Depuis
20 h ce soir, c'est officiel! Notre famille a survécu aux
vacances des Fêtes. Je serai très honnête avec vous : j'ai
définitivement douté de notre capacité à passer au travers de ces
deux semaines de semi-festivités!
Avec
des enfants, la période des fêtes en est une de désorganisation.
Les changements multiples viennent parfois à bout de leur énergie
sans fin... ainsi que de la nôtre (qui à la base n'était PAS sans
fin!)
Ici,
par chance, la garderie nous a un peu sauvés de la catastrophe.
Comme j'ai dû travailler pendant le congé scolaire, il n'y avait
que pour Fiston Tupperware qu'il fallait trouver du gardiennage.
Malheureusement, les journées auront été pour lui très longues et
frustrantes. Il est devenu très anxieux et plutôt agressif. Il est
devenu totalement intolérant à la frustration et nous l'a
clairement fait savoir.
Nous
savons habituellement bien composer avec ses colères et ses
désorganisations, mais cette fois, nous avons dû admettre que ses
comportements étaient plus problématiques qu'à l'habitude. Nous
l'avons donc observé plusieurs journées en tentant de mettre le
doigt sur ce qui le rendait aussi anxieux et colérique. Mis à part
la présence de l'ado de Papa Tupperware, rien ne nous permettait de
croire que le changement était extrinsèque. J'ai donc consulté le
pharmacien qui nous a rapidement pistés sur les raisons des
changements de comportements de Fiston.
Depuis
quelques mois, notre garçon est traité avec un antidépresseur
visant à faciliter son sommeil et diminuer son anxiété.
L'agitation que nous avions notée était, semble-t-il, causée par
une dose trop élevée de médicaments... Vous connaissez la suite
n'est-ce pas? Sevrage et changement de médication. Par chance,
Fiston a pu voir son médecin le 4 janvier!
Bien
sûr, depuis le changement de dosage, nous n'avons pas vu d'énormes
changements. Seul le temps nous dira si les modifications au
traitement auront un effet positif sur notre garçon.
Le
plus difficile, je crois, est qu'en plus d'être difficile pour nous,
ce type de désorganisation est souffrante pour mon fils. J'ai vu une
détresse dans ses yeux qui m'a ramenée près de 2 ans en arrière...
Je l'ai revu, du haut de ses 5 ans, me demander de le tuer pour que
les médecins puissent ouvrir son cerveau et comprendre ce qu'il lui
arrivait. Je le revoyais, les yeux rivés sur les miens, m'implorer
de l'aider, de le soulager de tant de souffrance.
Puis,
j'ai réalisé que, contrairement a il y a deux ans, il a été
capable de mettre en mots sa souffrance. Il a été capable de nous
dire qu'il n'arrivait plus à se contrôler, à se contenir, qu'il
trouvait les vacances difficiles et ses relations avec les autres
problématiques.
Alors
au-delà des troubles de santé mentale et de la médication... il y
a un petit garçon de 7 ans qui chemine. Et ça, c'est réconfortant
pour un cœur de maman!
Bon
retour aux routines pour vous et vos marmots! :)
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