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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca
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dimanche 6 octobre 2013

Dossier de Maman ::: Créativité et flexibilité


Je ne me souviens pas très clairement de mon parcours scolaire primaire. Je ne me souviens pas précisément avoir déjà fait des devoirs ou des leçons. Comme Fiston, je retenais l'information à la vitesse de l'éclair et donc je n'avais pas besoin de travailler très fort pour obtenir de bons résultats.

Puis, une fois au secondaire, j'ai poursuivi mes apprentissages sans effort majeur. Les choses se sont un tantinet corsées une fois en cinquième secondaire. J'ai dû retrousser mes manches et bûcher comme une démone pour maintenir ma moyenne générale au-dessus de 90 %. Puis, il y eu le CÉGEP où j'ai vécu un échec retentissant dès la première session. Comme toute-bonne TDA-H, j'avais mis tous mes espoirs sur ma capacité à faire mes travaux à la dernière minute. Malheureusement pour moi, on ne peut pas résumer un cours de physique ET de chimie en une seule nuit et sans faire les travaux pratiques. J'ai fini par me reprendre en mains, mais je suis définitivement passée à côté de mon parcours scolaire. Je n'ai pas terminé mes études en sciences comme je l'aurais tant souhaité.

Si je retiens une chose de tout cela, c'est que dans la vie, rien ne nous est donné sans effort. Je m'efforce donc d'inculquer cette leçon à mes enfants, surtout à Fiston Tupperware qui a évidemment le même profil que moi. Il n'a pas hérité que de la facilité, mais aussi de la loi du moindre effort qui vient avec.

Jusqu'à récemment, la période des devoirs n'était pas (trop) pénible. Cette année par contre, c'est un vrai combat! Les tâches papiers crayons ne l'intéressent absolument pas. Il refuse de s'appliquer et remet des travaux de qualité plutôt médiocre. Malheureusement pour lui, cela ne fonctionne pas du tout avec moi. Nous entrons donc souvent en conflit, et ce, plusieurs heures par semaines.

Ce weekend, j'en ai eu assez. Je l'ai laissé faire ses devoirs seul. Si vous aviez vu le résultat!! J'étais outrée! J'ai dû me ressaisir et essayer de comprendre ce que cela me faisait vivre à MOI quand mon garçon agissait ainsi.

J'ai réalisé que j'étais déçue que mon enfant ne reconnaisse pas l'importance de s'appliquer dans ce qu'il fait. Fiston n'a pas de trouble d'apprentissage, il est même très doué, alors pourquoi refuse-t-il de s'appliquer et de remettre des travaux bien fait?

Après réflexion, j'ai donc décidé d'élaborer une stratégie gagnante AVEC mon garçon. Je lui ai offert de planifier avec moi des périodes d'études et de devoirs qui LUI conviennent. Bien sûr, je préférerais que nous finissions tous les devoirs en une seule période, mais il semble bien que cela soit impossible pour lui. Nous avons donc élaboré un plan complet, que nous avons imprimé et affiché. J'ai aussi proposé à Fiston d'intégrer l'ordinateur à la période de leçons afin de combiner l'écriture à la main et le traitement de texte. Ainsi, il continue de progresser en calligraphie tout en acquérant de nouvelles connaissances en lien avec l'utilisation des outils technologiques.

Ne me demandez pas si notre entente fonctionnera sur tous les points, mais une chose est sûre, je continuerai d'accompagner mon fils dans son parcours scolaire, et ce, même si je dois faire preuve de beaucoup de créativité et de flexibilité afin de maintenir son intérêt et à susciter ses efforts.


Et vous? Comment se passe l'heure des devoirs et leçons à la maison? Avez-vous des stratégies gagnantes à partager?


mercredi 4 juillet 2012

La ville des Tupperware


J'ai souvent tendance à croire que divertir mes enfants est une chose compliquée. Mais parfois, il s'agit de faire preuve d'un peu de créativité pour les occuper pendant des heures et pour se retrouver avec plusieurs petits voisins dans l'allée!

La recette? Des craies, quelques petites voitures et le tour est joué!

Avec mes enfants, nous avons dessiné sur l'asphalte des rues, des édifices, des magasins, des parcs et quelques maisons. Ensuite, je me suis assise bien confortablement dans ma chaise avec mon café et je les ai regardé promener des petites voitures sur les routes tracées sur le sol. Je les ai regardés s'inventer un monde bien a eu, des maisons qui étaient les leurs et des vols de voiture plus rocambolesques les uns que les autres! (Il fallait bien avoir recours au poste de police dessiner au sud-est de la ville!)

Pour faire plaisir à des enfants, il ne faut pas grand-chose. Juste prendre le temps... de prendre le temps!

Bonnes vacances à tous et n'oubliez pas de rester créatifs!




Répartition des petites voitures!
Jouer... c'est sérieux!

jeudi 10 mai 2012

Du temps pour...moi?


Trouve du temps pour toi.

On vous l'a dit souvent celle-là? Moi oui. On me l'a répété chaque fois que j'avais un coup de barre ou l'envie de rendre mon tablier.

J'ai toujours répondu que je n'en avais pas besoin. Que mon temps, je le donnais à mes enfants, que c'était tout ce qui comptait. Qu'ils étaient trop petits pour que je commence à les faire garder sous prétexte que j'avais un film à voir ou un amoureux à regarder dans les yeux!

Puis, les années ont passé et je me suis essoufflée un peu plus. J'ai ajouté à cela les batailles quotidiennes pour notre garçon. Puis, j'ai eu l'impression de craquer et on me l'a répété : TROUVE DU TEMPS POUR TOI!

Au moment où j'ai été prête à essayer, je n'ai pas su comment! Ça fait quoi une mère de famille sur le point de craquer pour reprendre le dessus sur ce qu'elle est?

Ça sort? Ça magasine? Ça lit? Ça mange? Ça boit? Ça se sent coupable?

Dans les dernières semaines, j'ai essayé un peu de tout ça. Puis, je suis revenue chez moi en me disant qu'il fallait que je trouve LA chose qui me ferait décrocher, qui me permettrait d'arrêter de me sentir coupable ou bête.

Puis, est arrivée une belle surprise : ma maman! Elle m'a offert un carnet de dessin et des crayons de couleur. Elle m'a souhaité de bien m'amuser. Fin de la discussion.

Ce que ça a donné? Des heures à dessiner toutes sortes de choses et à retrouver du plaisir dans une chose simple. Découvrir qu'il y avait en moi encore plus de créativité que ce que je croyais. Apprécier ce qui sort de ma tête et qui prend forme sur le papier.

J'ai trouvé un moyen de décrocher. Et maintenant, j'ai retrouvé le goût de sortir. Il y a des yeux que je n'ai pas vus depuis quelque temps et dans lesquels j'aimerais bien me replonger.

Et vous? Que faites-vous pour décrocher?


samedi 10 décembre 2011

Le chef cuisinier, le bébé volcan et le gâteau au chocolat.

1 h 57 du matin.

Je sens une présence dans notre chambre à coucher. Aucune surprise quand j'ouvre les yeux et que je remarque mon fils, debout au bout du lit avec une peluche dans les mains, qui nous regarde le regard paniqué. Je le reconduis dans sa chambre, mais il n'est pas content. Il crie, gigote, me dit qu'il ne veut pas dormir.

2 h 01. Notre grand est de retour dans notre chambre. Impatients, nous le sommons de retourner se coucher. En colère, ils frappent les pieds au sol et repars vers sa chambre en maugréant.

2h07. Même manège. Épuisé, mon conjoint cède et lui offre de dormir avec nous. Comme je ne désire pas anéantir tous les efforts que nous faisons depuis plusieurs semaines déjà afin que notre garçon dorme dans son lit toute la nuit, je me relève et le reconduis à nouveau à sa chambre.

Il pleure qu'il a peur, qu'il n'arrive pas à chasser les images cauchemardesques qui hantent son esprit.

Deux choix s'offrent à moi : me fâcher et le disputer — sachant très bien que je risque de faire monter le thermomètre d'anxiété de mon fils — ou user de mon imagination pour briser cette anxiété.

Je décide donc d'aider mon fils à créer de nouvelles images dans son esprit afin qu'il puisse se rendormir paisiblement. Voici donc l'histoire que j'ai inventée :

Il était une fois un chef cuisinier qui voulait partir dans l'espace. Sa mission : découvrir une nouvelle planète où il pourrait créer un gâteau bien particulier. Après s'être posé sur une planète encore inconnue des êtres humains, le cuisiner décide de partir en exploration. Sur sa route, le paysage est particulier. Il y a des arbres en chocolats, des montages de chocolats et des forets de chocolats. Après avoir marché quelque temps, il découvre une rivière de chocolat. Il a un idée : et si je faisais un gâteau au chocolat en forme de sapin de Noël? Dans son sac, il avait apporté plusieurs ingrédients : farine, sucre, œufs. Il commence donc son mélange. Lorsque le mélange est prêt, il se demande comment il fera cuire le tout. Il découvre alors un bébé volcan qui est légèrement en activité. Il met donc son mélange dans un moule pour ensuite le mettre au-dessus de la bouche du volcan. Ne reste plus qu'à attendre que le gâteau soit cuit. Pour cela, il doit compter deux fois jusqu'à cent... tranquillement.

J'ai donc commencé à compter à voix basse en demandant à mon fils de poursuivre par lui-même jusqu'à ce que le gâteau soit cuit. Je suis ensuite retournée me coucher.

Silence radio. Je me suis endormie.

Je ne sais pas comment j'ai pu inventer cette histoire aussi banale alors que mon corps hurlait de fatigue. Je ne sais pas comment je fais, chaque nuit, pour y arriver. Je ne sais pas non plus comment je ferai si je dois faire cela encore plusieurs les nuits.

Le lendemain matin, mon fils était debout à 5 h 45, le sourire aux lèvres. J'ai eu droit à une étreinte mémorable et à un : « Merci maman. J'ai rêvé toute la nuit à des bébés volcans qui faisaient cuire des gâteaux au chocolat en forme de sapin de Noël! »

C'est probablement pour cette raison que j'arrive à rester en mode solution créative... même si mon corps et ma tête sont eux, en mode sommeil!
                                                              

jeudi 24 novembre 2011

Belles cocottes!

J'aime être créative. Ça me demande de l'effort parce que je ne trouve pas toujours facile d'intégrer des activités de créations dans mon horaire de fou.

Je tente tout de même de faire des projets artistiques avec mes enfants de façon régulière afin de les inciter à garder leur imagination fertile. Que ce soit pour construire un aquarium ou simplement peindre pour le plaisirs, chaque moment que je passe à les regarder créer me donne un sentiment d'accomplissement qui est difficile à décrire. C'est lors de moments comme ceux-là que je m'accorde des points de « maman », ceux que j'oublie souvent au détriment des points de « culpabilité ».

Ceci étant dit, j'essaie de rester à l'affût et de trouver des idées qui sont peu coûteuses.

Comme Noël arrive à grands pas, je suis en mode rouge-vert-blanc.

Cette semaine, alors que nous prenions une de nos marches quotidiennes, mon fils et moi avons ramassé des cocottes dans un parc. Nous avons décidé de les peindre et de les attacher à un fil à pêche pour ensuite les mettre dans notre sapin le temps venu.

Comme vous verrez, tous mes petits amours ont mis la main à la... cocotte!


                               Projet cocottes en cours                                          Coco

                                        Loulou                                                          Maxou




Attention : les cocottes peuvent être couvertes de gomme d'épinette. Si vous décidez de faire ce projet avec vos enfants, assurez-vous qu'ils portent un tablier et qu'ils se dirigent directement à l'évier lorsqu'ils auront terminé afin de laver leurs mains rigoureusement. Le savon à vaisselle a été très efficace chez moi pour décoller les six petites mains collantes de mes cocos!



N'oubliez pas que les cocottes viennent de la nature... Alors, ne faites pas comme moi: si vous y trouvez une chenille, ne hurlez pas, sinon tout le monde risque de paniquer! ;-)




dimanche 6 novembre 2011

L'art de laisser aller...

            À la maison, j’ai un meuble en plastique avec cinq tiroirs (modèle souvent en solde dans les magasins grande surface). Dans ce meuble, je range tous les articles de bricolage. Pinceaux, ciseaux, colle, crayons de cire, crayons de bois, crayons feutre, petites boules poilues, cure-pipe, autocollants, paillettes et peinture s’y retrouvent. Le tout est un peu pêle-mêle, mais facilement accessible… du moins, quand je daigne sortir ledit meuble de la garde-robe de la chambre de mes garçons…

            Que voulez-vous, je suis la pire tenancière de résidence familiale. Je n’aime aucune tâche ménagère et donc je les repousse toujours à la dernière minute. Je fais la base, mais vous ne me surprendrez pas à nettoyer mes fonds de tiroirs ou tout autre « fond » de façon hebdomadaire. Il fût un temps où j’ai essayé – comme Kate dans Jon and Kate + 8 – de tenir un registre de tâches domestiques à faire. J’avais classé le tout en tâches hebdomadaires, mensuelles, trimestrielles, annuelles et saisonnières. À cette époque, Papa Tupperware avait trouvé que le tout relevait un tantinet de la maladie mentale. J’ai donc laissé tomber le projet, à mon plus grand soulagement — et définitivement au sien aussi.
            Donc, comme j’expliquais, tout mon bataclan de bricolage repose bien rangé dans un « fond ». Cette semaine, en sortant ciseaux, colle et papier construction pour le projet aquarium, ma fille m’a demandé de sortir la peinture afin de... peinturer!
            Ma relation avec la peinture relève un peu de l’amour-haine. Inévitablement, dès que je sors la peinture, j’en retrouve partout : sur les vêtements, sur les meubles, dans les cheveux, et parfois aussi dans la bouche de mes enfants. J’accède donc rarement à ce type de demande. Mais comme je me suis promis d’être plus créative, j’ai accepté.
            Nous voilà donc installées à la table de la cuisine par ce beau samedi après-midi. Tout est prêt. Même Maxou sera de la partie. Je prends une grande inspiration et je dis : « Let’s go mes amours! ».
            Au bout d’une heure, les œuvres d’art sont terminées. Anne-Sophie a eu le temps d’en faire deux! En fait, elle avait mis tellement de peinture sur sa première « toile » que je lui ai fortement suggéré d’utiliser un pinceau et d’en peindre une autre avec les flaques qui prendrait surement 3 jours à sécher. Elle a trouvé l’idée très bonne. Elle a donc peint une deuxième merveille. Elle a ensuite délaissé le pinceau pour ses doigts afin de bien étaler les flaques restantes sur sa première œuvre. (Encore pour faciliter de séchage!)
            Pour ce qui est de la toile de Maxime… art abstrait certes, mais tout à fait réussi. Surtout si on considère qu’il a réellement innové au niveau body painting!
            Le meilleur dans tout ça? Mes enfants étaient sales… vraiment sales, mais ça ne m’a pas dérangée du tout! J'ai laissé aller. Je n’ai ni disputé, ni sermonné. Je n’ai pas insisté pour que ma cocotte fasse attention à la table de cuisine, ni pour qu’elle prenne garde à ses vêtements. Je l’ai laissé s’amuser sans intervenir. Et si j’avais eu un enregistrement audio de cette session créative, vous auriez eu autant de plaisirs que moi à entendre ses petits cris de joies et ses gloussements de bonheur.



            Alors voilà! Un autre 30 minutes de créativité mère-enfant (multiplié par deux!). J’y prends goût et j’espère que ça vous donne le goût aussi!

Le chef d'oeuvre de Maxou
Le chef d'oeuvre de Loulou

samedi 5 novembre 2011

L'art d'être créatif

              Cette semaine, je m’étais donné un défi secret. Je voulais passer du temps avec mes enfants et être créative. Je voulais sortir les crayons de couleur, les ciseaux, la colle, la peinture, les craies de cire, bref tout l’attirail nécessaire afin de créer des œuvres d’art. Je voulais savoir si mes enfants étaient créatifs ou auraient un syndrome de la page blanche. Je voulais aussi voir ce qui pouvait mijoter dans leurs têtes et s’ils arriveraient à mettre le tout sur papier. Je n’avais aucune idée sur la façon de procéder, mais me connaissant, je trouverais sans doute une façon d’inclure l’activité dans notre horaire
               Quand mon fils s’est levé mercredi matin, il était d’une humeur massacrante. Sa sœur l’énervait, il n’arrivait pas à choisir ce qu’il mangerait pour le petit-déjeuner et simulaient des nausées devant chaque pièce de vêtement que je lui présentais. Il me parlait comme si j’étais une abrutie, parlait sur le même ton à sa sœur et est même allé jusqu’à crier après son frère de 18 mois.
               Si j’ai appris une chose depuis que je suis maman, c’est que l’on doit parfois faire preuve de beaucoup d’imagination pour désamorcer des crises. On doit continuellement trouver de nouvelles idées ou de nouveaux projets pour faire changer l’ambiance. Il faut aussi savoir rire de ce qui n’est pas nécessairement drôle sur le moment et savoir dédramatiser les drames d’enfants. Mercredi matin, j’ai été bien contente de savoir tout cela.
               Afin d’éviter un cataclysme majeur, je me suis mise en mode créativité.
               Mon fils me tournait autour en bougonnant. Une boîte de gaufre vide à la main, je me suis dit ceci : « Pense vite! Agis maintenant!
               La veille, nous avions fait plusieurs dessins sous le thème de la mer. Nous avions dessiné des poissons, des rochers, des algues et une sirène. J’ai donc demandé à mon fils s’il voulait construire un aquarium à son retour de l’école. Perplexe, il a répondu que oui. Il m’a demandé comment nous allions procéder. J’ai agité la boite de gaufres et je lui ai demandé de me faire confiance.
               Mon garçon a immédiatement changé d’air, il a fait ses routines et est parti pour l’école avec le sourire. Ouf! J’avais réussi à le remettre en mode « bonne humeur », mais je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire. J’avais la journée pour y penser.
               Vers 16h, je me suis installée à table avec mon grand et ma princesse. J’avais sorti colle, ciseaux, papier collant, papier de construction et ficelle. La boite de gaufre devant moi, j’ai expliqué à mes enfants que nous allions utiliser nos dessins de la veille pour faire un aquarium 3D dans lequel les poissons bougeraient. Nous nous sommes donc mis à la tâche.
               Après une trentaine de minutes de dur labeur, nous avons réussi à fabriquer un super aquarium. Ce fut très plaisant de voir mes enfants au travail. De voir ma cocotte de 3 ans manipuler le tube de colle et en mettre partout, de la voir essayer de couper elle-même ses bouts de rubans adhésifs et s’affairer à placer les bouts de papier colorés sur notre projet fut très instructif. Je ne savais pas qu’elle savait faire autant de choses!
               De voir Alexandre prendre le temps de déchirer le papier construction, de le voir lui aussi manœuvrer le tube de colle et le ruban adhésif fut très agréable. J’ai été heureuse de le voir s’émerveiller devant la progression de notre projet. Il avait de bonnes idées et était content qu’on les utilise.
               Ce soir-là, j’ai construit un aquarium avec mes enfants. Un aquarium que je n’aurai jamais besoin de nettoyer, rempli de poissons que je n’aurai jamais besoin de nourrir. Ajoutez à cela que j’avais une sirène et un pirate très heureux d’avoir passé 30 minutes à créer avec leur maman!



Alors double mission accomplie : jouer 30 minutes avec mes enfants et être créative!
Et vous? Avez-vous réussi à faire votre 30 minutes ?