Quand
j'étais enfant, j'avais peu de chose dans ma chambre à coucher. Un
lit, une commode et un coffre à jouets constituaient mon mobilier.
Si je voulais agrémenter le tout, je pouvais afficher mes œuvres
d'art du moment sur les murs, mais il ne fallait pas ambitionner.
Quand
je m'ennuyais, je vidais le contenu de mon coffre à jouets et
faisais l'inventaire de mes possessions : une ou deux poupées
avec leurs vêtements, quelques livres à colorier et quelques
couvertures soyeuses (si un linge à vaisselle pouvait être
considéré comme soyeux!)
Malgré
mon maigre butin, je trouvais toujours une histoire fantastique à
inventer et je pouvais passer des heures à m'amuser.
À
mon anniversaire, si les présents n'entraient pas dans le coffre à
jouets, je devais faire des choix : réorganiser le coffre pour
que tout y entre ou offrir un vieux jouet en cadeau afin de faire de
l'espace pour le nouveau.
Aujourd'hui,
les choses ont bien changé. Les enfants ont mille et un jouets avec
lesquels... ils ne jouent pas!
Chez
moi, une pièce entière a été aménagée afin que nos enfants
puissent donner libre cours à leur imagination. Un décor joyeux,
des bacs thématiques, une zone créative et une autre plus
structurée prennent place dans la salle de jeux. Pourtant nous
devons nous battre avec nos enfants pour qu'ils y descendent! Quand
nous insistons pour qu'ils y jouent, on a l'impression de les punir.
Leur argument? L’absence de leurs parents! Et quand on leur offre
de descendre avec eux... pfff! Ça ne dure que quelques instants puis
les demandent fusent afin de retourner à l'étage supérieur.
Qu'en
est-il alors de tous les efforts déployés afin qu'ils aient un
endroit juste à eux? Qu'advient-il de tous ces jouets demandés au
père Noël et qui finissent par amasser la poussière dans des bacs
à 10 $ la pièce? Comment convaincre nos enfants qu'ils ont
suffisamment de matériel pour se créer un univers qui leur
appartient et qui peut leur offrir des heures et des heures de
plaisirs?
Cette
semaine, c'est décidé : chaque fois où mes enfants refuseront
de descendre jouer en bas, ils sacrifieront un jouet. Peut-être
comprendront-ils ainsi qu'il y a des limites à accumuler des choses
qui ne sont pas essentielles à leur bonheur? Peut-être aussi
pourrons-nous enfin nous créer un espace-parent auquel les enfants
n'auront plus accès, faute d'avoir su en profiter quand c'était le
temps?
C'est
décidé, si mes enfants n'apprécient pas RAPIDEMENT cette grande
pièce aux allures bordéliques, il y aura une vente de garage chez
les Tupperware en mai! Ça, c'est moi qui vous le dis!
Ici la salle de jeux est très achalandée! Je range des bacs de jouets dans le garde robe et je fais une rotation une fois par mois ou deux mois. Chaque fois c'est comme s'ils avaient des jouets neufs. Les seules fois où ils refusent de s'y rendent , c'est quand c'est bordelique( ici salle de jeux bordélique=ne us voir le plancher) ils ont une tonne de jouet et pourtant, ce sont pratiquement que des cadeaux! Chaque Noël, ils doivent tous choisir un jouet à donner aux enfants pauvres....
RépondreSupprimerChère salle de jeux... J'en rêvais petite, j'en ai offert une à mes enfants quand ce fut possible et même chose pour nous, ça ressemble plus à un entrepôt.
RépondreSupprimerhaaaaaaaaaaaaa... L'abondance ce que ça peut faire des fois... Je partage ton opinion! d'une admiratrice secrète lavalloise x x x
RépondreSupprimerIci nous avons réglé la chose avec des bacs, des paniers et tout plein de rangement pour les cachés! Quoi que j'aime bien l'idée de dire si vous ne rangez pas, vos jouets iront aux plus démunis ;-) Peut-être ils vont m'écouter!
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