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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

jeudi 30 janvier 2014

Celle que je voulais être...


Quand j'ai eu Fiston Tupperware, j'avais une image très claire de ce que je voulais être comme maman.

Je voulais être attentive, douce, calme et présente tant physiquement que mentalement.

Je voulais être celle qui soigne les blessures, qui sèche les larmes, qui conduit aux activités, qui donne le bain tous les soirs et qui raconte l'histoire avant le coucher.

Je voulais cuisiner des collations pour les amis de la garderie, accompagné aux sorties éducatives et devenir bénévole à l'école.

Je voulais être celle qui fait les lunchs, qui prépare les sacs à dos, qui vérifie le calendrier scolaire et qui n'oublie jamais la journée jouet.

Je voulais être celle sur la ligne de côté qui tend les bouteilles d'eau, encourage avec ardeur, félicite les réussites et réconforte les petits cœurs brisés par la défaite.

Je voulais être celle qui répond lorsqu'on l'appelle, qui accourt dès qu'on la réclame et qui règle les petits et gros dossiers de la vie de ses héritiers.

Je voulais être celle qui, peu importe l'heure du jour ou l'orientation du vent, serait tirée à quatre épingles et prête à affronter toutes les éventualités.

Puis... j'ai découvert la réalité.

Je suis une maman.

J'ai le droit d'être impatiente quand j'ai répété la même consigne 212 fois.

J'ai le droit de donner congé de bain le vendredi parce que mon dos a parfois besoin de repos et que personne n'est jamais mort d'un congé de bain!

J'ai le droit de ne pas lire d'histoire tous les soirs parce qu'aller se coucher après avoir écouté la télé collée ce n'est pas pécher.

J'ai le droit de mettre des pattes d'ours du commerce dans le lunch de mes enfants si je suis trop fatiguée pour allumer le four et popoter.

J'ai le droit de ne pas être partout tout le temps pour mes enfants.

J'ai le droit de prendre du temps pour moi et de parfois confier les soins de mes descendants aux gens qui nous entourent.

J'ai le droit d'être humaine et de ne pas trop savoir ce que je fais, où je m'en vais et comment tout cela va finir.

J'ai (surtout) le droit de revoir le genre de mère que j'ai vraiment envie d'être.

Parce qu'à force de vouloir être parfaite, j'ai (presque) fini par oublier le plus important : apprendre le bonheur à mes enfants.



lundi 27 janvier 2014

Les muffins


5 h du matin. Je m'ouvre un œil. Puis deux. Puis je regarde à nouveau le réveil. Je sais que quelque chose de merveilleux s'est produit cette nuit : Minnie a dormi toute la nuit.

J'entre tranquillement dans sa chambre. Elle dort toujours. Malheureusement pour elle, je dois la réveiller. (Je vous épargne les détails, mais disons qu'avec l'allaitement Minnie doit boire rapidement sinon Dolly Parton pourra aller se rhabiller!).

Je me dirige avec elle vers le salon. Qu'est-ce que j'y trouve? Fiston Tupperware coucher en boule sous la table de salon placé dans un coin sombre. Il me regarde et hésite à sortir. Comme je viens de me réveiller, j'ai un peu de difficulté à comprendre ce qui est en train de se passer.

Une fois sortie de sa cachette, il m'explique qu'il n'a pas dormi de la nuit, qu'il s'est réveillé vers 1 h du matin et qu'il n'est pas retourner se coucher. Il semblerait qu'il n'ait pas jugé bon de nous réveiller. JE le retourne donc dans son lit avec l'ordre de dormir IMMÉDIATEMENT! (Oui oui! Je suis caporale à mes heures!). Bien sûr, cela n'arriva pas.

Après avoir allaité Minnie, je me dirige vers la cuisine où j'avais laissé 6 beaux muffins à l'avoine. Et là, que vois-je?? Et bien 6 muffins dénudés de leur dessus! C'est un carnage. Les moules où il y avait des muffins sont saccagés, il y a des miettes partout sur le plancher et clairement, j'ai la moutarde qui me monte au nez!

Et là... j'ai explosé. J'ai senti la colère montée combinée à une grosse grosse dose de découragement. Mais à quoi avait-il donc pu penser?? Ne pas dormir de la nuit, se cacher sous une table de salon et (la cerise sur le sundae!!) saccager les muffins prévus pour la collation d'aujourd'hui!

J'ai crié après Fiston ce matin. J'ai fait tout un cas des 6 muffins, sur le manque de respect, sur son incapacité à prendre une SEULE bonne décision, sur son égoïsme sans limites, sur son manque de jugement... et j'en passe!

Puis, encore rouge de colère, j'ai ajouté la menace ultime : Fiston avait intérêt à faire un sans faute à l'école sinon sa soirée serait un enfer! JE lui ai promis de le priver de télé, de le confiner à sa chambre, de... je ne sais même plus ce que je lui ai promis.

L'autocontrôle quand on a un enfant comme le nôtre est primordial. Ce matin, je n'en ai pas eu. Pas du tout même. Et même si j'essaie de me trouver une excuse, je n'y arrive pas. Ni la fatigue, ni le découragement ne justifient la réaction que j'ai eue. J'aurais dû respirer par le nez et attendre que ma colère diminue. J'aurais dû laisser Papa Tupperware gérer la situation. J'aurais dû réfléchir avant de parler. J'aurais dû... mais je ne l'ai pas fait.


vendredi 24 janvier 2014

Le sommeil, le nerf de la guerre!


Il y a deux ans, je vous parlais (ici) même des troubles du sommeil de nos garçons. Fiston Tupperware faisait de l'insomnie et Bébé Tupperware aussi.

Tranquillement, les choses se sont replacées. Bébé Tupperware a finalement fini par faire ses nuits et Fiston aussi. Nous avions retrouvé un minimum d'équilibre de sommeil Papa Tupperware et moi.

Puis, est arrivée Minnie.

Depuis retour de l'hôpital de Minnie, les nuits sont difficiles. Bien ŝsûr, j'étais prête à me lever aux 2-3h pour allaiter notre fille. Je savais que je serais sans doute fatiguée, mais je vivais bien avec cela. Le hic... et bien le hic c'est que Fiston a recommencer à faire de l'insomnie.

En effet, il se pointe le bout du nez dans le salon ou dans notre chambre 2 ou 3 fois par nuit sous prétexte qu'il n'est plus fatigué! Et comme il est anxieux et qu'il vit encore avec plusieurs peurs, il réveille Bébé Tupperware chaque fois. Il entraîne son frère avec lui dans la maison aux petites heures du matin.

Résultat? Un Bébé Tupperware fatigué et irritable, un Fiston Tupperware encore plus fatigué et encore plus irritable et une Maman Tupperware... qui ne sait plus trop quoi faire!

Le pire dans tout cela est que ça fait plusieurs semaines que le manège dure. La différence est qu'avant, Fiston réveillait Bébé Tupperware, mais ils restaient tous les deux en bas, dans leur chambre! Nous ne savions donc pas pourquoi nos deux garçons étaient si fatigués.

Fiston Tupperware est anxieux. Il déteste être seul dans sa chambre et réquisitionne toujours de l'accompagnement pour aller y chercher quelque chose ou pour y rester. Son anxiété est à son apogée en ce moment, engendrant ainsi encore plus de peurs et de situation de panique.

Afin d'éviter que Bébé Tupperware ne s'épuise, j'ai donc installé Fiston dans la chambre de Princesse Tupperware la nuit dernière, envoyant ainsi notre fille aînée dormir au sous-sol avec son frère cadet. Résultat : Bébé Tupperware a dormi toute la nuit et est d'humeur joyeuse, Fiston Tupperware ne s'est réveillé qu'une seule fois et a pu se rendormir à mes côtés de 5 h à 6 h 30 et Minnie... Bien Minnie a continué à boire aux deux ou trois heures toute la nuit (à mes côtés, car il semble que sa couchette soit pleine d'épines!!).

Nous attendons sous peu un retour d'appel de la clinique de pédopsychiatrie afin de débuter une médication temporaire et ponctuelle afin de faciliter les nuits de notre grand garçon. D'ici là, nous tentons de faire tranquillement diminuer son anxiété et d'être présents quand ses peurs s'installent et ne le quittent plus.

Comme le dirait bien des mères : Le sommeil, c'est le nerf de la guerre!

                              

dimanche 19 janvier 2014

::: Des surprises qui font plaisir! :::


J'ai grandi dans une famille monoparentale. Une maman. Un revenu. Peu de réseau. Pas de ressource.

Ma mère travaillait 40h/semaine comme infirmière auxiliaire. S’ajoutait à cela les heures de voyagement en bus et en métro, puisqu'évidemment, elle n'avait pas de voiture.

Quand je suis devenue diabétique, ce fut difficile. Autant pour moi que pour ma mère. En plus d'assumer les dépenses régulières, ma mère devait en plus s'assurer que je ne manque jamais de matériel médical. Malgré des assurances collectives qui couvraient une partie des dépenses, il a tout de même fallu que ma mère modifie nos habitudes de vie afin de boucler les fins de mois. Les surprises se faisaient donc très rares dans mon enfance. Pas de jouets ou de friandises achetés pour le plaisir de faire plaisir, pas de petites gâteries trouvées sur mon lit à mon retour de l'école. Lorsque ma mère voulait me faire plaisir, elle remplaçait certains morceaux de vêtements usés.

Bien sûr, une partie de moi a appris à apprécier ce que j'ai, mais l'autre côté aurait bien voulu que j'aie eu une enfance un peu plus douce. Je ne croyais pas avoir souffert de tout cela, mais depuis la naissance de Fiston Tupperware je réalise que les privations reliées au budget limité de notre famille ont laissé des traces que je ne peux ignorer.

Ainsi, quand Papa Tupperware et moi avons pris la décision d'avoir notre premier enfant, je me suis promis que je leur organiserais régulièrement de petites surprises qui viendraient égayer leurs journées.

C'est ainsi que régulièrement, je gâte mes enfants. De petits trucs du magasin du dollar, des sorties privilèges ou encore des récompenses qui ne coûtent rien, mais qui leur font plaisir (choisir le film du vendredi, écouter un film dans notre lit, choisir le repas du souper en sont quelques exemples). J'aime aussi leur offrir de petites douceurs comme des desserts-surprises, des friandises et (bien sûr!) des KinderMD Surprise. Chaque fois, mes enfants sont contents et plutôt reconnaissants. Ils connaissent la chance qu'ils ont de grandir dans une famille où l'on peut se permettre de se gâter à l'occasion. (Ceci dit, cela ne les empêche pas de « quémander » plein de trucs quand on va dans les centres d'achat!)

Et vous savez quoi? Quand j'offre un KinderMD Surprise à mes enfants, j'en offre aussi souvent à ma maman. Parce qu'elle aussi a droit à un peu de douceur et parce que c'est ma façon à moi de lui montrer que je sais les efforts et les sacrifices qu'elle a dû faire pour m'élever seule.

Cette semaine, j'ai offert des œufs KinderMD Surprise à mes enfants. Je leur ai aussi demandé de choisir des amis à qui en offrir afin de découvrir le plaisir de faire plaisir.

À l'intérieur de chaque œuf spécialement identifié KinderMD Surprise, un NIP sera gravé sur le jouet ou inscrit sur le dépliant qui se trouve dans la coquille de plastique. Leurs amis (avec l'aide d'un adulte!) n'auront qu'à se rendre sur la page Facebook deKinderMD Canada, d'aimer la page, d'inscrire le NIP et de cliquer sur « Valider votre NIP ». Il y a plusieurs prix à gagner dont une FIAT 500 POP, deux voyages à Orlando, plus de 27 000 sorties familiales au cinéma et 201 000 friandises KinderMD gratuites.

Alors qui sait, peut-être ferons-nous des chanceux parmi nos amis! Et n'oubliez pas que vous aussi courez la chance de gagner l'un de ces prix à l'achat d'un œuf KinderMD Surprise spécialement identifié pour vous (oui! oui!) ou l'un de vos enfants!


Photo : Concours chez Kinder! :) #MamanKinder #KinderMom

Et vous, que faites-vous pour surprendre vos enfants?


« Divulgation : Je participe à la campagne des mamans KinderMD et, en échange, j'en retire quelques avantages. Les opinions émises sur ce blogue sont les miennes. »

mercredi 15 janvier 2014

La vie avec Fiston Tupperware


La vie avec Fiston Tupperware c'est un peu comme faire les montagnes russes 2 à 3 fois par jour, beau temps mauvais temps... et même si vous avez déjà mal au cœur. Entre les tours, vous profitez de votre journée, du soleil et de la barbe à papa, mais au moment d'embarquer dans la voiturette, vous ne savez pas si vous survivrez aux multiples descentes et remontées.

La vie avec Fiston Tupperware, c'est dire tranquillement adieu à la spontanéité qui vous habite parce qu'il faut tout planifier et coordonner. Impossible de spontanément décider de faire des biscuits aux brisures de chocolats le dimanche matin parce que s'il vous manque de la farine il vous sera impossible d'aller en chercher en vitesse avec tous vos enfants.

La vie avec Fiston Tupperware c'est devoir réfléchir à chaque mot que vous direz, à chaque action que vous porterez. C'est devoir faire preuve de plus d'autocontrôle que le commun des mortels et de canaliser vos propres émotions afin de ne pas devenir votre propre ennemi.

La vie avec Fiston Tupperware, c'est de travailler fort chaque jour pour maintenir le lien qui vous unit à votre enfant et de le voir s'effriter sans crier gare au gré des crises et des colères. C'est continuer de travailler fort même si parfois, le soir avant de vous endormir, vous savez que vous repartirez à zéro le lendemain matin.

La vie avec Fiston Tupperware, c'est de voir son ego de parent réduit à néant à grands coups d'injures et de cris. C'est parfois en arriver à se dire que même si on est un bon parent, on ne le sera jamais assez pour cet enfant que l'on n’arrive pas à comprendre et à encadrer. C'est fermer les yeux et se dire qu'à nous détester ainsi, il finira sûrement par tout détester de la vie, à détester sa propre vie.

La vie avec Fiston Tupperware c'est de prendre chacune de ses réussites et d'en faire une fête parce que les échecs font tellement mal qu'ils brouillent même nos souvenirs des petits bonheurs. C'est encourager, féliciter et mettre l'emphase sur ce qui est bien, en sachant qu'il aura tout oublié le lendemain.

La vie avec Fiston Tupperware, c'est parfois craindre l'avenir, son avenir. C'est de refuser de lire les statistiques pour garder l'espoir que notre enfant n'en fera pas partie. C'est espérer que chacune de nos interventions aura réussi à faire de lui un être équilibré et heureux et essayer de le visualiser comme un adulte accompli plutôt que comme un adulte accablé.

La vie avec Fiston Tupperware c'est de continuer à l'aimer... sans avoir la garantie que cela sera suffisant.

La vie avec Fiston Tupperware... c'est ainsi qu'elle se vit.



dimanche 12 janvier 2014

Tics et panique!


Comme parent, il faut parfois (lire souvent!) faire preuve de beaucoup de patience.

Lorsque nos tout-petits développent leur autonomie, on doit les laisser faire, même si faire les choses nous-mêmes prend (définitivement) beaucoup moins de temps. Lorsqu'ils commencent l'école, on doit les accompagner dans leurs apprentissages et tenter de leur expliquer les notions plus difficiles à intégrer. Dans leur relation avec les pairs, on doit les laisser expérimenter et vivre des conflits pour ensuite leur (ré)expliquer patiemment qu'il faut parfois mettre de l'eau dans son vin afin de préserver un minimum d'harmonie dans nos relations.

Avoir des enfants, c'est accepter qu'il faille les encadrer et souvent répéter les mêmes consignes et les mêmes concepts (ad vitam æternam si vous voulez mon avis!). C'est ainsi pour tous les parents! Jusqu'à présent, je crois que nous avons su faire preuve de patience avec nos enfants. Jusqu'à présent...

Récemment, Fiston à développer un tic plutôt agaçant. Il se racle la gorge de façon très excessivement bruyante, et ce aux 2 minutes. Au début, c'était plutôt léger, mais le tic s'est graduellement intensifié au point où cela perturbe le climat de classe et parfois celui de la maison.

Nous avons tenté de lui en parler subtilement, de lui offrir des pastilles, des sirops ainsi que des boissons afin d'apaiser sa toux, mais sans succès. Puis, comme son tic est très sonore et qu'il dérange les gens autour de lui, Fiston a commencé à angoisser. Ne sachant pas comment arrêter de tousser, il se met à hyperventiler au point de croire qu'il est sur le point de perdre conscience. En langage clair, son tic l'amène a faire des crises de panique.

À ce jour, il en fait deux. Deux dans la même semaine. Deux qui m'ont laissée sans mot, sans intervention, sans solution.

Une fois à la maison, j'ai réalisé que le tic de Fiston nous rendait tous un peu impatients, intolérants, ce qui n'aide en rien à faire diminuer son anxiété. Lors de sa crise de panique, j'ai senti que j'étais impatiente avec lui. Je ne savais pas quoi faire ou quoi lui dire pour l'apaiser. Je n'ai pas su être douce et compréhensive. J'ai plutôt été froide et distante, enchaînant les « inspire par le nez, expire par la bouche » de façon mécanique. Une fois la crise passée, je me suis dit que je ne saurais pas gérer cela, que si cela devait arriver souvent, je ne saurais pas rester calme et patiente, que je finirais par me fâcher parce que cela m'agacerait.

Il n'y a pas eu de récidive de crise de panique depuis la semaine dernière. Je ne sais pas s'il y en aura d'autre, mais une chose est certaine, nous devrons encore une fois faire preuve de beaucoup de créativité pour arriver à gérer ce type de situation qui, je vous le dis en toute honnêteté, me mets mal à l'aise au plus haut point. J'espère réussir à trouver en moi la force et la patience nécessaire pour aider mon fils à faire diminuer son anxiété et à gérer cette nouvelle différence qui, disons-le, est maintenant audible par tous ceux qui l'entourent.


lundi 6 janvier 2014

La fin du congé ::: Le retour en classe de Fiston Tupperware


Les vacances sont (ENFIN!!!) terminées. Demain, Princesse et Fiston Tupperware retournent en classe et Bébé Tupperware à la garderie. Demain, j'aurai ma première vraie journée en tête à tête avec ma Minnie.

D'un côté, j'angoisse. De l'autre, je me réjouis.

J'angoisse parce que Fiston retourne à l'école. Depuis que nous l'avons retiré de l'école en décembre, il va mieux. Il reste toutefois fragile. Il n'a pas fait de crise majeure pendant la période des fêtes, il collabore somme toute plutôt bien à la maison et est certainement moins anxieux qu'il y a quelques semaines. Malgré tout, on sent sa fragilité, ses craintes, ses appréhensions.

Aujourd'hui, j'ai eu la chance de parler avec la directrice de l'école de nos enfants. Nous devions discuter de la façon de procéder demain afin que le retour se fasse dans la joie et l'allégresse. (Vous sentez l'ironie n'est-ce pas?) Par chance, la directrice de l'école de Fiston fait partie de ces gens qui sont passionnés par leur travail et par le bien-être des enfants (en difficulté ou pas!), faisant d'elle une intervenante avec qui il est constructif de travailler. Nous avons donc convenu que Fiston revenait en classe. Point final. Pas de conséquences, pas de parallèle, pas de sermons qui ne finissent plus, pas d'exclusion de notre garçon. Il retourne en classe comme les autres, le cœur et la tête remplis de choses à raconter sur ses vacances de Noël.

Après notre discussion, la directrice a pris le temps de parler quelques minutes avec Fiston, le rassurant sur son retour prévu le lendemain. Quand ils eurent terminé, Fiston m'a remis le téléphone avec un grand sourire. Je ne lui ai pas posé de question. J'ai rangé le combiné et j'ai attendu. Quelques heures plus tard, Fiston m'a dit ceci : « Tu sais Maman... Madame A. et Madame J. ont hâte de me revoir. J'ai hâte d'aller à l'école demain. » Pas un mot de plus.

Demain, Fiston retourne en classe. Pour lui, ce sera un nouveau départ, la chance de prouver qu'il va mieux et qu'il est prêt à fournir les efforts nécessaires pour être maintenus en classe comme les autres élèves. Demain, je retourne à l'école un enfant qui va mieux, un enfant disponible pour apprendre, un enfant presque comme les autres.

Et demain, je me réjouis parce que je pourrai tranquillement profiter de ma Minnie pendant que mes plus grands vaquent à leur vie d'enfant.





samedi 4 janvier 2014

::: Retour à la maison et adaptation :::


4 janvier. Minnie a 4 semaines. Nous sommes de retour à la maison depuis près de 2 semaines. Nous avons eu la chance de fêter Noël en famille et de pouvoir profiter de notre petite fille pendant les vacances.

Le temps des fêtes est une période très occupée au travail de Papa Tupperware. Il est donc souvent absent, me laissant gérer la maisonnée. Avec la période de vacances, j'ai eu un peu peur de ne pas survivre. Je craignais la fatigue induite par le manque de sommeil ainsi que les crises de Fiston qui, avant les fêtes, étaient très fréquentes. Je craignais que Bébé Tupperware réagisse fortement à l'arrivée du nouveau bébé. Je craignais aussi être débordé par les tâches à accomplir, les repas à préparer et les routines à reprendre. Bref, lorsque nous sommes revenus le 23 décembre, je n'étais pas zen du tout! Heureuse, mais pas zen!

Heureusement, tout s'est bien passé. Fiston Tupperware n'a pas fait de crise majeure et les routines ont été faciles à reprendre. Pour ce qui est de Bébé Tupperware et bien, je dois avouer qu'il a quelques comportements qui ne nous sont pas familiers de sa part. En effet, il fait quelques crises de colère par jour et nous tient tête lorsque nous lui donnons une consigne. Toutefois, il est très doux et affectueux avec Minnie. Nous espérons donc que le tout s'estompe tranquillement avec le temps.

Pour ce qui est des tâches et bien... je les fais une à la fois et ce qui n'est pas fait attend au lendemain. Ma maison est certainement un désastre par endroits. J'ai bien tenté de maintenir un peu l'ordre, mais comme j'ai déjà lu quelque part : faire du ménage quand les enfants sont dans la maison c'est un peu comme pelleter pendant qu'il neige!

Finalement, je crois bien que la partie la plus difficile des vacances des fêtes aura été de divertir nos descendants! Avec des températures frôlant le -40, difficile de laisser les enfants aller jouer dehors et impossible de sortir Minnie, alors je vous laisse devinez l'état de mes enfants après quelques jours enfermés à la maison! Une chose est certaine, mes enfants ont acquis une culture cinématographique impressionnante pendant cette période festive!

Mais bon! J'ai décidé d'être indulgente avec moi-même et de lâcher prise afin d'éviter de devenir complètement cinglée!


Et vous? Comment s'est passé le congé des fêtes? Quelles ont été vos activités avec les froids sibériens que dame nature nous a donnés?