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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

dimanche 29 juillet 2012

Le soleil après la pluie

Les vacances familiales sont terminées. Pourtant, malgré le retour au travail de Papa Tupperware, j'ai l'impression d'être encore en mode vacances.

Dernièrement, la vie est bonne et douce pour moi.

Fiston Tupperware n'a jamais été aussi calme et collaboratif. Au camp de jour, il est une vedette. Il a des amis et je ne compte plus le nombre de réussites qu'il y vit. Il est heureux chaque matin de partir retrouver son groupe et ses moniteurs. Et quand je lui offre de prendre un petit congé du camp, il refuse catégoriquement. Il y a bien trop à apprendre au camp de sciences pour rester à la maison!

De son côté, Princesse Tupperware rentabilise l'achat de la piscine à elle seule. Elle y est tout le temps.

Et bébé Tupperware? Fidèle à lui-même : souriant, heureux et toujours aussi affectueux!

Depuis la fin des classes, la vie est bonne et douce pour moi.

J'ai retrouvé le goût de profiter de la vie. Mon stress est retombé. Je ne suis plus aussi inquiète pour l'avenir de notre garçon. Je suis plus patiente et plus à l'écoute de ce que je vis, de ce que je ressens. Je suis aussi beaucoup plus disponible pour mes enfants.

Tous les jours, j'ai voulu écrire, publier un billet, mais je ne savais pas ce que j'allais vous dire. Il n'y a plus de drame, plus de questionnement, plus de stress... Peut-être suis-je donc de celles qui écrivent uniquement quand les choses vont mal? Où peut-être ai-je enfin trouvé un équilibre que je n'avais jamais expérimenté?

Peu importe, en ce moment la vie est douce et bonne pour nous. Je profite de chaque instant avec mes enfants, avec ma famille. J'ai repris goût à la vie.

C'est le calme après la tempête. Le soleil après la pluie. C'est la vie!


mercredi 18 juillet 2012

L'inquiétude de Fiston Tupperware


Je ne sais pas toujours ce qui se passe dans la tête de mes enfants. Souvent, leurs pensées m'échappent et c'est peut-être mieux ainsi.

Aujourd'hui, après être revenu d'une courte visite chez un de ses amis, Fiston Tupperware avait la larme à l'oeil. Je l'ai bien sûr questionné sur l'origine de sa tristesse. C'est la voix brisée qu'il m'a parlé de la séparation des parents de son ami. En effet, nous avons appris le triste événement aujourd'hui.

Fiston Tupperware nous a confié que son ami lui avait expliqué que depuis la séparation de ses parents, il avait beaucoup de difficulté à dormir. Selon la logique de mon fils, cela était directement relié à la séparation. Selon lui, le papa de son ami ne respectait pas la loi : il ne prenait pas ses enfants une semaine sur deux. Selon mon fils, cela est inacceptable.

J'ai donc dû expliquer à mon garçon que tous les enfants dont les parents se séparent ne vivent pas systématiquement en garde partagée et que parfois, les parents prennent d'autres décisions en ce qui concerne la garde des enfants. Je lui ai expliqué qu'une séparation n'est jamais facile. Ni pour les parents. Ni pour les enfants. Je n'ai pas trouvé mieux à lui dire.

Une fois à la maison, Fiston Tupperware m'a confié avoir très peur que Papa Tupperware et moi nous séparions. Il craignait de devoir vivre avec un seul parent à la fois. Il voulait vivre avec ses deux parents. Point final.

Je l'ai rassuré en lui disant qu'il n'avait pas à s'inquiéter, que nous n'avions pas comme projet de nous séparer. Il a toutefois souligné le fait que parfois, nous nous disputions et que chaque fois il craignait la séparation. Je n'ai pas su quoi dire. Comme tous les couples, nous nous disputons... puis nous nous réconcilions.

Une fois la discussion terminée, j'ai glissé un mot des inquiétudes de notre fils à mon conjoint. Il a trouvé le sujet bien triste. Il s'est empressé de rassurer Fiston sur l'état de notre situation familiale. Pas de séparation à l'horizon et la promesse que toujours nous tenterons de trouver des solutions à nos conflits. Après un gros câlin, Fiston avait retrouvé le sourire et est sorti jouer dehors.

Je n'avais jamais parlé de ce genre de situation avec mes enfants. Ils savent que certains enfants vivent dans deux maisons selon un horaire qui leur est propre, mais je ne me doutais pas que cela pouvait les inquiéter.

Personne ne sait avec certitude s'ils passeront toute leur vie avec le même partenaire. Mais une chose est certaine, Papa Tupperware a raison : nous ferons tout pour que cela n'arrive pas.

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mardi 17 juillet 2012

La bulle de Maman Tupperware


Dans 12 h, il y aura dans la cour des Tupperware des hommes merveilleux : des installateurs de piscine!

Eh oui! Après m'être promis d'attendre l'an prochain et m'être convaincue que de vivre sans piscine n'était pas un drame en soi... et bien j'ai flanché!

Le jour de notre retour du camping, il faisait 35 degrés à l'ombre, les enfants ne supportaient plus leur propre peau. Moi non plus d'ailleurs.

Je pressentais déjà que nos descendants allaient nous demander d'aller chez des amis propriétaires de piscine afin de nous rafraîchir. C'était hors de question.

Avec Papa Tupperware, nous avions décrété que nous en avions assez de nous promener de maison en maison les jours de chaleurs extrêmes. Comme tout le monde, il a des journées où nous aimons être dans nos affaires à la maison. Il y a aussi le fait que les amis de Fiston tupperware l'invitent régulièrement pour une saucette, chose particulièrement difficile à subir pour sa jeune sœur qui trouve bien injuste de devoir se contenter d'une petite piscine de plastique. Finalement, nous n'aimons pas non plus confier la surveillance de nos enfants aux parents de leurs amis. Même si nous leur faisons confiance, nous préférons avoir nos rejetons dans nos champs de vision.

C'est suite à cette discussion parentale que j'ai eu une « bulle »! Vous savez ce genre de moment où votre raison vous abandonne et que vous choisissez de poser un geste irréfléchi, que vous ne regretterez pas, car votre raison vous rappellera que vous n'en étiez pas tout à fait responsable... C'est ce que l'on appelle « avoir une bulle! »

Ben voilà! J'ai eu une bulle. Je ne suis donc pas responsable de mes actes... mais nous allons nous baigner chez nous, tout le reste de l'été!

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vendredi 13 juillet 2012

Petit bonheur du vendredi (20)

C'est vendredi!
Dernier vendredi de nos vacances au camping!
Les enfants ont eu du plaisir toute la semaine.
Pas d'horaire
Pas de routine
Que du soleil et de la baignade!

Nos fins de soirées?
Installé confortablement devant un film...
Le bonheur aura été au rendez-vous toute la semaine!

Pour ceux qui comme nous terminent leurs vacances aujourd'hui,
J'espère que vous en aurez profité au maximum!
Pour ceux qui sont officiellement en vacances depuis aujourd'hui,
Je vous souhaite autant de plaisir et de beau temps que nous!

Bon weekend à tous!



mercredi 11 juillet 2012

Roxanne


Elle a douze ans. Ses yeux sont bleus comme le ciel. Sa peau blanche comme le lait. Son nez parsemé de taches de rousseur. Son sourire est radieux. Elle a de grandes mains fines et les jambes longues.

Elle adore nager dans la piscine du camping et faire du vélo dans l'allée. À l'heure du train, elle est la première à surveiller son arrivée. Elle ne manquerait la promenade pour rien au monde. Avant d'embarquer, elle tape dans la main du chauffeur en souriant, un rituel qui leur appartient a tous les deux. Une fois bien installée sur son siège, elle y reste jusqu'à la fin du tour et c'est toujours un peu déçu qu'elle en descend une fois la promenade terminée. Le train reviendra demain, elle le sait, elle y sera.

À la piscine, elle sourit. Chaque fois qu'elle voit Fiston Tupperware, elle le suit en souriant et elle l'imite. Elle ne le quitte pas. Fiston Tupperware sait pourquoi et ça ne le dérange pas. Quand il la voit, il lui parle, l'invite à nager et ne se surprend pas quand elle crie.

Elle s'appelle Roxanne. Elle a douze ans, mais ne parle pas. Elle est autiste.

Bien sûr, pour un œil avisé, sa différence est flagrante. Pour le commun des mortels, elle ne l'est pas nécessairement. Pour ceux-là, Roxanne a quelqu'un qui s'occupe de l'enseignement des troubles envahissants du développement : sa maman. Céline.

Ici, au camping, Céline a une pause. Sa fille est heureuse, elle s'amuse. Habituellement, elle passe la journée dans la piscine sous l’œil attentif de sa mère. Deux fois par jour, elle fait la promenade en train offert sur le site. Parfois, lorsqu'il fait un peu trop frais pour la laisser nager, on la voit faire du vélo à deux roues près du parc.

Ce qui m'a le plus marquée chez Roxanne? Son sourire. Elle sourit tout le temps.

Ce qui m'a le plus touchée de Roxanne? Elle a conquis le cœur de Fiston Tupperware qui a rassuré Céline en lui disant ceci : « Je sais que votre fille est autiste. Je connais ça. Ça ne me dérange pas. »

Ce que j'ai appris de Roxanne? Les gens qui sourient donnent le goût à ceux qui se cherchent des raisons de ne pas le faire... de le faire.

Alors, souriez aujourd'hui... pour Roxanne!



mardi 10 juillet 2012

Les Tupperware en vacances


Les Tupperware sont en vacances... Enfin!

Vendredi dernier, à 18 h, un vent de folie a soufflé sur notre maison. Papa Tupperware est revenu du boulot avec un sourire radieux, accompagné de son ado qui passera quelques semaines avec nous pendant la période estivale. Fiston Tupperware, Princesse Tupperware et Bébé Tupperware se sont immédiatement précipités sur lui pour lui souhaiter la bienvenue, lui montrer leurs chambres et lui raconter leurs derniers exploits.

Puis, une fois l'hystérie collective passée, Papa Tupperware et moi avons terminé les préparatifs pour notre départ au camping prévu le lendemain matin. (Et Dieu sait que partir une semaine avec 4 enfants, ça en demande des préparatifs!!!)

À notre levé samedi, pas la peine de vous dire que les enfants n'avaient pas encore les deux yeux biens ouverts qu'ils nous demandaient déjà si l'on partait bientôt! Une fois les voitures bien pleines, les ceintures des enfants bouclés et un bon café Tim dans le porte-verre, nous avons (enfin!) pris la route de NOS vacances!

Bien sûr, il a fallu faire un arrêt imprévu! Où? Chez Walmart! Simplement parce qu'en voulant m'assurer de ne rien oublier pour les enfants, j'ai complètement oublié la literie pour Papa Tupperware et moi! Fallait bien régler ce détail si l'on ne voulait pas passer la semaine les fesses à l'air! :-)

Une fois sur place, la dame du camping était plutôt surprise de nous voir arriver. Pourtant, il était 11 h 30 et nous pouvions (si je me souvenais bien) arriver à 11 h. Eh bien non! Trop pressé que j'étais à vouloir partir que j'ai confondu l'heure de l'arrivée à la roulotte avec l'heure à laquelle nous devions la libérer à la fin de notre séjour! Par chance, nous avions tout de même accès au site pendant que le personnel nettoyait notre roulotte. Par malchance, il faisait 30 degrés à l'ombre, les enfants avaient soif-faim-chaud et moi j'étais un peu affolée à l'idée que les aliments dans la glacière finissent par avoir chaud eux aussi!

Afin d'éviter que les enfants deviennent impatients, Papa Tupperware a ouvert la valise de la voiture, en a sorti des planches à roulettes, des bâtons de hockey, des balles et un jeu de cartes. Les enfants avaient maintenant de quoi s'occuper. Ensuite, il est parti acheter des barbotines bleues aux enfants pour les rafraîchir. Une fois les barbotines terminées, il était 13 h et nous avons pu prendre possession de la roulotte!

Petit dîner rapide, rangement vite fait de nos bagages et à 15 h nous étions déjà sur le bord de la piscine!

À ce jour, le camping est le seul endroit où j'ai l'impression que les enfants peuvent enfin être des enfants! Pas de routine, pas de course aux activités, pas de stress. Ici, ils jouent, sautent, dansent, courent, nagent, rient et s'amusent à leur guise. Ils peuvent manger avec leurs doigts, marcher pieds nus toute la journée s'ils le désirent, ramasser plein de trésors qui se cachent sur la plage, avoir le dessous des ongles sales (tant ceux des doigts que ceux des orteils!) et le nombril plein de sable : ce n'est pas grave! Ici, ils goûtent à la liberté, la vraie.

Bonnes vacances à tous!



vendredi 6 juillet 2012

Deuil pour Fiston Tupperware


Aujourd'hui, c'est le début des vacances pour le clan Tupperware. Demain, nous quittons notre résidence et séjournerons sur un terrain de camping de Lanaudière pour 7 jours.

Les enfants sont excités. Les parents sont en mode organisation.

Tous les préparatifs allaient bon train, du moins, jusqu'à 17 h ce soir.

En entrant dans la chambre de Fiston Tupperware pour y prendre quelques petites choses de dernière minute, j'ai eu le réflexe de regarder son aquarium. Je ne voyais pas Buck, le poisson de Fiston. En m'approchant un peu, j'ai vu le petit bêta dans un coin, les nageoires immobiles. J'ai doucement tapoté la paroi de l'aquarium pour vérifier ce que je redoutais déjà : le poisson était bel et bien mort. Je suis sortie de la chambre sans dire un mot, attendant Papa Tupperware pour connaître la marche à suivre pour l'annonce de la mort de Buck.

À son arrivé, j'ai proposé à Papa Tupperware de ne rien dire et d'aller acheter un autre poisson au retour des vacances. Il n'était pas d'accord. Selon lui, la mort fait partie de la vie et donc Fiston devait apprendre le décès de son ami le poisson.

Avant l'heure du bain, Papa Tupperware s'est chargé d'annoncer le triste événement à notre fils. Bien sûr, ce fut le déluge de larmes, l'incompréhension, la tristesse et la colère. Puis, nous lui avons proposé d'enterrer son poisson dans notre cour arrière. Il a accepté et est sorti à l'extérieur avec son père pour procéder au rituel.

De la cuisine, je les ai regardés procéder.

En revenant à la maison, Fiston a pleuré encore un peu en me questionnant sur les comment du pourquoi de la mort de son poisson. Je n'ai pas trop su quoi répondre mis à part un bête « C'est la vie, mon amour. Parfois, les poissons meurent. » (Note à moi-même : Trouver de meilleures explications aux drames de l'enfance!!!)

En soirée, les préparatifs ont repris leur cours et Fiston s'est endormi sur le divan en écoutant un film.

En espérant que les vacances lui fassent oublier sa peine d'avoir perdu son ami le poisson!

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jeudi 5 juillet 2012

Pas tout de suite Maman Tupperware!


Fiston Tupperware va bien.

Au camp de jour, les moniteurs n'ont aucun commentaire négatif à faire à son sujet : tout va bien!

À la maison, il collabore avec les adultes, fait ses tâches quotidiennes sans rouspéter, arrive à jouer avec sa sœur plus de 10 minutes sans vouloir lui arracher la tête et partage même ses choses avec elle.

Chaque jour depuis la fin des classes, je prends le temps de discuter avec lui de sa journée, des découvertes qu'il a faites, de ses impressions, de ses rêves, de ses attentes. J'ai l'impression qu'il a mûri, qu'il arrive à s'autocritiquer et à voir le côté positif des choses plutôt que le côté négatif. Pour être honnête, il m'impressionne!

Hier soir, lors d'une conversation mère-père-fils, Fiston Tupperware nous a appris qu'il se faisait taquiner par des « ados » au camp de jour. Que deux jeunes garçons l'ont pris comme cible pour le ridiculiser. Il dit avoir tenté de les ignorer, mais sans succès. Il n'a pas voulu aviser le moniteur par crainte que ce soit pire le lendemain.

Vous me connaissez n'est-ce pas? Dans ma tête, je me suis dit que j'allais en discuter avec le moniteur responsable du groupe le lendemain matin. Puis, j'ai respiré par le nez et j'ai demandé à mon garçon s'il voulait que j'intervienne. Il m'a répondu que non. J'ai décidé de respecter son choix... pour le moment.

Papa Tupperware, qui participait à la discussion, a résumé la situation clairement. Il a expliqué à notre fils que les jeunes qui se moquent comme ça des plus petits ne méritent pas qu'on leur accorde d'importance. Il a ajouté que Fiston avait été très mature de ne pas se mettre en colère et d'avoir simplement ignoré ceux qui l'embêtaient. Ensuite, Papa Tupperware a eu une idée.

De son BlackBerry, il a envoyé un courriel à notre fils sur son iPod. Deux phrases : « À mes yeux, tu es le petit garçon de 6 ans le plus intelligent que la terre ait porté. Je suis fier de toi et je t'aime ma pinotte! »

A ensuite eu lieu une guerre de courriels entre le père et le fils à savoir qui aimait le plus l'autre.

Ce soir, Papa Tupperware n'était pas là. Fiston avait encore l'air triste au souper. Même histoire que la veille. Il s'est fait agacer par les deux mêmes garçons. Cette fois, il a avisé son moniteur qui lui a répondu de les ignorer. Fiston Tupperware ne veut pas que j'intervienne. Il m'a promis de me le dire dès qu'il aura besoin de renfort parental.

Ce soir, c'est moi qui lui ai envoyé un courriel : « Je serai là quand tu en auras besoin. Je t'aime. Maman »

Il ne reste qu'une seule journée de camp avant nos 2 semaines de vacances. J'ai l'intention de respecter la demande de mon fils et de ne pas intervenir tout de suite. Mais à notre retour, si la situation perdure et que Papa Tupperware et moi jugeons qu'une intervention est nécessaire, nous serons là.

Pour ce qui est du support que nous lui offrons présentement, que les antitechnos se le tiennent pour dit : certains courriels contiennent plus d'émotions et d'amour que bien des discours!

Premier texto reçu de Fiston Tupperware
lorsqu'il a reçu son iPod
Mon coeur de maman a fondu! :-)

mercredi 4 juillet 2012

La ville des Tupperware


J'ai souvent tendance à croire que divertir mes enfants est une chose compliquée. Mais parfois, il s'agit de faire preuve d'un peu de créativité pour les occuper pendant des heures et pour se retrouver avec plusieurs petits voisins dans l'allée!

La recette? Des craies, quelques petites voitures et le tour est joué!

Avec mes enfants, nous avons dessiné sur l'asphalte des rues, des édifices, des magasins, des parcs et quelques maisons. Ensuite, je me suis assise bien confortablement dans ma chaise avec mon café et je les ai regardé promener des petites voitures sur les routes tracées sur le sol. Je les ai regardés s'inventer un monde bien a eu, des maisons qui étaient les leurs et des vols de voiture plus rocambolesques les uns que les autres! (Il fallait bien avoir recours au poste de police dessiner au sud-est de la ville!)

Pour faire plaisir à des enfants, il ne faut pas grand-chose. Juste prendre le temps... de prendre le temps!

Bonnes vacances à tous et n'oubliez pas de rester créatifs!




Répartition des petites voitures!
Jouer... c'est sérieux!

mardi 3 juillet 2012

La piscine


Nous n'avons pas de piscine. Tous nos amis le savent. Tous nos voisins le savent. Et surtout, mes enfants... s'en plaignent.

Cette année encore plus que les années précédentes, je suis victime de harcèlement de la part des descendants Tupperware! À les entendre, nous sommes bien les seuls résidents de la planète terre à ne pas avoir de piscine! Tous les jours, c'est la même histoire. La complainte de la piscine débute vers 16 h et se termine avec le coucher du soleil! Et là, je ne vous parle pas des journées de weekend où le volume monte et où la complainte devient, disons-le, de la torture pour les oreilles. Sans parler des énumérations qui n'en finissent plus de tous les gens que nous connaissons qui ont une piscine et que JE devrais appeler afin qu'il nous invite pour une saucette! S'ajoute à cela les crises de larmes de l'un ou l'autre de nos enfants quand grand frère ou petite sœur a eu la chance d'être invité pour une trempette chez un de ses amis!

Arggggg!

Quand j'étais enfant, je n'avais pas de piscine. Mon terrain de jeux? Un vaste stationnement situé derrière l'immeuble à logement où je vivais avec ma mère. Pas la peine de vous dire que je n'avais pas l'air conditionné non plus. Quand il faisait chaud, on utilisait des ventilateurs. S'il faisait TROP chaud, on mangeait des popsicles. Et quand vraiment il faisait canicule... je me baignais dans le bain! Point final!

Ceci étant dit, nous survivrons à notre été sans piscine, mais je vous garantie une chose par contre : l'an prochain, je fais installer la piscine en avril et je les y fous tout habillé! :-)


Princesse Tupperware boude parce que son frère se baigne chez son ami!

lundi 2 juillet 2012

Merci Madame J!


Il n'y a pas si longtemps, je ressentais le besoin d'écrire tous les jours. J'avais besoin de mettre en mots toutes les émotions et les états d'âme que suscitaient les problématiques de Fiston Tupperware. Aujourd'hui, c'est le calme après la tempête, le repos du guerrier... C'est les vacances.

Je ne sais pas si c'est simplement le fait qu'il ne soit plus à l'école, mais depuis plus de 10 jours, fiston Tupperware est heureux et il est bien. Il fréquente le camp de jour depuis la semaine passée sans aucune fausse note, il effectue ses tâches quotidiennes à la maison et il est capable d'identifier les moments où il est anxieux. Pas de crise. Peu d’opposition. Un enfant heureux, comme tous les enfants heureux que je connaisse.

Ceci étant dit, j'ai mis plus de temps que lui à décrocher.

Vendredi dernier, lors d'un souper improvisé chez une amie, la vie m'a fait un beau cadeau. Elle a mis sur ma route une femme, une enseignante, qui travaille à l'école que fréquentera Fiston en septembre. Elle enseigne aux enfants un peu plus vieux que notre fils et connaît bien le programme de soutien émotif qu'il fréquentera.

Ai-je vraiment besoin de vous dire que j'ai posé à cette pauvre âme les 22 000 questions qui me flottaient dans la tête?

Ai-je vraiment besoin d'ajouter que je lui ai aussi fait part de mes 44 millions d'inquiétudes?

Et bien, croyez-le ou non, cette enseignante à fait chuter mon anxiété le temps d'un souper. Elle a pris le temps d'expliquer et de réexpliquer les aléas du programme, tout en me rassurant sur la qualité de l'enseignement qui y est dispensé. Elle ne m'a pas laissé croire que mon fils entrait dans une autre dimension. Elle a été franche et m'a permis de mieux niveler mes attentes.

À la fin du souper, j'ai senti que je pouvais enfin lâcher prise, que mon enfant serait bien là où il s'en allait.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à réapprendre à savourer chaque instant de ma vie et de vivre chaque « moment présent » pleinement.

Maintenant, je peux respirer sans gêne et je peux dormir sans crainte.

Merci Madame J.!