Je
ne me souviens pas très clairement de mon parcours scolaire
primaire. Je ne me souviens pas précisément avoir déjà fait des
devoirs ou des leçons. Comme Fiston, je retenais l'information à la
vitesse de l'éclair et donc je n'avais pas besoin de travailler très
fort pour obtenir de bons résultats.
Puis,
une fois au secondaire, j'ai poursuivi mes apprentissages sans effort
majeur. Les choses se sont un tantinet corsées une fois en cinquième
secondaire. J'ai dû retrousser mes manches et bûcher comme une
démone pour maintenir ma moyenne générale au-dessus de 90 %.
Puis, il y eu le CÉGEP où j'ai vécu un échec retentissant dès la
première session. Comme toute-bonne TDA-H, j'avais mis tous mes
espoirs sur ma capacité à faire mes travaux à la dernière minute.
Malheureusement pour moi, on ne peut pas résumer un cours de
physique ET de chimie en une seule nuit et sans faire les travaux
pratiques. J'ai fini par me reprendre en mains, mais je suis
définitivement passée à côté de mon parcours scolaire. Je n'ai
pas terminé mes études en sciences comme je l'aurais tant souhaité.
Si
je retiens une chose de tout cela, c'est que dans la vie, rien ne
nous est donné sans effort. Je m'efforce donc d'inculquer cette
leçon à mes enfants, surtout à Fiston Tupperware qui a évidemment
le même profil que moi. Il n'a pas hérité que de la facilité,
mais aussi de la loi du moindre effort qui vient avec.
Jusqu'à
récemment, la période des devoirs n'était pas (trop) pénible.
Cette année par contre, c'est un vrai combat! Les tâches papiers
crayons ne l'intéressent absolument pas. Il refuse de s'appliquer et
remet des travaux de qualité plutôt médiocre. Malheureusement pour
lui, cela ne fonctionne pas du tout avec moi. Nous entrons donc
souvent en conflit, et ce, plusieurs heures par semaines.
Ce
weekend, j'en ai eu assez. Je l'ai laissé faire ses devoirs seul. Si
vous aviez vu le résultat!! J'étais outrée! J'ai dû me ressaisir
et essayer de comprendre ce que cela me faisait vivre à MOI quand
mon garçon agissait ainsi.
J'ai
réalisé que j'étais déçue que mon enfant ne reconnaisse pas
l'importance de s'appliquer dans ce qu'il fait. Fiston n'a pas de
trouble d'apprentissage, il est même très doué, alors pourquoi
refuse-t-il de s'appliquer et de remettre des travaux bien fait?
Après
réflexion, j'ai donc décidé d'élaborer une stratégie gagnante
AVEC mon garçon. Je lui ai offert de planifier avec moi des périodes
d'études et de devoirs qui LUI conviennent. Bien sûr, je
préférerais que nous finissions tous les devoirs en une seule
période, mais il semble bien que cela soit impossible pour lui. Nous
avons donc élaboré un plan complet, que nous avons imprimé et
affiché. J'ai aussi proposé à Fiston d'intégrer l'ordinateur à
la période de leçons afin de combiner l'écriture à la main et le
traitement de texte. Ainsi, il continue de progresser en calligraphie
tout en acquérant de nouvelles connaissances en lien avec
l'utilisation des outils technologiques.
Ne
me demandez pas si notre entente fonctionnera sur tous les points,
mais une chose est sûre, je continuerai d'accompagner mon fils dans
son parcours scolaire, et ce, même si je dois faire preuve de
beaucoup de créativité et de flexibilité afin de maintenir son
intérêt et à susciter ses efforts.
Et
vous? Comment se passe l'heure des devoirs et leçons à la maison?
Avez-vous des stratégies gagnantes à partager?
Depuis septembre, j'ai une routine très rigide pour les devoirs et les leçons (ce que je n'avais pas avant, on faisait tout, rien de plus durant la fin de semaine). Aujourd'hui c'est 30 minutes tous les soirs au retour de l'école et 1 heure le samedi ou le dimanche matin... puis quand je dis 30 minutes, c'est du travail actif. Si ma fille niaise (mon fils a plus de latitude, il est en maternelle), ça ne compte pas. ll faut du travail qui avance. Puis on répète les mots de vocabulaire en attendant l'autobus ou en voiture au retour de l'école...
RépondreSupprimerLa routine est gagnante car ils savent à quoi s'attendre... c'est pu n'importe quand (quand j'ai le goût, quand j'ai le temps)...
Bonne chance!
Moi j'ai toujours eu du mal avec mon grand. Encore aujourd'hui. Il manque de motivation. Et sa soeur, elle nous fait tout le même soir les deux doigts dans le nez :)
RépondreSupprimerMoi je me rappelle trèèès bien d'avoir essayé de retenir les tables des multiplications en 3e année... Ouache! C'était tellement plate! Mais mon père m'a aidée : il m'a montré des méthodes mnémoniques et a pratiqué sans relâche avec moi... Ça a dû lui demander de la patience!
RépondreSupprimerJe n'ai pas de trucs pour vous parce que ma fille a seulement un an... Mais je salue votre sens de l'organisation et votre détermination!