémenter le tout, je pouvais afficher mes œuvres d'art du moment sur les murs, mais il ne fallait pas ambitionner.

Quand je m'ennuyais, je vidais le contenu de mon coffre à jouets et faisais l'inventaire de mes possessions : une ou deux poupées avec leurs vêtements, quelques livres à colorier et quelques couvertures soyeuses (si un linge à vaisselle pouvait être considéré comme soyeux!)

Malgré mon maigre butin, je trouvais toujours une histoire fantastique à inventer et je pouvais passer des heures à m'amuser.

À mon anniversaire, si les présents n'entraient pas dans le coffre à jouets, je devais faire des choix : réorganiser le coffre pour que tout y entre ou offrir un vieux jouet en cadeau afin de faire de l'espace pour le nouveau.

Aujourd'hui, les choses ont bien changé. Les enfants ont mille et un jouets avec lesquels... ils ne jouent pas!

Chez moi, une pièce entière a été aménagée afin que nos enfants puissent donner libre cours à leur imagination. Un décor joyeux, des bacs thématiques, une zone créative et une autre plus structurée prennent place dans la salle de jeux. Pourtant nous devons nous battre avec nos enfants pour qu'ils y descendent! Quand nous insistons pour qu'ils y jouent, on a l'impression de les punir. Leur argument? L’absence de leurs parents! Et quand on leur offre de descendre avec eux... pfff! Ça ne dure que quelques instants puis les demandent fusent afin de retourner à l'étage supérieur.

Qu'en est-il alors de tous les efforts déployés afin qu'ils aient un endroit juste à eux? Qu'advient-il de tous ces jouets demandés au père Noël et qui finissent par amasser la poussière dans des bacs à 10 $ la pièce? Comment convaincre nos enfants qu'ils ont suffisamment de matériel pour se créer un univers qui leur appartient et qui peut leur offrir des heures et des heures de plaisirs?

Cette semaine, c'est décidé : chaque fois où mes enfants refuseront de descendre jouer en bas, ils sacrifieront un jouet. Peut-être comprendront-ils ainsi qu'il y a des limites à accumuler des choses qui ne sont pas essentielles à leur bonheur? Peut-être aussi pourrons-nous enfin nous créer un espace-parent auquel les enfants n'auront plus accès, faute d'avoir su en profiter quand c'était le temps?

C'est décidé, si mes enfants n'apprécient pas RAPIDEMENT cette grande pièce aux allures bordéliques, il y aura une vente de garage chez les Tupperware en mai! Ça, c'est moi qui vous le dis!

samedi 25 février 2012

Dossier de maman ::: Le meilleur des deux mondes.

Après plusieurs semaines à me questionner sur mon rôle de maman qui travaille, j'ai réussi à prendre une décision. J'ai allié les deux mondes qui me tiraillaient. Je voulais continuer de travailler (budget oblige) tout en passant plus de temps avec mes enfants. Je savais bien que, malgré mes hésitations, je ne voulais pas vraiment retirer mes enfants de la garderie. Ils y sont bien, y apprennent énormément et je ne juge pas que cela soit nuisible à leur développement. Je ne fais pas partie de la catégorie maman-à-la-maison... Je ne suis pas non plus de la catégorie carriériste-à-tout-pris. J'ai donc créé ma propre catégorie : celle de l'équilibre-entre-besoin-des-enfants-et-ceux-de-la-maman.

Je suis donc nouvellement titulaire d'un poste qui permet de me satisfaire à tous les niveaux. Deux jours semaines, un weekend sur trois (mon seul sacrifice aura été de délaissé mon acquis d'un weekend sur 4), avec la possibilité d'ajouter des journées à ma guise si mes obligations familiales le permettent. Bien sûr, je suis privilégiée. J'ai un taux/horaire comme infirmière qui me donne plus de latitude que d'autres, n'empêche qu'on devra tout de même faire des ajustements.

Ceci étant dit, mon nouvel horaire débute à 6 h 30 le matin donc pas besoin de vous dire que cela aussi a nécessité des ajustements. (Se lever à 4 h 30 du matin, ce n'est pas de tout repos!) Par contre, je suis de retour à la maison pour la fin des classes. Ceci me permet donc d'aller tranquillement chercher mon grand plutôt que de le laisser prendre le bus scolaire et de passer chercher les petits plus tôt à la garderie.

Fini les courses qui n'en finissent plus. Fini l'angoisse d'arriver en retard à cause du trafic. Fini la crainte de ne pas arriver à temps à l'Arrêt de bus où mon fils est déposé chaque soir. Fini d'arriver à la maison hors d'haleine sachant que le sprint final de la journée ne fait que commencer.

Et bien voilà. Je crois avoir réussi ce que je croyais impossible au départ. Mon nouvel horaire me permettra d'être plus souvent à la maison, avec ceux que j'aime et qui comptent le plus pour moi!

Le meilleur dans tout ça? J'ai même réussi à aménager suffisamment de cases dans mon horaire pour inclure du temps pour moi. Du temps pour NE PAS faire de ménage ou autres tâches ménagères! Je vous parie qu'il y aura une maman Tupperware au gym sous peu! Yeah!!!


Reste plus qu'à m'habituer à arriver
à cette heure au boulot!

jeudi 2 février 2012

Dossiers de Maman: Les rendez-vous médicaux (avec le sourire!)

Mission : Visite biannuelle chez l'ORL avec ma princesse et bébé Tupperware.

Objectifs : Arriver à l'heure, être patiente s'il y a du retard, espérer que la myringotomie de bébé ait lieu le jour même et... sourire.

Marche à suivre : Partir de la maison avant 9 h 20 avec une boîte à lunch pour ne pas devoir vendre un rein pour s'offrir un dîner hors de prix au CHU Ste-Justine. Prévoir que j'aurai chaud, que mes enfants auront faim et que je devrais consoler des enfants impatients et en larmes.

Compte rendu :

  • Départ du domicile familial : 9 h 32
  • Trafic inévitable à la jonction de la 15 Sud et de la 40 Ouest;
  • Stationnement de l'hôpital complet donc devoir chercher dans les rues avoisinantes pendant 15 minutes sans rien trouver;
  • Se stationner sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine et payer le parcomètre pour 2 heures (en priant de ne pas devoir redescendre avec les enfants parce que le rendez-vous prend plus de temps);
  • Arriver à 11 h au rendez-vous de 10 h 50 (pas pire quand même!);
  • S'asseoir dans la salle d'attente... et attendre;
  • Faire dîner les enfants dans la salle d'attente (pratique les sandwichs au fromage!)
  • Être avisé que nous passerons 15 minutes avant le moment de devoir renflouer le parcomètre;
  • Se dire que ce n'est pas si pire;
  • Voir le doc, apprendre que la myringotomie de bébé aura lieu dans une heure et qu'il doit passer une scopie pour confirmer la présence d'un reflux gastro-oesophagien;
  • Apprendre que les oreilles de ma princesse vont bien malgré un tube déplacé (que le médecin a retiré sous les cris stridents de ma poulette!);
  • Habiller les enfants et descendre en catastrophe pour remettre 4 $ dans le parcomètre en espérant qu'on aura le temps de tout faire en 2 heures;
  • Revenir dans l'hôpital et trouver une table à langer pour changer bébé;
  • Remonter au 2e étage;
  • S'asseoir et attendre que l'anesthésiant fasse effet;
  • Passer le test de caméra avec un bébé qui gigote +++;
  • Tenir bébé contre moi pendant qu'on lui « flush » la crème des oreilles;
  • Regarder bébé se faire emmailloter pour l'intervention;
  • S'asseoir dans la salle d'attente le temps de la procédure
  • Récupérer un bébé au visage écarlate et bouffi;
  • Apprendre qu'il ne peut plus boire de lait ou manger au moins 3 heures avant l'heure du dodo;
  • Prendre les ordonnances d'antireflux à administrer 2x par jour ainsi que celle des gouttes otiques à administrer 2x par jour;
  • Habiller ma princesse et mon bébé pour quitter l'hôpital;
  • Arriver 3 minutes avant la fin de mon parcomètre (Yeah!!);
  • Affronter 2 heures de trafic pour revenir à la maison;
  • Arrêter à la pharmacie pour remplir les ordonnances;
  • Arriver à la maison : 17 h 37 avec le sourire, mais les jambes molles.
La morale?

  • Être fière de ne pas avoir perdu patience alors que j'ai dû attendre deux heures avec mes enfants dans une salle d'attente bondée. (Surtout en apprenant que la raison du retard est l'annonce d'un diagnostic de cancer à une jeune enfant et ses parents. — Explication reçue par un médecin ému...)
  • Être revenue à la maison calme malgré le rush des routines qui m'attendait;
  • Avoir souris à la vie et réaliser qu'aujourd'hui, elle m'avait souri en retour.

Moment cocasse :

« Wow! T'es vraiment belle avec ta robe jaune et tes pantoufles! T'as l'air d'une princesse! »
- Ma fille à l'ORL qui chaussait des ballerines vraiment mignonnes et parfaitement agencées avec une robe (probablement) hors de prix, mais qui lui allait comme un gant!
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PENDANT
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APRÈS
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mercredi 25 janvier 2012

Prière de prendre votre temps

Quand j'étais adolescente, je rêvais d'être grande. Je pensais souvent à ce que je ferais de ma vie lorsque j'aurais enfin le pouvoir de faire des choix, de prendre des décisions. Je rêvais de liberté, d'indépendance et d'autonomie. Je rêvais d'avoir mon emploi, mon appartement, ma voiture, mon chum et ma vie.

Quand j'ai eu 19 ans, j'ai rencontré l'homme de ma vie. Il ne le savait pas encore, mais il allait devenir le père de mes enfants. J'en avais décidé ainsi. Peu de temps après, il apprenait mon projet et devenait mon partenaire de vie, l'homme qui deviendrait bien plus que le père de mes enfants.

À 19 ans, j'étais encore aux études à temps plein. Mon amoureux, qui avait déjà un enfant d'une union précédente, me parlait souvent de son désir d'avoir une grande famille, de nombreux enfants, une maison pleine. Nous avions négocié que dès que j'aurais mon diplôme en poche, nous commencerions ce beau projet. Nous avons fait le choix d'attendre afin d'être certain d'offrir à notre marmaille une vie stable avec des parents ayant des emplois qui leur plaisent et qui mettent du beurre sur le pain.

À la naissance de notre aîné, nous avons encore fait des choix. Nous avons acheté notre maison en laissant derrière nous un quartier que nous habitions tous les deux depuis notre enfance. Nous nous sommes déracinés afin d'offrir la banlieue à notre enfant.

À la naissance de notre Princesse, nous avons encore dû faire de nouveaux choix. Mon milieu de travail étant devenu une prison en raison de la pénurie d'infirmières, nous avons choisi qu'un de nous deux devait prendre un emploi plus family friendly. J'ai donc quitté le milieu hospitalier pour me diriger vers le service Info-Santé.

Quelques heures avant mon premier quart de travail à mon nouvel emploi : SUPRISE! J'étais enceinte. J'ai choisi d'aviser mon employeur malgré ma crainte de ne pas réussir ma probation à cause de mon nouvel état! Je n'ai pas perdu mon emploi.

Après la naissance de notre Bébé Mammouth, j'hésitais à retourner travailler à Montréal. Je ne me voyais pas affronter le trafic quotidiennement avec les trois enfants à brusquer afin de ne pas être en retard. J'ai déniché un emploi plus près de la maison. Après 6 mois, j'ai choisi de retourner à Montréal. Le travail de soir n'était pas fait pour moi.

Me voilà donc aujourd'hui avec un emploi que j'adore, mais... je suis essoufflée!

Travailler 5 jours par semaine, réveiller mes enfants, les habiller, les installer dans l'auto... bref vous connaissez la suite n'est-pas?

Me voilà donc aujourd'hui devant un nouveau choix : garder cet horaire infernal qui me prive de temps avec mes enfants, mais qui me permet d'être à la maison tôt, tous les soirs ou réduire mon horaire, combler les cases horaires vides au gré de mes disponibilités, mais devoir travailler un week-end sur trois plutôt qu'un sur quatre...

Quand j'étais adolescente, je rêvais d'être grande. Je pensais souvent à ce que je ferais de ma vie lorsque j'aurais enfin le pouvoir de faire des choix, de prendre des décisions. Je rêvais de liberté, d'indépendance et d'autonomie. Je rêvais d'avoir mon emploi, mon appartement, ma voiture, mon chum, ma vie... et mes enfants.

Chères adolescentes... PRIÈRE DE PRENDRE VOTRE TEMPS!

Ça grandit trop vite ces petites bêtes là!
Objectif: faire des choix qui n'entraîneront pas de regret!

lundi 23 janvier 2012

Dossier de maman::: Ma santé


J'aurai attendu 7 mois.

On m'avait prévenue. On m'avait dit : si vous voulez avoir l'examen en moins d'un an, il faudra payer ma chère dame.

J'aurais pu payer. Je ne l'ai pas fait. J'ai attendu. 7 mois.

Je ne suis pas chiche... mais j'ai fait d'autres choix que celui d'investir sur ma santé.

Je ne suis pas chiche... j'ai choisi de payer pour les traitements d'ergothérapie dont notre fils a besoin.

Je ne suis pas chiche... je savais que l'attente ne changerait pas l'issue du résultat.

Et maintenant que l'examen est fait, je vais attendre le résultat.

Dans deux semaines, je saurai laquelle de nous deux aura le dernier mot.

Ma colonne... ou bien moi?

lundi 16 janvier 2012

Dossier de maman ::: Case horaire

Je suis une hyperactive paresseuse.

Sur le calendrier familial, quand il y a une case de libre je la remplis. Je fais ça depuis longtemps. Mes enfants sont habitués ainsi. Quand j'en ai assez, je prends une pause et j'inflige une période de repos. Je fais ça depuis longtemps. Mes enfants sont habitués ainsi et jusqu'à présent, ils ne s'en sont jamais plaints.

Ceci étant dit, après près de six mois à me reposer des multiples activités de mes enfants, je viens de remplir les cases horaires du calendrier familial.

Sans prévenir, j'ai annoncé à mon conjoint que les enfants reprenaient le karaté... ce soir!

Au diable la fatigue et les complaintes de la mère fatiguée : nous voilà repartis pour un autre 6 mois d'horaire comblé.

Pourquoi m'infliger deux soirs de karaté en plus des deux cours de patins et des pratiques de hockey?

Pourquoi faire en sorte que nos soirées de semaines soient des happenings de l'organisation?

Si vous avez un enfant hyperactif à la maison, vous me comprenez.

Les jours où mon grand garçon n'a pas l'occasion de bouger... c'est l'ENFER!!!! Et entre vous et moi, ce n'est pas à l'école qu'il a le plus d'occasions pour dégourdir son petit corps.

À la maison, il court, il crie, il se lance sur les murs, nous harcèle pour qu'on s'occupe de lui, se bat avec sa sœur et est d'une humeur massacrante. De plus, il nous supplie pour aller jouer dehors à 19 h, alors qu'il sait très bien que 30 minutes plus tard il doit être au lit. Il est anxieux, son corps est raide, son regard fuyant. On entend presque son corps crier : J'AI BESOIN DE BOUGER!

Alors voilà! Depuis 18 h 05 ce soir, mon fils et ma fille sont de retour à l'école de karaté Sunfuki de Terrebonne pour 60 minutes de bougeotte et de... discipliiiiiine.

Le bonus? Maman a 60 minutes pour elle pendant que grand-maman dorlote bébé Tupperware!

Quel bonheur!
Mon garçon à ses débuts

dimanche 8 janvier 2012

Dossiers de maman ::: Les bas perdus

C'est la fin des vacances des fêtes. Tranquillement vite-vite je me prépare au retour aux routines. La tâche sera énorme par ce beau dimanche ensoleillé!

Préparer les baluchons pour la garderie, faire un petit blitz de ménage afin de ne pas partir stressée pour le boulot demain et... faire la lessive!

Je me confesse à vous : je suis paresseuse! Je suis responsable – par choix — de la lessive à la maison. Mon conjoint se moque bien de moi lorsque je lui dis que c'est une tâche éléphantesque! Selon lui, ce sont les machines qui font le travail, le reste ce n'est que du triage et du pliage! Pfff! Que je lui réponds!

Je n'ai jamais vraiment calculé le nombre de « brassées » que je fais chaque semaine, mais une chose est certaine, pour plier du linge... j'en plie! Deux adultes et trois enfants – quatre pendant les fêtes avec la visite de l'ado — ça en fait des pantalons, des chandails, des pyjamas, des chemises et des sous-vêtements à plier. Ça en fait des playmobils, des petites voitures et des foutus mouchoirs à sortir des petites poches de mes ramasseux en puissance... et ça, c'est si j'ai la rapidité d'esprit de les sortir AVANT de les mettre à la machine. Pas besoin de vous dire qu'avec le rhume qui sévit au Québec, des mouchoirs j'en trouve sous toutes les formes dans la maison : des propres, des utilisés à moitié, des en p'tites boules, des roulés et des surutilisés. Le comble? Ceux émiettés dans une brassée de vêtements foncés qu'on doit secouer, éplucher et ensuite relaver! Ces petits bouts blancs qui s'entêtent à rester coller au nouveau chandail en laine noir que Maman Tupperware s'est offert après les fêtes, qui s’immiscent dans les plis de la jupe de princesse Tupperware, qui ne daigneront pas quitter les micros poches de bébé Tupperware ou qui auront élus domicile sur les vêtements de Papa Tupperware qui doivent sécher à plat... ceux-là me font damner. Mais comme dirait mon fils : n’oublies pas de vider les poches la prochaine fois! Grrr!

Vient ensuite le festival des bas perdus! Vous savez, ceux qui ont perdu leur compagnon d'armes quelque part dans une fente de sofa ou sous un lit? Ceux qui sont entre deux meubles ou rangés dans le mauvais tiroir parce que votre plus jeune a voulu vous aider à ranger. Ceux que votre fille affectionne le plus parce qu'ils sont noirs et qu'elle n'en a qu'une paire. Et bien ceux-là sont toujours impossibles à trouver au moment où on les réclame. Alors aujourd'hui, je vous annonce que je pars en chasse afin de retrouver ces bas perdus! Je me donne comme mission de retrouver ces petits fugueurs qui ramassent la poussière quelque part dans un coin sombre de la maison.

Alors, si je n'ai rien écrit sur mon blogue d'ici 48 h, c'est probablement parce que je suis restée coincée entre deux meubles ou sous un lit! Je compte donc sur vous pour aviser les autorités de ma disparition! :-)

mardi 29 novembre 2011

Dossiers de Maman ::: Stabilité d'emploi

Je viens de passer une année difficile. En fait... les 20 derniers mois ont été difficiles.

En 2010, alors que j'étais en congé de maternité pour mon petit dernier, je devais continuellement le faire garder pour gérer les problématiques scolaires de mon aîné. Je n'ai pas vu passer ce « congé » . J'ai même parfois l'impression d'être passée à côté de cette troisième maternité.

En 2011, retour au boulot. Nouveau boulot, ou plutôt nouvel endroit pour faire le même boulot.

J'avais décidé de tenter ma chance dans un CSSS plus près du domicile familial. Je croyais que ce serait une bonne idée, une façon d'être plus près et de pouvoir intervenir plus rapidement si besoin il y avait. Je pensais que le fait de ne plus devoir affronter les embouteillages jour après jour améliorerait notre qualité de vie (et notre budget $$$).

Je n'ai pas commis d'erreur, mais le timing était mauvais pour faire un changement.

J'ai travaillé stressée pendant 6 mois. Pas par mon emploi, mais par ma vie en général. J'ai changé d'horaire à plusieurs reprises dans le but d'être encore plus présente pour ma famille. J'ai sacrifié ma propre stabilité afin d'en offrir à mes enfants. Un poste de soir peut sembler attrayant quand on ne l'a pas essayé. Un week-end sur deux peut sembler être un maigre sacrifice lorsqu'on ne sait pas ce que ça nous fera manquer. J'ai détesté. Chaque soirée travaillée, malgré la présence de collègues extraordinaires, m'a brisé le cœur. Ne pas être là pour la routine du bain ou pour celle du dodo faisait
chaque fois une petite entaille sur mon cœur de maman.

Six mois plus tard, j'ai démissionné. Je retourne travailler à Montréal. Je reprends mon poste de jour, du lundi au vendredi. Je retourne là où j'aurai une stabilité quotidienne. J'y retourne en sachant que je devrais affronter les embouteillages et la quête perpétuelle de place de stationnement sur le Plateau-Mont-Royal. J'y retourne parce que je suis égoïste. Parce que pour élever des enfants zen, ça prend d'abord une maman zen. Ma zénitude à moi, comme pour mon fils, passe par la stabilité.

Cette année a été difficile. Je ne sais pas comment j'ai fait pour y survivre. Je n'ai pas sombré alors que le navire prenait solidement l'eau. La cale était pleine, mais je suis restée attachée au mât. Un capitaine ne quitte jamais son navire n'est-ce pas?

Cette année n'a pas été difficile que pour moi. Mon conjoint était attaché au mât avec moi et c'est main dans la main que nous avons regardé s'abattre la tempête de tous les côtés. Nous nous sommes promis, entre deux gorgées de cette damnée tempête, que nous ne ferions pas partie des statistiques : notre bateau ne coulerait pas.

20 mois plus tard, c'est le calme après la tempête. Je règle mon premier dossier de maman :

Stabilité d'emploi.......................... Checked!