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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

samedi 27 août 2016

Devine qui vient garder ::: une expérience humaine qui change les gens!


Alors voilà! C'est fait. 

L'émission à la quelle les enfants ont participé a été diffusée. 

Depuis mercredi dernier, nous recevons plusieurs beaux commentaires. Les gens ont été émus par Fiston et Princesse Tupperware. 

Au camping où nous séjournons depuis le début de l'été, des gens nous reconnaissent. Certains nous abordent pour nous parler de ce qu'ils ont vu à la télé. 

Un dame à même abordée Anne-Sophie pour lui dire à quel point elle a été émue et impressionnée par sa personnalite.

Honnêtement, ce serait de mentir que de dire que je ne suis pas fière de mes enfants.  

Lors du tournage, ils ont été authentiques, vrais. Pas de censure. Pas de mensonges. 

Ils ont été à l'image de ce que je tente de leur inculquer depuis leur naissance: sensibles, francs, directs. 

Et un peu comme je tente de le faire sur ce blog depuis 2011, l'émission a permis de démystifier le syndrome de mon garçon.

Je dois toutefois avouer que j'ai été surprise de voir à quel point ma grande fille a pu marquer les gens. Nous avions toujours été ouverts sur son désir de s'affirmer et de pouvoir faire ses propres choix, mais nous sommes heureux de voir que les gens ont ouverts leurs esprits suite à son apparition à la télé. 

En plus de permettre de démystifier certains aspects de notre vie, l'émission m'a permis de constater que tous les efforts déployés depuis des années portent fruit. 

Je suis fière de mes enfants. :)

Un gros merci à KOTV de nous avoir permis de vivre une si belle expérience humaine. 

Un gros merci à Mélanie Maynard d'avoir su prendre soin de mes 4 amours avec autant de finesse et d'humour. 

Un dernier remerciement à Stéphanie Desève, réalisatrice, pour avoir été si présente et à l'écoute de nos besoins. Stéphanie, Anne-Sophie a bien hâte de te revoir! 😉

mercredi 8 juin 2016

Rester unis, pour eux.

Il y a longtemps que je ne suis pas venue ici, trop occupée que je fusse à éteindre les feux qui prenaient naissance dans toutes les sphères de ma vie.

Ma famille a traversé une autre épreuve dans les derniers mois : une séparation. Et bien que je sache que nous ne sommes pas les premiers à emprunter cette route, j'ai trouvé le chemin emprunté peu défriché.

Dans tout le processus, je n'ai gardé qu'une seule chose en tête : mes enfants. Nos enfants.

Nous avons convenu de leur épargner la guerre des parents qui s'entre-déchirent. Nous avons choisi de tenir compte de leur besoin et de toujours être présents tous les deux pour eux.

Malgré tous nos efforts, ça n'aura pas été facile. Tant pour eux, que pour nous.

Toutefois, alors que je m'attendais à une forte réaction de Fiston Tupperware, il est celui qui a le mieux réagi à la nouvelle. J'avais pris la peine de l'avertir le premier afin d'avoir plus de temps à lui accorder en cas de crise majeure.

La crise n'est jamais venue. Certes, il a pleuré. Il a aussi été très en colère. Mais j'ai pris le temps de le rassurer et il a vite compris que la décision prise l'était pour le bien de tous. Il a compris que l'important était que ses parents soient heureux et que si la seule façon d'y arriver était en prenant des chemins différents, c'était la meilleure décision à prendre.

Je crois qu'il a été celui des 4 à me soutenir le plus alors que ce n'était pas du tout son rôle.

Il m'a souvent serrée très fort dans ses bras en me disant que ça allait aller, qu'on allait tous finir par s'adapter.

Princesse et Bébé Tupperware ont eu des réactions diamétralement opposées à ce à quoi je m'attendais. Eux qui sont plutôt « relaxes » ont explosé de colère quotidiennement pendant près de 2 semaines. À l'école, Bébé Tupperware a été sortie de classe plusieurs fois par jour pour des crises de colère et Princesse nous ramenait des « rouges ». À la maison, c'était infernal. Je ne reconnaissais plus mes enfants.

Puis, les choses se sont calmées. On s'est tous adapté.

Nous avons pris les choses une à la fois, nous donnant la chance d'apprivoiser nos nouvelles routines. J'ai appris à faire l'épicerie et à cuisiner. J'ai aussi demandé plus d'aide à mes enfants afin d'arriver à garder un certain ordre dans la maison. Nous avons appris à travailler en équipe.

Malgré tout, ce fut certainement la période la plus difficile de ma vie. Et même si je continuais à travailler et à suivre mes cours à l'université, je finissais mes journées complètement vannées.

Mais j'ai tenu le coup.

Pour eux. Pour moi.




                                                                                                                        Crédit photo: Aude P


  

                                                             Crédit photo: Aude P.


Parce que peu importe ce que l'avenir nous réserve, peu importe que les choses restent ainsi ou finissent par s'arranger, l'important est de rester uni. Les enfants, leur père et moi. Même dans l'adversité.

mardi 5 janvier 2016

Projet 365 ::: Une photo par jour pendant un an

S'il y a une chose de laquelle j'ai peur, c'est d'oublier. Pas d'oublier mes clés ou un rendez-vous, mais bien d'oublier des bouts d'enfance de mes enfants. 

Cette peur, je la contrôle. Elle ne m'empêche pas de vivre, ni de profiter de la vie, mais elle me hante régulièrement. Surtout lors de moments marquants. 

J'ai toujours pris beaucoup de photos de mes enfants. L'arrivée des téléphones intelligents ayant vraiment aidé, je capture presque quotidienne des bouts de vie de notre famille. J'en publie un peu partout sur les réseaux sociaux et j'en conserve dans mon ordinateur. Bien évidemment, je ne les fais pas toutes développer parce que je croulerais rapidement sous des tonnes d'albums photos! 

Cette année, afin de continuer à garder des souvenirs du temps qui passe, j'ai décidé de relever le défi du projet 365. Ce projet consiste à prendre une photo par jour pendant toute une année. 

Voici donc les 5 premières photos de l'année 2016. :)


1er janvier: les descendants  Tupperware avec leurs cousin-cousines lors d'un brunch du nouvel an. C'était la première fois que nous organisions l'événement, mais je crois (et j'espère!) que nous répéterons l'expérience à chaque année et ce pendant plusieurs années. 


2 janvier: Bébé et Fiston Tupperware en mode "Gamer". Permission spéciale accordée parce que mon dos me faisait souffrir et que je n'étais pas en mesure de les emmener glisser. 



3 janvier: Le regard de Minnie Tupperware. 


3 janvier: Fiston roupille sur le divan! Pas facile la période des fêtes pour mon grand anxieux! 


4 janvier: Bébé Tupperware savoure un xième chocolat chaud après une heure de glisse avec Papa!


5 janvier: Princesse Tupperware cuisine des biscuits au beurre d'arachide avec maman après l'école. 

J'adore prendre mes enfants en photo. Je n'ai pas de talent particulier pour la photographie, mais cela m'importe peu. Tout ce qui compte, c'est de pouvoir regarder leur enfance en image et de pouvoir me souvenir de tous ces moments doux passés avec eux. 


Aimez-vous photographier vos enfants? Est-ce que le projet 365 vous interpelle?

Pour plus de photos et d'anecdotes, visitez la page Facebook Maman Tupperware!
Voyez toutes mes publications photo sur mon compte Instagram!

dimanche 3 janvier 2016

La réflexion de Maman Tupperware ::: L'empreinte numérique des Tupperware


Il y a plus de 4 ans, je créais ce blogue. Le but était de parler ouvertement de notre vie avec un enfant différent. À cette époque, nous ne savions pas encore ce que notre fils avait. Nous attribuions tous ses comportements à son TDAH de type mixte.

Puis, au fil des ans, les diagnostics se sont additionnés pour ensuite se préciser.

Aujourd'hui, nous savons que Fiston a un syndrome de Gilles de la Tourette. Nous savons que son TDAH, son trouble anxieux et son trouble d'opposition avec provocation font parti du syndrome. Nous savons aussi que les traitements pharmacologiques aident à diminuer les manifestations de son anxiété et aident à contrôler son TDAH.

Il y a 4 ans, ce blogue me servait de soupape pour relâcher la pression et pour créer des liens avec des gens qui vivent et comprennent notre réalité. Par la publication de mes textes, j'arrivais à mettre des mots sur mes maux. Écrire m'a toujours permis de relativiser les émotions que je vivais face à tous ces diagnostics auxquels nous devions faire face.

Ici, je vous ai parlé ouvertement des difficultés familiales qui viennent avec les problèmes de santé mentale de mon garçon. Je n'avais jamais eu l'intention de me censurer ou de modifier notre réalité pour gagner un lectorat.

Puis, l'an passé, suite à la publication des textes en lien avec le placement volontaire de Fiston en foyer de groupe de la DPJ, je me suis mise à me questionner. D'un côté, je trouvais important de parler ouvertement des vraies choses, de ce que cela impliquait pour notre famille que de devoir vivre avec la différence, les crises et les idées suicidaires. De l'autre, je n'avais pas envie de laisser une empreinte numérique négative de mon enfant. Parce qu'il faut se le dire : ce qui se retrouve sur le NET reste sur le NET.

Ma réflexion fut longue et difficile. Je me demandais si je devais fermer ce blogue en prenant soin de détruire les textes qui s'y trouve. Je me suis aussi demandé ce que dirait Fiston si, dans quelques années, il lisait ces textes et sentait que je ne l'avais pas respecté dans son intimité.

Tout ce questionnement n'était pas anodin. Il m'a forcée à prendre une pause et surtout à prendre du recul. Il était important pour moi de bien faire la différence entre ce que j'avais envie de publier et ce qui était publiable, de décider sous quel angle je continuerais à faire ce que j'aime (continuer d'écrire et de partager) et à quel point j'étais en mesure d'assumer cette décision.

Au terme de ma réflexion, j'ai réalisé que jamais, ici ou nulle part ailleurs, je n'ai dénigré mon enfant. J'ai toujours pris soin de rédiger mes textes en donnant MON point de vue et en livrant mes propres émotions. Après avoir relu plusieurs des 400 textes publiés ici, j'ai décidé de poursuivre ce blogue. Non pas pour gagner en lectorat, mais bien pour partager MA réalité de mère d'un enfant différent. Toutefois, bien évidemment, je prendrai encore plus grand soin de respecter mon garçon en le consultant avant une publication et en lui expliquant mes motivations. Et advenant que je publie un texte plus sensible, je m'assurerai d'être en mesure d'en assumer entièrement les répercussions.

Dorénavant, si Fiston n'approuve pas, je ne publierai pas. Et ce sera ainsi pour Princesse, Bébé et Minnie Tupperware.

L'aventure se poursuit donc pour moi, Maman Tupperware, mais avec une façon de voir et de publier qui sera un peu différente.

Que pensez-vous de ma réflexion? Quelle empreinte numérique laisserez-vous de vos enfants?