Ce week-end, pas de surprise : nous avions un horaire chargé!
Tournoi de hockey pour mon grand et compétition de patinage artistique pour ma princesse.
Avant d'avoir des enfants, mon conjoint et moi avions déjà prévu que notre progéniture aurait la chance de pouvoir participer à des activités sportives organisées. Mon conjoint rêvait de hockey pour ses garçons et moi, je me réjouissais à l'idée de faire faire de la danse ou du patin à notre fille. Ces enfants n'étaient pas encore nés que nous voulions pour eux le plus d'opportunités sportives possible.
À trois ans, notre aîné a commencé le karaté et a fait une année de ballet classique. Nous avions laissé tomber l'idée de l'inscrire à des cours de natation puisque sa crainte de l'eau dès son jeune âge nous avait indiqué que nous nous dirigions vers la catastrophe si nous prenions cette direction. Il a fait 2 années complètes de karaté pour ensuite commencer sa carrière de hockeyeur.
Lorsque notre grande a eu un an, elle a fait de la natation pendant plusieurs sessions et elle adorait cela. Un problème d'otites récurrentes nous a obligés à revoir la pratique de cette activité. Nous avons donc décidé de l'inscrire au patinage artistique quelques semaines avant son deuxième anniversaire. Cette activité, en plus de lui permettre de bouger, nous permettait de passer une belle heure par semaine avec notre cocotte puisque c'était un cours parent-enfant. Par la suite, elle a poursuivi le patin et a commencé le karaté récemment.
Bien sûr, ce choix que nous faisons entraîne son lot d'organisation! Entre les cours réguliers, les pratiques en prévision des compétitions et les tournois de villes en villes, nous devons nous ajuster afin de préserver un équilibre sain. Nous devons nous assurer que nos enfants gardent un intérêt sincère pour ces activités et qu'ils ne le font pas uniquement parce que nous l'avons décidé. Nous ne leur demandons pas d'être performant. Nous leur demandons de donner le meilleur d'eux-mêmes et de s'amuser. Et si un soir ils sont fatigués et demandent à ne pas aller à leur activité, nous respectons leur demande. Et si nous sentons un désintérêt, nous changeons d'activité ou prenons simplement une pause. Jusqu'à présent, nos stratégies semblent porter fuit.
Au-delà de l'activité physique régulière, la pratique de sport leur apporte une chose que je considère comme primordiale dans leur développement : l'estime de soi.
Chaque freinage réussi, chaque pirouette exécutée sans tomber, chaque kata mémorisé leur donnent la satisfaction d'être capables d'accomplir des choses. Ma fille pleure parfois lorsqu'elle chute plusieurs fois pendant son cours de patin, mais son sourire radieux lorsqu'elle réussit un nouveau mouvement lui rappelle que chaque effort apporte une récompense qui, une fois acquise, ne pourra jamais lui être enlevée.
Ce week-end, pas de surprise. L'horaire était chargé! Mais au final, à regarder leurs sourires, je ne regrette aucunement nos choix!
Ma fille, médaillée de bronze Catégorie équipe, Étape 1 *Montage effectué avec l'application Red Stamp pour iPhone et rehaussée avec Instagram |
Mon grand garçon, quelques instants avant d'embarquer sur la glace! *Photo modifiée avec l'application Caméra+ pour iPhone. |
Je félicite le fait que tu écoutes tes enfants si leur coeur n'est pas au sport un certain moment.
RépondreSupprimerIl ne faut pas obliger quand la motivation ou l'intérêt n'y est pas. Rien de pire que d'être forcé à faire quelque chose...
Mais je félicite le fait que tu les fasses bouger et que tu leur donnes ce sens à L'effort!!!
Tout à fait d'accord :-) J'ai hâte d'inscrire ma fille à quelque chose et d'aller l'encourager :-)
RépondreSupprimer-stevusb