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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca
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dimanche 15 juin 2014

Le plus fort, c'est votre père!



Avant votre naissance, cette journée n’avait pas d’importance pour moi. J’ai grandi sans père alors tous les flaflas qui viennent avec la journée d’aujourd’hui m’importaient peu. Une seule fois j’ai eu l’idée de faire une carte. On pouvait y lire : Bonne fête des Pères Maman.


Puis, en 2009, j’ai offert ma vraie première carte de fête des Pères. Celle que j’ai remise au vôtre, le père de mon premier enfant. J’ai pris soin de lui dire à quel point je lui étais reconnaissante d’avoir fait de moi une maman.


Puis, au fil des ans, vous avez vous-mêmes commencé à lui dessiner des cartes et à lui préparer des surprises. Des cartes en forme de cravates, des calendriers avec vos faces, des trucs en papier mâché et différentes œuvres d’art colorées (ou justes brunes… tsé, le mélange des couleurs!) 


Chaque fois, c’est tout excité que vous lui tendiez vos présents, les yeux qui brillent et les petits pieds qui sautillent. Chaque fois, il est content, ému de se savoir aimé par vous tous.


Cette année ne fera pas exception. 


Parce que vous savez les enfants, un papa, c’est important. Je sais, car je n’en ai pas eu.


Je n’ai pas eu de Papa pour jouer avec moi. On ne m’a jamais fait virevolter dans les airs au grand dam de ma mère. Je n’ai pas eu de Papa pour réparer mes jouets brisés ou pour m’apprendre à patiner. Je n’ai pas eu de papa qui donne des becs qui piquent le samedi matin ou pour me chatouiller sans fin quand il voulait m’agacer.


Je n’ai pas eu de Papa pour me consoler quand j’étais blessée ou pour me sermonner quand je l’avais bien mérité. Je n’ai pas eu de Papa pour me dire que j’étais la plus belle des princesses et pour me conduire à mon bal de finissant. Je n’ai pas eu de Papa pour me consoler de ma première peine d’amour, ni pour me jurer qu’il ne laisserait plus jamais celui qui m’avait quittée me malmener. 


Mes amours, vous êtes tellement chanceux. Votre Papa vous aime et est présent pour vous. Il vous reconduit à la garderie et à l’école, il vous accompagne à vos activités et il écoute tout ce que vous avez à raconter (même quand vous parlez tous en même temps!).


Il a changé vos couches, lavez vos cheveux et mit de la crème en masse. Il vous a collé sur sa bedaine quand vous aviez mal au ventre, vous a bercé pour le plaisir de vous jaser et s’est occupé de vos séances de gymnastique pour bébé.


Il vous cuisine des muffins à la tonne, s’assure que vous mangiez santé et que vous bougiez assez. Il n’est pas très bricoleur certes, mais sait se débrouiller. Il vous laisse l’aider dans ses tâches, l’accompagner dans ses sorties et n’hésites jamais à vous emmener partout où vous êtes susceptibles de vous amuser.


Et quand maman se sent dépassée, quand elle sent ses angoisses monter, votre Papa est là. Ah bien sûr, nous ne sommes pas toujours d’accord, mais n’en demeure pas moins que votre Papa, il aime votre Maman. Et vice versa.


Alors si un jour on vous le demande, n’hésitez jamais! Clamez-le haut et fort : 


Le plus fort, c’est votre père!


mardi 15 octobre 2013

Le constat de Papa Tupperware


Depuis quelques jours déjà, Papa Tupperware et moi avons une discussion plutôt redondante.

Suite à mon hospitalisation de 6 jours, nous avons fait un constat : en 2013, un homme qui se retrouve seul à gérer la maisonnée attire énormément de sympathie.

En l'espace de quelques heures, les offres d'aide se sont multipliées. Des gens près de nous nous ont offert un coup de main, mais aussi des gens que nous ne côtoyons que très rarement. Ainsi, mon conjoint s'est retrouvé avec des offres de gardiennages, de traiteurs et de transport pour notre famille. Les gens semblaient se demander comment il allait bien pouvoir s'en sortir en mon absence.

Sur le coup, j'ai trouvé cela extraordinaire. J'étais heureuse de savoir à quel point mon réseau de soutien pouvait se mobiliser rapidement en situation difficile.Puis, j'ai réalisé que ces offres fusaient de partout non pas seulement parce que les gens nous aimaient, mais aussi parce que Papa Tupperware est un HOMME!

Oui oui! Sinon, expliquez-moi pourquoi personne n'offre de tels services aux mamans dont les conjoints travaillent le soir ou doivent s'absenter du domicile familial pendant plusieurs jours, plusieurs fois par mois?

Pourquoi soudainement prendre 3 enfants sous son aile devient-il réalisable quand en temps normal, on évite presque d'inviter les familles nombreuses à souper?

Papa Tupperware a très bien su gérer la situation. Les enfants n'ont pas été négligés, la maison était impeccable et Papa n'était pas en dépression à mon retour à la maison. Il n'a pas eu besoin d'aide au quotidien. Et pour être honnête, il a trouvé un peu triste de constater que les gens ont beaucoup de sympathie et d'éloges pour un papa seul à la maison pour quelques jours comparativement à la reconnaissance qu'ont les mamans qui le font 365 jours par an.

Bien sûr, il avait hâte que je revienne à la maison. Pas uniquement pour le partage des tâches, mais aussi (et surtout!) parce qu'une famille séparée par la maladie n'est jamais une situation facile, ni pour les enfants, ni pour les parents.

De mon côté, je suis d'accord avec mon conjoint. N'est-il pas temps en 2013 que l'implication du père cesse d'être perçue comme un luxe, un acte de générosité? N'est-il pas temps de considérer la présence et l'engagement du père comme étant l'égal de celui de la mère? Bien sûr, je ne suis pas dupe, chacun choisit la façon de jouer son rôle de parent et certains optent consciemment pour un mode plus matriarcal, où l'absence d'une mère devient une catastrophe. Heureusement, de notre côté, ce n'est pas le cas, car, comme le dit si bien Papa Tupperware : « Mes enfants je ne les garde pas! Je m'en occupe par amour, parce que moi aussi j'en ai voulu dans ma vie. »


Papa Tupperware et moi!

Et vous? Comment réagirait votre entourage à l'annonce de l'absence d'un des deux parents? Croyez-vous que l'absence de la mère attire plus la sympathie que l'absence du père?


*Notez que je suis bien heureuse d'avoir eu autant de support lors de mon hospitalisation et que ce billet n'est pas une critique sur l'aide offerte, mais bien un constat. :)