Qui êtes-vous ?

Ma photo
Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

dimanche 3 novembre 2013

Les stratégies de la fratrie


Pas facile de gérer les crises d'un enfant, que ce soit à 2 ans ou à 8 ans. Comme adulte, nos coffres à outils de solution se remplissent tranquillement avec l'expérience. Malgré cela, il faut parfois faire preuve de beaucoup de patience pour ne pas sauter les plombs.

Mais qu'en est-il de la fratrie qui doit subir les crises d'un frère aîné ou d'une sœur cadette?

Ici, Princesse Tupperware a développé ses propres stratégies. Quand elle sent que la tension monte, elle se retire dans sa chambre. Elle allume sa radio, y insère un CD et écoute de la musique avec ses écouteurs. Elle accompagne habituellement ce moment d'une période de lecture ou de dessin.

Souvent, Bébé Tupperware vient la rejoindre sur la pointe des pieds. Il grimpe dans le lit de sa sœur avec un livre et se blottit contre elle. Ensemble, ils lisent des livres, écoutent de la musique et se réconfortent mutuellement.

Une fois la crise terminée, ils sortent de la chambre et viennent me voir. Quelques câlins plus tard, le temps est au beau fixe et la journée se poursuit... jusqu'à la prochaine crise (s'il y a lieu bien sûr!).

D'un côté, je suis contente que mes enfants aient trouvé une façon sécuritaire et positive d'échapper aux crises de leur grand frère. Aucun des deux ne semble anxieux ou perturbé outre mesure par les comportements de Fiston. Bien sûr, ils aimeraient certainement que leur frère la mette un peu en sourdine, mais bon... Ils se sont adaptés de façon plutôt adéquate.

Le plus triste est qu'après la crise, Princesse se sent investie d'une mission : celle de me rassurer sur ma qualité de mère et sur l'amour qu'elle me porte. Dans les 30 minutes qui suivent la tempête, elle vient me voir à plusieurs reprises pour me dire que je suis la meilleure mère du monde et qu'elle m'aime à l'infinie. Après une dizaine de câlins, elle se dépêche de ranger sa chambre ou de trouver une activité calme à faire avec Bébé Tupperware. Elle cherche mon approbation, tente de me plaire au maximum.

Je me suis déjà assise avec ma fille pour discuter de ces comportements. Son explication est claire : elle déteste que Fiston me disent des choses méchantes. Elle ne comprend pas comment il peut devenir aussi méchant. Elle dit comprendre qu'il est différent, qu'il n'arrive pas à se contrôler... mais ne trouve pas que de telles méchancetés soient justifiées. Je n'ai rien trouvé à lui répondre.

Je suis une maman comme les autres. J'aime chacun de mes enfants intensément. Je les protège du mieux que je peux, avec les outils que j'ai en mains. Malheureusement, je ne pourrai jamais les protéger des perceptions qu'ils ont les uns des autres. La seule chose que je puisse faire est de les rassurer relativement à mon amour pour eux et à mon désir de toujours prendre des décisions qui sont dans le meilleur de leur intérêt. Je facilite du mieux que je peux leur relation en les accompagnant dans leurs conflits et en les félicitant pour leurs périodes d'harmonie, mais mon travail s'arrête là. Alors pour ce qui est de la qualité de leurs relations dans les années futures, ils devront apprendre à la développer au meilleur de leurs capacités.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire