Lundi
matin. Fiston est de bonne humeur. Il enclenche ses routines de façon
autonome et est le premier à terminer de se préparer. Mis à part
les quelques petits accrochages de routine avec sa sœur, tout va
bien.
En
classe, quelques tensions avec un camarade et qui ont nécessité
quelques interventions, mais encore une fois, rien d'inhabituel. La
crise a été gérée par l'enseignante et la TES. Ce n'est pas la
première fois et ce ne sera certainement pas la dernière.
Après
l'école, Fiston est fidèle à lui-même. Il est plus fébrile et a
très hâte de rentrer à la maison. Une fois à la maison, il
s'empresse d'aller jouer dehors. Habituellement, je lui demande de
faire ses lectures, mais quand il me demande d'un air suppliant
d'aller dehors, je ne résiste pas. Il a sa journée dans le corps
lui aussi après tout! Un peu d'air frais ne peut lui faire que du
bien.
Après
une quinzaine de minutes dehors, il revient avec un ami. Ils me
demandent tous les deux s'ils peuvent jouer à l'intérieur.
Habituellement, je refuse. La règle est simple : pas d'ami à
la maison les soirs de semaines. Mais ce soir, j'ai décidé de faire
autrement. Je leur ai donné mon autorisation avec comme seule
condition de ne pas jouer aux jeux vidéo.
Sur
le coup, Fiston n'était pas certain. Lui et son ami ont la même
passion pour les jeux vidéos et Fiston ne savait pas trop si son ami
accepterait de faire autre chose. J'ai donc questionné le petit
voisin sur ses intentions de jeux. Ce dernier accepta de jouer aux
Légo ou aux super héros. Malheureusement, Fiston n'était toujours
pas content. Il était sur le point d'exploser.
Au
moment où j'allais intervenir, une chose fantastique s'est
produite : l'ami de Fiston s'est approché calmement et a
demandé à mon garçon de ne pas se fâcher, de simplement venir
jouer, en ajoutant qu'il y aurait bien d'autres moments où ils
pourraient jouer aux jeux vidéo. Fiston n'a pas protesté. Il est
allé jouer avec son copain. La bombe était désamorcée.
Sur
le coup, je me suis dit que j'aurais peut-être dû punir mon fils
pour sa colère, pour ses cris, mais je me suis retenue. La situation
n'a pas dérapé et les deux garçons jouaient tranquillement dans le
salon avec Bébé Tupperware. Pourquoi chercher les problèmes là où
il n'y en a pas n'est-ce pas?
Je
suis revenue sur l’événement avec Fiston. Il a constaté lui-même
qu'il avait été plus facile pour lui de se contrôler parce que la
demande venait de son ami et qu'il ne voulait pas lui déplaire.
Quand je lui ai demandé pourquoi il n'arrivait pas à faire la même
chose avec moi... il est resté silencieux.
Clairement...
je crois que ce qui s'est passé aujourd'hui me donne une bonne piste
de réflexion sur ce qu'il y a à travailler avec mon fils aîné.
Image internet |
Oh wow… quelle belle réflexion ici! c'est vraiment une belle piste d'intervention. Lâchez pas!
RépondreSupprimerC'est un bon ami que ton fils s'est trouvé. Faut le conserver! et peut-être l'inviter plus souvent à la maison?
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