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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca
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dimanche 7 décembre 2014

Premier anniversaire de Minnie Tupperware: célébrer sans jamais oublier



Un an.

Il y a un an, tu arrivais dans notre vie. Tu nous faisais vivre un grand bonheur, mais aussi de si grandes inquiétudes.

On dit souvent de ta naissance qu'elle n'était pas « si » prématurée. On nous dit qu'au final, ça n’aura même pas « vraiment paru », qu'on n’a pas à « vraiment » s'inquiéter de conséquences graves, de retard quelconque ou de déficit à venir.

Chaque fois, je ferme mes oreilles et mon cœur à ses gens qui ne comprennent pas.

Un an est passé depuis ta naissance prématurée. Parce qu'une grossesse n'est pas à terme à 35 semaines. Parce qu'un massage cardiaque de plusieurs minutes, un respirateur pendant 4 jours, une alimentation intraveineuse pendant autant de temps et un petit cœur qui ralentit pendant plus de deux semaines, ce n'est habituellement pas le lot des naissances à terme.


Un an est passé, tu es avec nous et tu es en pleine forme. Je célèbre chaque jour un peu plus ta présence parmi nous et la chance que j'ai de t'entendre rire et babiller.

Un an est passé, tu ne marches pas encore, mais ça viendra certainement bientôt. Tu manges comme une grande (encore petite) fille, assise à table avec tes frères, ta sœur, ton père et moi. Tu prends plaisir à jaser avec nous, à nous montrer que tu sais taper des mains et à lever les bras au ciel.

Un an est passé, les gens n'aiment plus entendre parler de ta prématurité. Ils préfèrent voir le bon côté des choses, toi qui grandis si bien maintenant.

Un an est passé, je vois la même chose qu'eux, mais chaque fois que je te sers contre moi, je me souviens d'où tu viens, du chemin parcouru depuis ta naissance, des émotions qui m'ont envahie quand je ne pouvais ni te prendre, ni te nourrir.

Je me souviens de tes frères et de ta sœur, inquiets et tristes de ne pas pouvoir t'accueillir comme ils le désiraient. De ton père qui prenait des nouvelles tous les jours et qui venait te voir dès qu'il en avait la chance, entre deux quarts de travail ou deux brassées de foncé!

Je me souviens des mots d'encouragements de ceux qui savaient ce que nous traversions et de ceux qui n'osaient pas se l'imaginer. Mais je me souviens aussi de ceux qui ne sont pas venus nous visiter, parce que celle qu'ils voulaient voir c'était toi... pas moi.

Un an est passé, ma vie a changé. Tu es là maintenant, pleine de santé et heureuse chaque jour un peu plus. Et je suis avec toi, chérissant à chaque instant la chance que j'ai de ne pas t'avoir perdu et souhaitant qu'un jour les gens comprennent que peu importe le nombre de semaines qui séparent une naissance du terme prévu, une prématurité reste à jamais marquée sur le cœur des parents qui l'ont vécu.

Un an est passé. Je célèbre, mais je n'ai rien oublié de ta prématurité

Bon anniversaire mon amour! Continue de nous surprendre et de nous faire rire.

Je t'aime

Maman xxx




                                 

samedi 22 novembre 2014

Quand Minnie Tupperware sème la pagaille!

C'est bien connu: c'est au moment où le congé de maternité se termine que le petit dernier commence à faire pleins de trucs amusants.

C'est quand on doit retourner travailler que notre trottineur devient rigolo! Du moins, ma trottineuse à moi me fait bien rire depuis quelques temps!

Du haut de ses "presque" 1 an, Minnie Tupperware découvre son environnement et s'amuse dans des endroits inusités. Elle se promène partout dans la maison et cherche toute les failles de sécurité qui se trouvent à l'étage. 

Dès qu'un des grands se dirige vers la salle de bain, elle s'installe près de la porte et se faufile dès qu'elle voit la porte s'ouvrir. Si on n'est pas assez rapide, on se retrouve avec une Minnie qui s'amuse dans l'eau de la cuvette des toilettes!

Dans la cuisine, elle se glisse sous sa chaise haute tranquillement, faisant mine de se cacher. Puis hop! La voilà debout à vider la machine à eau!


Dans le salon, elle se faufile et va se cacher dans le meuble d'ordinateur (auquel une des portes est brisée depuis quelques années!). Elle vide tout ce qui s'y trouve et se trouve très très drôle!



Et je ne vous parle pas du lave-vaisselle dans lequel elle adore embarquer dès qu'on l'ouvre pour le vider ou le remplir, de la bibliothèque de livres pour enfants qu'elle vide de son contenu plusieurs fois par jour et de ses jouets qu'elle s'amuse à lancer dans l'escalier qui mène au sous-sol! 

Notre Minnie aime quand il y a de l'action! 

Toutefois, à partir de mardi, elle sera à la garderie pendant que je serai au travail. J'étais certaine d'être très triste ou angoissée, mais ce n'est pas le cas. Je sais que ma Minnie sera bien avec ses amis de la garderie (où elle pourra semer la pagaille à sa guise!) et que moi je serai bien au travail. Il faudra simplement s'assurer que le temps passer avec elle et les autres soit de qualité. 

Parce qu'on sait tous que ces petits moments passent vite... et ne reviennent pas.

Vos trottineurs vous ont -ils fait rire aussi?

lundi 6 octobre 2014

Minnie à la garderie

Minnie a 10 mois aujourd'hui. Je sais que c'est archicliché de dire que le temps passe vite, mais... God que le temps passe vite.

Aujourd'hui, Minnie commençait la garderie. Je m'attendais à être chamboulée, à avoir envie de pleurer, mais non. Bien sûr, je la trouve encore petite, mais comme maman de 4 enfants qui vient de passer son premier été à la maison avec sa gang et qui vient de se remettre de la rentrée scolaire, j'avais besoin d'un peu de temps pour moi.

Avant, je me trouvais égoïste d'avoir besoin de passer du temps sans mes enfants, mais maintenant je réalise à quel point c'est important. C'est important pour moi d'être seule dans ma peau quelques heures. Pouvoir aller marcher, lire et faire du ménage (Arggg!) sans être interrompue à tout bout de champ est nécessaire à ma santé mentale.

Aujourd'hui, j'ai déposé Minnie à la garderie et je suis allée marcher 5 km. Je suis revenue la chercher le cœur léger et le cerveau oxygéné.

Et demain, je recommencerai.

Avouez qu'elle a l'air bien notre Minnie!

dimanche 7 septembre 2014

Neuf mois déjà

Neuf mois déjà depuis l'arrivée de Minnie Tupperware. Arrivée un peu avant terme, elle nous aura tenues en haleine pendant 17 jours aux soins intensifs.

Neuf mois plus tard, je réalise à quel point l'expérience de la prématurité devient vite un souvenir flou quand on ramène (enfin!) notre enfant à la maison.

Aujourd'hui, quand je la regarde, je ne vois plus le respirateur, les fils, ou l'incubateur. Je n'entends plus le son des alarmes qui sonnent sans cesse, ni le son des voix étrangères qui discutent d'elle sans jamais prononcer son prénom.

Aujourd'hui, quand je la regarde, je vois une petite fille souriante, enjouée et câline. Je vois une enfant curieuse, allumée et dégourdie.

Aujourd'hui, elle a de grandes discussions avec Fiston Tupperware, passant de « tatatatatata » à « bababababa » en un clin d’œil.

Avec Princesse Tupperware, elle joue aux poupées et apprend tranquillement l'art de NE PAS tirer les couettes qui dépassent.

Avec Bébé Tupperware, elle est en sécurité. Les « Non mon bébé! » fusent de partout quand elle prend des jouets trop petits, qu'elle est trop près d'une prise électrique ou qu'elle « vocalise » trop fort à son goût.

Avec Papa Tupperware, elle fait des culbutes, apprend à faire du bruit avec ses hochets et rit aux éclats en jouant à Coucou!

Aujourd'hui, elle a des yeux rieurs et quand je la prends dans mes bras, elle cache son visage dans mon cou.

Quand elle est fatiguée, elle me tend les bras pour que je la prenne et elle moule son petit corps au creux de mon cœur.

Aujourd'hui, l'histoire de sa naissance prématurée est un vague souvenir. Un chapitre de sa vie qui était un passage obligé et qui n'aura servi qu'à une seule chose : nous faire apprécier encore plus la chance que nous avons de l'avoir auprès de nous chaque jour, souriante et en santé.

Tu as neuf mois déjà Minnie Tupperware, et sache que chaque jour du restant de ma vie, je serai reconnaissante de la chance que j'ai de t'avoir. 

 

dimanche 1 juin 2014

::: Une journée importante pour Minnie Tupperware :::


Dans un monde où la laïcité est un sujet chaud et où l'on ne veut pas entendre parler des croyances des autres, Papa Tupperware et moi nageons un peu à contre-courant.

Minnie aura six mois dans quelques jours. Pour moi, il était important de la faire baptiser avant son premier anniversaire. J'ai grandi dans un milieu assez religieux. Ma grand-mère et ma mère étaient croyantes et n'hésitaient jamais à parler de leur foi. Jamais je n'ai perçu les valeurs véhiculées par ces deux femmes comme négatives. J'ai donc grandi avec la conviction que faire baptiser mes enfants faisait partie des rituels incontournables afin de leur donner une base, un début de quelque chose.

Toutefois, Papa Tupperware et moi avons convenu assez tôt que nos enfants auraient le choix de poursuivre ou non leur parcours religieux. Aucune pression, aucune obligation. Nous répondons à leurs questions et leur offrons des choix en fonction des étapes qui se succèdent.

Nous n'hésitons pas non plus à leur parler des rituels et des façons de faire des autres religions. Nous leur expliquons les fondements qui nous différencient tout en soulignant l'importance de comprendre que la différence ne nous met pas nécessairement en opposition. Bref, je crois qu'on leur offre suffisamment d'information pour qu'au moment venu, nos enfants puissent choisir la religion qui leur plaît.

Aujourd'hui, Minnie a été baptisé. Nos familles respectives se sont réunies afin de célébrer avec nous cet événement important.

Et au-delà de la religion, il y eut aussi le plaisir d'être ensemble et la joie de partager une chose commune : l'amour que nous éprouvons pour cette enfant. Et cela, ostentatoire ou pas, c'est beau et ça me suffit.


Photo : Aujourd'hui, c'est la journée de Minnie!

Je sais que j'ai un parti prit mais... Je la trouve tellement mignonne! ;-)

#baptême
N'était-elle pas tout simplement parfaite?
;)

mardi 18 février 2014

::: Les baisers de l'ange :::


Minnie a maintenant 2 mois et demi. Elle ne fait toujours pas ses nuits, mais dort quand même suffisamment pour que je ne sois pas complètement épuisée.

Lorsqu'elle pleure, il y a toujours quelqu'un pour venir lui porter secours. Fiston Tupperware le premier. Il adore lui parler doucement dans l'oreille et lui chanter de petites chansons qu'il invente selon l'inspiration du moment.

Princesse Tupperware aussi aime s'occuper de sa petite sœur. Elle se précipite dès que je dois changer une couche ou changer les vêtements de Minnie. Elle aime participer et nous rappelle souvent qu'elle est une excellente grande sœur.

Bébé Tupperware lui, aime la flatter et lui parler. Au changement de couche, il est celui qui met la couche souillée à la poubelle. C'est sa tâche!

Minnie est constamment sous surveillance. Rien n'échappe à ses gardiens. Rien.

C'est pourquoi cette semaine j'ai dû répondre à quelques questions.

Minnie est née avec des extra. En effet, elle a dans le dos et sur un bras deux hémangiomes. Des hémangiomes sont de petits vaisseaux sanguins dilatés qui laissent sur la peau des taches rouge-écarlate légèrement surélevées. Les enfants étaient curieux de savoir ce que c'était et étaient un peu inquiets pour leur petite sœur.

Je n'avais pas envie de leur expliquer en long et en large la présence des hémangiomes. J'ai donc changé un peu l'histoire des taches...

Vous vous souvenez quand votre sœur était à l'hôpital. Et bien à l'hôpital, Minnie était malade. Elle ne respirait pas bien et avait besoin qu'on s'occupe d'elle en permanence. Elle avait sur son ventre des petits collants qui surveillaient son cœur et ses poumons. Maman était près d'elle presque tout le temps, mais la nuit je retournais à ma chambre pour me reposer.

Une nuit, alors que je dormais, un ange est passé veiller sur votre petite sœur et lui a donné deux baisers. Comme Minnie était couché sur le ventre, l'ange l'a embrassé sur le dos et sur le bras. Les taches que vous voyez, c'est du rouge à lèvres que l'ange a laissé sur son passage! C'est la preuve qu'un ange est passé veiller sur votre sœur pendant que maman se reposait.

Mon histoire leur a suffi. Princesse était impressionnée de savoir que sa sœur avait été embrassée par un ange. Fiston était un peu plus septique, mais j'ai senti que mon explication lui plaisait plus qu'une explication technique. Bébé Tupperware lui, a cherché du rouge à lèvres sur son petit corps! Je lui ai expliqué que le rouge à lèvres finissait par partir avec les années! :)

À sa naissance, Minnie a été très malade. Ses frères et sa sœur l'ont attendu longtemps.

Aujourd'hui, Minnie est en pleine forme et j'en remercie l'ange qui est venu l'embrasser.

Photo : Photo du jour de Minnie! :)

vendredi 24 janvier 2014

Le sommeil, le nerf de la guerre!


Il y a deux ans, je vous parlais (ici) même des troubles du sommeil de nos garçons. Fiston Tupperware faisait de l'insomnie et Bébé Tupperware aussi.

Tranquillement, les choses se sont replacées. Bébé Tupperware a finalement fini par faire ses nuits et Fiston aussi. Nous avions retrouvé un minimum d'équilibre de sommeil Papa Tupperware et moi.

Puis, est arrivée Minnie.

Depuis retour de l'hôpital de Minnie, les nuits sont difficiles. Bien ŝsûr, j'étais prête à me lever aux 2-3h pour allaiter notre fille. Je savais que je serais sans doute fatiguée, mais je vivais bien avec cela. Le hic... et bien le hic c'est que Fiston a recommencer à faire de l'insomnie.

En effet, il se pointe le bout du nez dans le salon ou dans notre chambre 2 ou 3 fois par nuit sous prétexte qu'il n'est plus fatigué! Et comme il est anxieux et qu'il vit encore avec plusieurs peurs, il réveille Bébé Tupperware chaque fois. Il entraîne son frère avec lui dans la maison aux petites heures du matin.

Résultat? Un Bébé Tupperware fatigué et irritable, un Fiston Tupperware encore plus fatigué et encore plus irritable et une Maman Tupperware... qui ne sait plus trop quoi faire!

Le pire dans tout cela est que ça fait plusieurs semaines que le manège dure. La différence est qu'avant, Fiston réveillait Bébé Tupperware, mais ils restaient tous les deux en bas, dans leur chambre! Nous ne savions donc pas pourquoi nos deux garçons étaient si fatigués.

Fiston Tupperware est anxieux. Il déteste être seul dans sa chambre et réquisitionne toujours de l'accompagnement pour aller y chercher quelque chose ou pour y rester. Son anxiété est à son apogée en ce moment, engendrant ainsi encore plus de peurs et de situation de panique.

Afin d'éviter que Bébé Tupperware ne s'épuise, j'ai donc installé Fiston dans la chambre de Princesse Tupperware la nuit dernière, envoyant ainsi notre fille aînée dormir au sous-sol avec son frère cadet. Résultat : Bébé Tupperware a dormi toute la nuit et est d'humeur joyeuse, Fiston Tupperware ne s'est réveillé qu'une seule fois et a pu se rendormir à mes côtés de 5 h à 6 h 30 et Minnie... Bien Minnie a continué à boire aux deux ou trois heures toute la nuit (à mes côtés, car il semble que sa couchette soit pleine d'épines!!).

Nous attendons sous peu un retour d'appel de la clinique de pédopsychiatrie afin de débuter une médication temporaire et ponctuelle afin de faciliter les nuits de notre grand garçon. D'ici là, nous tentons de faire tranquillement diminuer son anxiété et d'être présents quand ses peurs s'installent et ne le quittent plus.

Comme le dirait bien des mères : Le sommeil, c'est le nerf de la guerre!

                              

samedi 4 janvier 2014

::: Retour à la maison et adaptation :::


4 janvier. Minnie a 4 semaines. Nous sommes de retour à la maison depuis près de 2 semaines. Nous avons eu la chance de fêter Noël en famille et de pouvoir profiter de notre petite fille pendant les vacances.

Le temps des fêtes est une période très occupée au travail de Papa Tupperware. Il est donc souvent absent, me laissant gérer la maisonnée. Avec la période de vacances, j'ai eu un peu peur de ne pas survivre. Je craignais la fatigue induite par le manque de sommeil ainsi que les crises de Fiston qui, avant les fêtes, étaient très fréquentes. Je craignais que Bébé Tupperware réagisse fortement à l'arrivée du nouveau bébé. Je craignais aussi être débordé par les tâches à accomplir, les repas à préparer et les routines à reprendre. Bref, lorsque nous sommes revenus le 23 décembre, je n'étais pas zen du tout! Heureuse, mais pas zen!

Heureusement, tout s'est bien passé. Fiston Tupperware n'a pas fait de crise majeure et les routines ont été faciles à reprendre. Pour ce qui est de Bébé Tupperware et bien, je dois avouer qu'il a quelques comportements qui ne nous sont pas familiers de sa part. En effet, il fait quelques crises de colère par jour et nous tient tête lorsque nous lui donnons une consigne. Toutefois, il est très doux et affectueux avec Minnie. Nous espérons donc que le tout s'estompe tranquillement avec le temps.

Pour ce qui est des tâches et bien... je les fais une à la fois et ce qui n'est pas fait attend au lendemain. Ma maison est certainement un désastre par endroits. J'ai bien tenté de maintenir un peu l'ordre, mais comme j'ai déjà lu quelque part : faire du ménage quand les enfants sont dans la maison c'est un peu comme pelleter pendant qu'il neige!

Finalement, je crois bien que la partie la plus difficile des vacances des fêtes aura été de divertir nos descendants! Avec des températures frôlant le -40, difficile de laisser les enfants aller jouer dehors et impossible de sortir Minnie, alors je vous laisse devinez l'état de mes enfants après quelques jours enfermés à la maison! Une chose est certaine, mes enfants ont acquis une culture cinématographique impressionnante pendant cette période festive!

Mais bon! J'ai décidé d'être indulgente avec moi-même et de lâcher prise afin d'éviter de devenir complètement cinglée!


Et vous? Comment s'est passé le congé des fêtes? Quelles ont été vos activités avec les froids sibériens que dame nature nous a donnés?

mardi 24 décembre 2013

::: Meilleurs voeux des Tupperware! :::


Cette année, je ne désirais qu'une seule et unique chose pour Noël : ramener Minnie à la maison pour la veille de Noël.


Mon vœu a été exaucé!


 


 
En cette période de festivité, le clan Tupperware vous souhaite de passer un Joyeux Noël!

Nous vous souhaitons aussi d'être entouré de tous ceux que vous aimez et de profiter de ces moments précieux que la vie vous offre.

 
Si votre année 2013 a été difficile, nous vous souhaitons qu'elle se termine en beauté, en compagnie de ceux qui vous rendent la vie le plus agréable possible.

JOYEUX NOËL!!!!

dimanche 22 décembre 2013

Hospitalisation de Minnie ::: Jour 16


Jour 16.

J'ai quitté l'hôpital jeudi dernier, laissant Minnie aux bons soins des infirmières de l'unité néonatale. J'avais besoin de retourner à la maison. Fiston, Princesse et Bébé Tupperware avaient besoin de moi. J'avais aussi besoin d'eux. Ajouter à cela que Fiston Tupperware fait une otite et un influenza et vous comprendrez que je devais reprendre ma place à la maison. Par chance, le pédiatre de Fiston (qui est aussi le néonatalogiste de Minnie!) a pu voir notre garçon rapidement pour une consultation. En plus de prescrire les antibiotiques, il a pris plus de 30 minutes pour expliquer à Fiston l'état de sa petite sœur.

Fiston est anxieux. Il n'apprécie pas le sentiment d'inquiétude qui l'habite depuis la naissance de sa sœur. Il verbalise par contre bien son anxiété. Il a expliqué à son pédiatre qu'il n'arrivait pas à comprendre ce que les médecins faisaient à sa sœur et si c'était de bons médecins qui prenaient soin d'elle. Quand son pédiatre lui a dit qu'il s'occupait personnellement de Minnie, Fiston fût soulagé. Depuis ce rendez-vous, Fiston est calme et collabore bien. Le fait d'être à la maison depuis plus d'une semaine l'a aussi beaucoup aidé. Il a toutefois pu revoir ses amis et son enseignante avant les vacances de Noël, lors du spectacle organisé la dernière journée de classe et auquel il a été convié. Il a même eu droit à un déjeuner en tête à tête avec son enseignante et la TES avant le spectacle. Tranquillement, ils réussiront peut-être à retisser les liens brisés avant les fêtes.

Princesse Tupperware de son côté démontre des signes d'irritabilité. Elle est moins patiente et moins tolérante à la frustration. Je crois même qu'elle en veut un peu à Minnie. Elle a dit à Bébé Tupperware que Minnie n'était pas encore leur sœur, car elle n'était pas encore revenue à la maison. J'ai donc du faire quelques clarifications avec elle. Tranquillement, elle redeviendra elle-même.

Bébé Tupperware, quant à lui, a bien hâte que je ramène Minnie. Il dit qu'il s'en ennuie et qu'il a hâte de changer ses couches et de lui donner son bain. Comme il le dit si bien : il est grand maintenant! :)

Aujourd'hui, Minnie termine son respirogramme. Nous saurons donc en début de semaine si ses désaturations et ses bradycardies sont inquiétantes. J'essaie de me convaincre que nous sommes encore ici pour quelques jours, voir encore une semaine... mais mon cœur de maman souhaite secrètement qu'un respirogramme normal permettra notre congé des soins intensifs pour le 24 décembre.

L'espoir fait vivre n'est-ce pas?
 

Trouvez Minnie!
;)

mardi 17 décembre 2013

Hospitalisation de Minnie ::: Jour 11 ::: Lâcher prise


Jour 11.

Minnie a pris 60 g aujourd'hui. Son objectif à atteindre était de 20g. J’avais bien hâte de monter cela au médecin de garde.

Au moniteur, encore quelques désaturations qui ne nécessitent pas d'assistance. Ce matin, tous les espoirs étaient donc permis. Je me voyais déjà revenir à la maison avec Minnie au plus tard vendredi.

Puis, coup de masse.

Lors de la tournée médicale, le médecin a remarqué que Minnie avait eu une diminution de sa fréquence cardiaque au repos vers 7 h 10. Je n'étais pas au courant. Le médecin m'a regardée et annoncé que les plans venaient de changer. Le respirogramme a été annulé et remis à ce weekend. Pour avoir congé, en plus d'un respirogramme normal, le rythme cardiaque de Minnie ne doit pas ralentir pendant au moins 5 jours consécutifs.

Pas de besoin de vous dire que j'ai fondu en larmes. L'infirmière près de moi ne savait pas quoi dire. Mal à l'aise, le médecin non plus. Il a bien sûr voulu me faire comprendre qu'il prenait cette décision afin d'assurer la sécurité de notre fille et qu'il comprenait que la situation était difficile.

J'ai entendu chaque mot qui est sorti de la bouche de ce médecin, mais tout ce que j'aurais voulu c'est qu'il se taise.

Je ne suis pas inconsciente. La sécurité de Minnie est ce qu'il y a de plus important pour moi. Je ne voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, mais je me voyais tellement à la maison avec elle dans quelques jours. Je me voyais rentrer à la maison, faire le sapin avec mes enfants, planifier notre petit Noël tranquille et profiter des quelques journées de vacances qui s'offriront à nous pendant la période des fêtes. Malheureusement, les choses ne se passeront pas ainsi.

Depuis l'annonce de la prolongation de notre séjour, je tergiverse à l'idée de partir de l'hôpital et de laisser Minnie ici. J'aurais besoin d'être chez moi, avec mes autres enfants et mon conjoint, mais je n'arrive tout simplement pas à me résoudre à laisser ma Minnie derrière. Outre le fait de la laisser seule, je crains de ne plus pouvoir l'allaiter si elle commence à recevoir des biberons. Je crains aussi de ne pas être mieux à la maison, car je penserai constamment à elle qui est restée à l'hôpital.

Je réfléchis encore...

Si jamais je retiens une chose de cette expérience ce sera bien que la vie nous réserve parfois de bonnes et de mauvaises surprises. Et que malgré toute notre volonté de vouloir tout contrôler pour que les choses se passent bien, il arrive souvent que notre seul choix soit de lâcher prise et de laisser le temps faire son œuvre.
 



**Un gros merci à nos amis et aux lecteurs qui mettent beaucoup de douceur dans leurs encouragements et qui prennent la peine de nous faire savoir qu'ils sont avec nous. Papa Tupperware et moi vous en sommes très reconnaissants! **


lundi 16 décembre 2013

Hospitalisation de Minnie ::: Jour 10


Lundi matin. Dixième journée d'hospitalisation pour Minnie. Onze pour moi.

La tournée médicale débute plus tard que la semaine dernière. Le néonatalogiste en service ne procède pas de la même façon que celui de la semaine précédente.

Assise sur ma chaise berçante, je regarde ma Minnie. Elle est tellement belle, tellement délicate. Selon la pesée de la nuit dernière, elle aurait perdu 5 g. Je n'en fais pas de cas puisqu'elle semble bien. Au moniteur, encore quelques désaturation en sommeil profond, mais qui ne nécessite pas d'assistance. J’attends avec impatience le médecin afin de déterminer le plan de match, de savoir si elle doit passer un respirogramme ou pas, si nous sortirons bientôt... ou pas.

Vers 11 h, c'est notre tour. Minnie doit passer un respirogramme, mais pas ce soir, il y a un autre bébé avant elle et seulement un appareil. Puis, coup de masse : pour sortir, Minnie devra prendre 20 g par jour pendant 2 jours consécutifs sinon pas de congé. Je suis défaite. C'est énorme. Une montagne. Il faut comprendre que Minnie a perdu 16 % de son poids depuis sa naissance, la limite acceptable étant habituellement 10 %. Par contre, il y a une nuance à faire entre la perte de poids de Minnie et la perte de poids d'un bébé d'une maman qui n'est PAS diabétique. Le médecin ne veut rien entendre, il ne fait pas la nuance. Un autre l'aurait fait.

J'ai craqué. J'ai pleuré puis je me suis fâchée... puis j'ai pleuré encore. Puis... plus rien. Juste l'impression de devenir folle, de perdre la tête.

Après avoir discuté avec mon infirmière, nous avons élaboré un plan de match. On a pesé Minnie avant et après le boire, calculant ainsi approximativement la quantité qu'elle prenait lors de l'allaitement. Puis, le boire suivant, j'ai exprimé mon lait pour calculer (toujours approximativement!) la quantité de lait produite. Conclusion : ma production de lait n'est pas à remettre en question. Ce sera donc allaitement à la demande plutôt qu'au 3 heures fixe. Nous verrons demain pour la suite.

Après la visite, j'avais un autre dossier à gérer : Fiston Tupperware.

Notre fils ne va pas bien. Vendredi dernier il a fait une grosse crise de colère et Papa a dû aller le chercher. Ce matin, lors de son arrivée à l'école, on nous l'a retourné : l'intervenante avait comme directive que Fiston serait absent et qu'il réintégrerait l'école le lendemain, après une rencontre avec Papa. Ma mère (qui le reconduisait ce matin) a donc rebroussé chemin avec notre garçon. Pas la peine de vous dire que j'ai parlé à un petit garçon bien débiné, qui me jurait par tous les saints qu'il n'avait pas « sauté sa coche », qu'il ne comprenait pas ce qui se passait. J'étais furieuse!

Après un coup de fil è l'éducatrice, j'attendais impatiemment un retour d'appel de la directrice. Entre temps, avec la journée que j'avais, j'ai pris la décision de rentrer à la maison pour le souper. J'ai planifier avec l'infirmière de Minnie qu'elle recevrait un biberon vers 18 h, me laissant ainsi 6 h de liberté pour retourner à la maison embrasser Fiston, Princesse et Bébé Tupperware.

Après avoir soupé avec mes enfants, j'ai pu discuter avec la directrice (elle travaille tard cette directrice!). Ne sachant quoi répondre à ses interrogations, nous avons décidé Papa Tupperware et moi de retirer notre fils de l'école jusqu'en janvier. De toute façon, avec les activités des fêtes, Fiston aurait fait peu d'académique. Nous avons jugé qu'une pause était nécessaire afin d'éviter qu'il ait à vivre d'autre revers. Son estime de lui étant déjà au plus bas, pas besoin d'en ajouter n'est-ce pas? La direction prévoit nous rappeler s'il trouve une façon d'intégrer notre garçon aux activités plaisantes afin que notre garçon vive un peu de bonheur. Nous verrons en temps et lieu...

Vers 21 h, je suis de retour auprès de Minnie. Je voudrais vous dire que je suis positive et confiante, mais ce serait mentir. Je suis fatiguée et je me demande un peu pourquoi tout cela nous arrive. Je commence à trouver que notre cour est pleine et j'aimerais bien pouvoir en pelleter ailleurs...

Mais bon, comme je le dis souvent, notre vie n'est pas un long fleuve tranquille.



dimanche 15 décembre 2013

Hospitalisation de Minnie ::: Jour 9


Dimanche matin. Il est 6 h. Les corridors de l'unité sont silencieux. Je me dirige tranquillement vers l'unité néonatale pour aller allaiter Minnie.

Un pichet d'eau à la main et l'oreiller encore estampés au visage, je suis un peu comme un automate. Mon corps sait où il s'en va, mon esprit peut donc un peu être ailleurs.

Je passe les premières portes de l'unité, je dépose mon pichet, je me lave les mains et j'enfile une jaquette jaune. Puis, je me dirige vers l'isolette de ma fille.

Une fois près d'elle, je la regarde : lunette de protection et photothérapie en cours. Même si je sais que tout cela est nécessaire, je voudrais tout lui enlever d'un coup et sortir d'ici. Mais je ne le ferai pas.

L'infirmière me résume la nuit de Minnie : rien de neuf sous le soleil! (ou les lampes, c'est comme vous voulez!). Quelques désaturations qui ne nécessitent pas d'assistance et un teint ictérique qui tend à diminuer. L'état de Minnie est stable.

Séance d'allaitement puis retour sous les lampes. Une prise de sang sera faite plus tard pour nous dire si la jaunisse tend à régresser et si nous pouvons (encore une fois) cesser la photothérapie.

C'est la deuxième fois que je vis l'hospitalisation d'un bébé prématuré. Malgré cela, je ne m'y habitue pas. Vivre à l'hôpital c'est être confronté à la solitude et (donc) à mes pires angoisses.

Je mange seule, je dors seule... je parle (presque) seule.

Je connais les employés par leur nom, je reconnais les autres parents de l'unité où Minnie est hospitalisée ainsi que leurs histoires. Une solidarité s'installe tranquillement. Les mots d'encouragements et les regards compatissants aussi. Dans nos regards, une seule interrogation : mais quand sortirons-nous donc d'ici?

Je suis chanceuse, j'ai un bon réseau de soutien et beaucoup d'amis pour continuer à m'encourager. Je ne suis pas en détresse psychologique, mais si cela advenait, j'aurais de l'aide rapidement. Je dois toutefois admettre une chose : Minnie va bien et sortira avant bien des bébés présents à l'unité néonatale en ce moment.

Pour certains, 9 jours est vite passé. 9 jours à Cuba oui, mais pas 9 jours dans un hôpital. Pas 9 jours à te faire des scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres. Pas 9 jours à avancer de deux pas pour ensuite en faire un de recul. Pas 9 jours à se demander quand diable on pourra remettre les pieds chez soi et serrer TOUS nos enfants dans nos bras.

Par contre, j'ai réalisé que d'être ici c'est vivre dans une bulle fermée. J'hésite même parfois à regarder dehors ou à téléphoner chez moi par crainte de briser cet univers blindé qui me protège de mes émotions.

Je vis chaque heure une à la fois, et j'espère de tout mon cœur que notre séjour achève, que nous pourrons enfin rentrer chez nous et reprendre notre petite vie de famille. Mes enfants et Papa Tupperware me manquent terriblement...

Minnie avec ses lunettes de protection!
**La photothérapie a pu être cessée en fin d'avant-midi!**

samedi 14 décembre 2013

::: Voici Minnie! :::


Huit jours. Huit jours que Minnie est avec nous.

Comme les autres enfants du clan, elle est arrivée un peu trop tôt. Pas suffisamment pour que je sois inquiète au départ, mais suffisamment pour avoir besoin de soins intensifs pendant les premiers jours de sa vie.

Minnie est née à 35 semaines de grossesse. Lors d'un rendez-vous de suivi, j'ai signalé à mon médecin que mes besoins en insuline avaient grandement diminué au cours des 48 heures précédentes. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'une mère diabétique (de type 1) doit être très attentive à ses besoins en insuline en fin de grossesse. Souvent, une diminution de plus de 30 % des besoins signifie que le placenta qui nourrit le bébé commence à vieillir prématurément. Cela indique souvent que la grossesse doit s'arrêter afin d'éviter une mort in utéro.

C'est ainsi qu'à 35 semaines de grossesse, avec une baisse de mes besoins en insuline frôlant le 50 % et après plusieurs examens diagnostiques, nous avons pris la décision de procéder à la césarienne.

Au moment de sa naissance, Minnie a malheureusement avalé une gorgée de liquide amniotique. Elle a dû être réanimée à quelques minutes de vie. C'est impuissants que Papa Tupperware et moi avons assisté à la scène. Elle fût ensuite transférée à l'unité néonatale pour être mise sous assistance respiratoire.

Quelques heures de vie...


Pendant plusieurs jours, notre petite a eu besoin de différents types d'assistances respiratoires et de soins en lien avec l'hypoglycémie et la jaunisse du nouveau-né.

Puis, tranquillement, elle a pris du mieux.

Aujourd'hui, 8 jours plus tard, Minnie respire seule, mais a besoin de surveillance. L'immaturité de ses poumons fait en sorte qu'elle manque parfois d'oxygène au niveau sanguin. L'immaturité de son foie a aussi engendré une jaunisse du nouveau-né qui demande (encore!) de la photothérapie. Minnie se prélasse donc sous ses lampes toute la journée afin de faire diminuer son taux de bilirubine sanguin.

Même si la grossesse approchait du terme et que rien ne semblait indiquer que Minnie serait malade à ce point, il semble qu'un accouchement prématuré demeure une situation critique. Certains bébés ont besoin de plus de soins que d'autres et Minnie fait partie de cette catégorie.

Aujourd'hui, 8 jours plus tard, je peux vous dire que malgré le fait que nous sachions que la vie de notre fille n'est plus en danger, nous demeurons inquiets et avons excessivement hâte de la ramener à la maison.

Fiston, Princesse et Bébé Tupperware ont très hâte de rencontrer leur petite sœur et les photos ne leur suffiront bientôt plus.

Fiston, que je croyais bien vivre la situation, démontre des signes d'irritabilité et d'anxiété importants. Ses routines sont chambardées et il s'adapte difficilement à tous ces bouleversements. Il est temps que notre séjour à l'hôpital se termine et que notre famille soit enfin réunie. Mais comme l'état de Minnie demeure légèrement instable, notre clan devra faire preuve de patience... et de résilience.

Voici Minnie!
N'est-elle pas la plus jolie?
:)

lundi 18 novembre 2013

33 semaines


33 semaines. Si tout va bien, encore 3 semaines et Minnie sera avec nous.

Pour la majorité des femmes, une grossesse dure 40 semaines. Ici, ça n'a jamais été le cas. Les descendants se sont tous pointés un peu plus tôt. Fiston est arrivé à 37 semaines, Princesse à 36 et Bébé à 34. Cette fois-ci, j'espère sincèrement que Minnie restera au chaud jusqu'à 36 semaines. Notre expérience avec Bébé Tupperware avait été difficile, car malgré son poids impressionnant (10lbs!), il avait eu besoin des soins pendant 2 semaines à l'unité de soins intensifs de néonatalogie. Et pour être honnête, avec 3 enfants à la maison, je trouverais vraiment difficile de devoir rester à l'hôpital aussi longtemps... surtout pendant la période des fêtes.

Le compte à rebours est donc officiellement commencé. La valise de Minnie est prête et la mienne... la mienne sera prête un jour. (Je procrastine!)

Fiston Tupperware parle de plus en plus de Minnie. Il a bien hâte de voir si elle aura les cheveux bruns ou blonds, si ses yeux seront bruns ou bleus. Il ne prévoit pas changer de couches, mais s'offre pour bercer sa petite sœur si elle pleure. Sa plus grande inquiétude est de savoir si nous continuerons de nous occuper de lui après l'arrivée du bébé. Étant le plus grand de nos enfants, il craint qu'on lui demande d'être plus autonome et de comprendre que le bébé aura besoin de beaucoup de soins. Tous les jours, nous faisons de notre mieux pour le rassurer, mais aucun mot ne viendra à bout de son anxiété. Nous devrons lui prouver qu'il ne perdra pas sa place.

Princesse quant à elle, parle peu de sa petite sœur. Elle préfère aller dans la chambre fraîchement décorée et regarder les petits articles de bébés. Elle s’assoit aussi souvent près de moi et caresse mon ventre dans l'espoir d'un mouvement, d'un coup de pied ou d'une petite vague. Souvent, elle me montre des poupées qu'elle donnera en cadeau à sa sœur à sa naissance. Son choix n'est pas définitif encore, mais elle me promet que ça viendra!;)

Pour sa part, Bébé Tupperware parle du bébé tous les jours, me rappelant de NE PAS le prendre dans mes bras parce que je risquerais de faire mal au bébé. Il répète qu'il saura s'occuper du bébé en changeant des couches et en lui donnant son bain, que de toute façon il est grand maintenant et qu'il sait prendre soin d'un « bébé-fille ». Bien sûr, il me rappelle à quelques reprises qu'il aimerait bien avoir un « bébé-garçon », mais évidemment, cela n'arrivera pas.

Tranquillement, l'idée de l'arrivée du bébé fait son chemin dans l'esprit et le cœur de nos enfants. La chambre est prête, les couches sont achetées, les vêtements et la literie sont lavés et prêts à accueillir Minnie.

33 semaines. Encore (au moins!) 3 semaines et Minnie sera avec nous. Elle sera notre cadeau de Noël à tous. Un cadeau désiré et attendu. Un cadeau qui écourtera nos nuits, mais qui viendra boucler la boucle de notre belle famille.

lundi 14 octobre 2013

Prendre son mal en patience (ou l'art de tirer une leçon de l'expérience)


27 semaines de grossesse. Moins de la moitié à faire. La chambre de Minnie n'est pas prête, mais je sais que nous arriverons à finaliser le tout avant son arrivée. En fait, nous devions finaliser le tout ce weekend, mais dans la vie, nous ne contrôlons pas tout. C'est ainsi qu'en début de semaine dernière, mes plans ont pris le champ gauche et je me suis retrouvée à l'unité des naissances de l'hôpital.

Pas de contraction, pas de rupture de membranes, pas de saignement, mais beaucoup de douleur abdominale. Suffisamment en fait pour que je ne puisse plus rester à la maison.

Après une brève évaluation, le diagnostic est clair : colique hépatique. Le traitement : la chirurgie pour retirer ma vésicule biliaire. Ce que j'en pense : pas certaine que je trouve cela très très drôle et pas certaine non plus que je suis rassurée de subir cette chirurgie alors que Minnie dort tranquillement dans mon ventre.

Malheureusement, pas d'autres choix. Dès qu'une place en salle d'opération se libère, je passerai sous le bistouri. Que ça me plaise ou non. Et en fait, on se fou un peu que ça me plaise ou non... Minnie risque de trouver bien plus difficile une complication de colique hépatique comparativement aux effets indésirables de la chirurgie.

C'est ainsi qu'après 72h de jeûne et beaucoup de douleur, j'ai pris le la route vers la salle d'opération, confiante que tout irait bien.

Pendant la chirurgie, il y eut beaucoup de contraction et de chute de pression. Minnie a tenu le coup, mais nous a fait comprendre en post-opératoire qu'on ne devait pas lui refaire le coup. Son petit cœur a ralenti et j'ai eu peur de la perdre.

Les 48 h qui suivirent la chirurgie furent très difficiles. Beaucoup de douleur, des contractions, un système urinaire maternel qui ne répond plus aux commandes (oui oui! Ça arrive même à 32 ans!) et un moral dans les talons : vais-je donc finir par sortir d'ici? Ajoutez à cela que mes enfants me manquaient terriblement et vous comprendrez que mes dernières journées n'ont pas été remplies de sourires et de joie de vivre.

Malgré tout, j'ai pris mon mal en patience. J'ai respiré un bon coup et j'ai tenter de rationaliser mon expérience. Bien sûr, le temps est long à l'hôpital, mais ici, j'ai la possibilité de dormir quand je suis fatiguée, de manger quand j'ai faim et il y a quelqu'un de payer pour faire l'entretien ménager! Quoi demander de plus?;)

Je sors bientôt. Sous peu, je serai de retour à la maison avec mes amours et Minnie pourra prendre les 10 prochaines semaines pour grandir et se développer au chaud dans ma bedaine. Et quand elle sera assez grande, je lui dirai à quel point je l'aimais déjà avant même de l'avoir tenu dans mes bras et à quel point j'aurai eu peur de la perdre un jour d'octobre un peu frisquet.




*Notez que nous sommes maintenant de retour à la maison et que tout va bien. La vie reprend son cours... :)

mardi 10 septembre 2013

Un cadeau pour Minnie Tupperware


Ce weekend, nous avons célébré l'anniversaire de Fiston Tupperware. Nous avons reçu famille et amis afin de souligner son 8e anniversaire. En plus du traditionnel gâteau et des traditionnels cadeaux, j'ai voulu profiter de l'occasion pour souligner un autre évènement important.

Avec nos horaires chargés, il ne nous arrive pas fréquemment de pouvoir avoir tous les membres de la famille réunis au même endroit et au même moment. C'est pourquoi c’était le moment idéal pour présenter une demande bien spéciale.

Avant que Fiston n'ouvre ses cadeaux, il devait remettre une lettre importante à un couple présent pour son anniversaire. Une lettre écrite par nous, ses parents, avec l'aide de quelqu'un de petit, mais de très important  : Minnie Tupperware.

En effet, nous avons choisi cette soirée pour demander à des gens que nous aimons s'ils accepteraient de devenir le parrain et la marraine de notre Minnie. Nous n'avions pas avisé que nous présenterions la demande ce soir-là alors l'effet de surprise fût réussit.

Après avoir lu la demande à voix haute, c'est avec beaucoup d'émotion que Francis et Laurence (le cousin de Papa Tupperware et sa conjointe) ont accepté le rôle que nous leur demandions d'endosser. Notre Minnie aura donc auprès d'elle des gens qui l'aimeront presque autant que nous et cela, pour le reste de sa vie.

Je sais que bien des gens croient que les rôles de parrain et de marraine n'ont plus leur place en 2013. Pour ma part, je crois au contraire qu'ils sont importants. Je crois que c'est d'offrir à notre enfant une relation privilégiée entre lui et des gens qui ne sont pas ses parents. C'est lui offrir une place où il se sentira aimé et où il pourra se réfugier quand ses parents ne lui suffiront pas.

Pour certains, c'est pour les cadeaux de Noël ou d'anniversaire. Pour moi, c'est le cadeau d'une relation précieuse qui appartient à l'enfant et qu'il n'a pas à partager avec ses frères et sœurs. C'est sa première place à lui, entre deux adultes qui l'aime pour ce qu'il est, sans condition.

Alors depuis samedi, nous ne sommes plus deux parents à attendre l'arrivée de Minnie, mais bien deux parents, un parrain et une marraine!

Merci Laurence et Francis!
:)

jeudi 15 août 2013

Euphorie chez les Tupperware!


Il y a de ces moments dans la vie où l'on vient à croire que rien de bon ne nous attend à la croisée des chemins. Que nos efforts ne valent rien, que la persévérance n'est qu'une utopie inventée pour ne pas perdre espoir et mourir.

Puis, vient une de ces journées qui vous redonne espoir et vous laisse croire que le meilleur est à venir, que l'avenir vous appartient et que plus jamais vous ne laisserez la noirceur vous envahir.

Aujourd'hui fût une de ces journées.

Ce matin, alors que j'étais au travail, j'ai reçu un appel que nous attendions avec impatience (et beaucoup d'espoir!). La nouvelle directrice de Fiston m'a contactée afin de m'annoncer qu'elle accordait une place au service de garde à notre garçon, et ce, sans restriction. Elle m'a aussi annoncé qu'elle se chargeait de mettre en place des services pour les enfants des classes de TRP. Elle a parlé d'équité.

Quand j'ai raccroché, j'avais les jambes molles et le cœur qui battait la chamade. J'ai tout de suite annoncé la nouvelle à Papa Tupperware qui était bien content de la tournure des événements. Je crois qui espérait que les choses se règlent sans scandale. Me connaissant, il savait que je n'accepterais pas un refus sans livrer une dernière bataille!

Une fois l'euphorie passée, j'ai eu envie de pleurer, mais je n'y suis pas arrivée.

Ensuite, j'ai quitté le bureau pour me rendre à mon rendez-vous le plus important de la journée : mon échographie de morphologie pour Mini Tupperware. J’ai rejoint Papa Tupperware à l'hôpital où nous avons encore une fois pu voir notre bébé. Malgré le fait que ce soit la quatrième fois que nous vivons l'expérience, nous demeurons chaque fois fébriles.

Ma grossesse va bien, je me porte bien (bon, malgré un diabète de type 1 à contrôler et une vésicule biliaire qui devra peut-être être retirée avant ma 28e semaine de grossesse!) et Mini va bien. Par contre, nous devrons changer son nom. Ce ne sera plus Mini, mais bien Minnie Tupperware puisque nous avons eu la confirmation d'une belle fille en santé! Ai-je besoin de vous dire que Princesse Tupperware est très heureuse de la nouvelle?;)

Alors voilà.

Parfois, la vie nous fait vivre des épreuves que l'ont croit insurmontables et qui nous poussent dans les zones les plus sombres de notre être. Puis, vient la résilience et la capacité à vivre les choses une à la fois et à accepter qu'il y aura toujours quelques journées sombres, mais que se sont elles qui nous font le plus apprécier celles remplies de lumière!

Image internet