Il
a des moments où il est difficile de concevoir ce qui nous arrive.
Après
l'annonce du départ précipité de la TES de notre fils, la semaine
a été plutôt difficile. C’est enchaîné une série des
rendez-vous : un rendez-vous de suivi en ergothérapie, un
rendez-vous d'urgence en pédopsychiatrie, une rencontre avec la
direction de l'école... Bref, tout pour ne pas avoir le temps de
prendre du recul et évaluer pleinement la situation.
À
la lumière des explications fournies par l'école, qui rappelons-le
nous demande de venir chercher notre fils après le dîner, faisant
ainsi en sorte qu'il ne soit plus scolarisé l'après-midi, nous
comprenons que leur principale problématique avec notre fil est
plutôt banale : notre fils parle trop en fin de journée. Il
devient agité et a de la difficulté à s'autocontrôler. Il ne
frappe pas, ne blasphème pas, ne lance pas d'objet. Il parle. Trop
fort.
Le
plus difficile dans tout ça est de savoir qu'il y a d'autres enfants
qui sont plus agités ou plus dérangeants que notre fils, mais que
ces enfants n'ont pas le support parental que nous offrons à notre
enfant. Au fil des rencontres avec la direction, j'ai fini par
comprendre que les enseignants de tous les niveaux ont des cas
problématiques d'enfants avec des TDA-H ou des troubles de
comportements, mais que leurs ressources sont plus que limitées et
donc, lorsque des parents comme nous collaborent avec l'école, nous
devenons pour eux une ressource. (Gratuite en plus!)
Bref,
avec le recul, nous sommes venus à la conclusion qu'il n'y a que
deux façons de gérer ce qui nous arrive : se battre
intelligemment en gardant en tête que notre enfant a le droit d'être
scolarisé comme les autres... ou abandonner, en se disant qu'après
tout, il ne reste que trois semaines à l'année scolaire.
Ceux
qui me connaissent savent bien quelle option je choisirai...
Jamais
je n'abandonnerai.
Appelle le syndicat des TES :P Il y a pleins qui ne demande qu'a avoir des remplacement meme pour 3 semaines!!
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