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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

dimanche 19 avril 2015

Être le troisième

Être le troisième d'une famille de 4, ce n'est pas toujours facile! Bébé Tupperware en sait quelque chose!

Coincé entre son frère et sa soeur ainée et Minnie, Bébé cherche souvent sa place. 

Trop petit pour suivre les plus grands, mais trop grand pour rester au crochet de maman et papa, il lui arrive souvent de tenter la rébellion!

Il veut aller à vélo avec Fiston, mais ses courtes pattes ne lui permettent pas de suivre la cadence. 

Il veut jouer avec Princesse et ses amis, mais ne comprend pas toujours les règles complexes de leurs jeux. 

Il aimerait jouer tranquille avec Minnie, mais voit inlassablement tous ses efforts de structuration du jeu anéantis par les élans de destruction de sa soeur de 16 mois. 

Il veut qu'on le prenne dans nos bras, qu'on le caline comme un petit, mais s'enflamme quand on lui dit qu'il est trop petit pour ceci ou cela ou que l'on tente de faire les choses à sa place.

Depuis quelques temps, j'essaie de lui vendre le côté "cool" d'être le troisième. 

Il a toujours plusieurs options quand vient le temps de s'occuper, comme jouer avec l'un ou l'autre de ses frères et soeurs selon ses envies.

Aux changements de saisons, il a le loisir de magasiner directement de la maison! Une multitude de vêtements et de chaussures s'offrent à lui! (Merci à Princesse Tupperware qui choisit régulièrement des vêtements dans la section "garçon" des magasins!)

Lors des activités en famille, il peut suivre les plus grands ou se réfugier auprès de ses parents quand il est fatigué. 

Lors des conflits, il peut observer ce qui se passe et opter pour le traditionnel "Ben là! T'sais! Je suis petit moi!"

Bien évidemment, il n'est pas de tout repos de le convaincre que son rang dans la fratrie tourne plus souvent qu'autrement à son avantage. J'imagine qu'en vieillissant, il appréciera toute l'expertise que son frère et sa soeur pourront lui offrir! :-)


Comment vos enfants gèrent-ils leur rang dans la famille?

lundi 6 avril 2015

Les stratégies de Fiston pour diminuer son anxiété

Fiston est anxieux. Il le sait et nous le savons. 

Depuis les événements de décembre dernier, nous travaillons d'arrache pied pour l'aider à gérer ce mal qui le ronge quotidiennement. 

Nous avons restructuré les routines de vie (les repas, l'heure de la douche et celle du coucher), instauré un (autre!) tableau d'émulation et essayons d'être encore plus attentifs aux signaux d'anxiété que nous envoie notre garçon. 

Nous avons aussi élaborer des stratégies AVEC lui afin qu'il puisse s'apaiser lorsqu'il sent la tempête gronder. 

Fiston adore la lecture. C'est un moyen pour lui de se couper de son environnement et de se retrouver seul avec lui-même. J'ai donc convenu avec lui que nous irions à la bibliothèque chercher de nouveaux livres une fois (bien souvent 2!) par semaine. Nous revenons  chaque fois avec une vingtaine de livres que Fiston lit à tout moment, par plaisir ou pour retrouver son calme. 

Quand les livres sont tous lu ou que son coeur n'y est plus, on sent bien que Fiston peine à rester en place. Il n'arrive pas à occuper par lui-même son temps libre et a besoin de notre support pour se trouver des trucs (positifs!) à faire. Nous travaillons donc très fort pour l'aider à se choisir des activités qui lui plaisent et qui lui permettent de ne PAS laisser l'angoisse l'envahir. 

Parfois il dessine, d'autre fois il joue avec Minnie. Il arrive aussi qu'il sorte marcher. Bien souvent, lorsqu'il revient, il tourne en rond autour de Papa Tupperware et moi pendant de longues minutes, puis finit par retourner lire ou se trouver une activité. 

Tranquillement, il apprend à occuper son temps et nous le sentons fier d'arriver à le faire. 

L'anxiété n'est pas un truc simple à gérer. Je le sais parce que j'en souffre aussi. Toutefois, je suis heureuse que nous soyons capable d'aider notre fils à y faire face maintenant. 

Car il est beaucoup plus facile d'outiller un enfant pour le futur, que de réparer un adulte brisé par le passé.