On me demande souvent pourquoi Papa Tupperware et moi avons décidé d'avoir quatre enfants. À cette question, je ne sais jamais quoi répondre. J'opte donc pour une réponse vague et simple à la fois.
Nous n'avons pas décidé d'avance que nous aurions 4 enfants. Nous avons commencé par un, puis deux, puis trois et finalement, nous nous sommes rendus à quatre.
Nos enfants, nous les avons fait un à la fois. Point.
Nous ne nous sommes pas arrêté à nous poser des milliers de questions à savoir si c'était faisable, nous l'avons fait.
Minnie Tupperware a toutefois été celle qui s'est fait le plus attendre. Nous avions déjà plusieurs des diagnostics de Fiston et avons donc mis plus de temps à nous décider. Pas parce que les diagnostics de notre garçon nous faisaient peur, mais simplement parce qu'avant que Bébé Tupperware n'ait atteint l'âge vénérable de 3 ans, nous étions convaincu que notre famile était complète.
Avant d'avoir Minnie, j'angoissais beaucoup sur ce que les gens allaient penser si nous décidions d'ajouter un descendant à notre famille. J'avais peur d'être jugé par nos amis et notre famille et j'étais terrifiée à l'idée de devoir justifier la naissance d'un autre enfant dans un contexte de famille nombreuse avec déjà un enfant à défi à son bord.
Puis, Papa Tupperware m'a demandé ce que j'en avais vraiment à cirer des #gens.
Rien. Je n'en avais rien à cirer.
Nous avons eu Minnie et nous sommes heureux de ne pas avoir laissé le jugement des #gens nous freiner.
Le plus grand défi de notre famille nombreuse est similaire à celui de toutes les familles (nombreuses ou pas!) : arriver à passer du temps de qualité en solo avec chacun de nos enfants. Nous travaillons toutefois très fort pour y arriver, même si cela demande parfois beaucoup d'organisation.
Chaque enfant a son moment avec nous, que ce soit lors de l'histoire du soir, du moment qui précède ou succède le cours de natation ou la pratique de chorale.
Chacun de nos enfants à un petit bout de nous juste à lui qui lui permet de nous parler, de rire, de lire ou de jouer.
Notre plus grand défi n'est pas d'avoir un enfant ayant des troubles de santé mentale. Notre plus grand défi est de continuer de concilier ces troubles à une vie familiale saine et équilibrée. Et ça, peu importe le nombre d'enfants que nous aurions décidé d'avoir, ça n'aurait pas été plus simple à faire.