dimanche 10 mars 2013

C'est pas moi c'est l'autre! (ou les joies de la fratrie!)


J'ai grandi avec une adulte. Pas de frère pour me tirer les cheveux ou de sœur pour me prendre mes poupées. Pas d'ami pour jouer.

Petite, j’errais seule entre le salon, la cuisine et ma chambre. Je dessinais seule, je jouais seule, je regardais la télé seule. Ma mère étant une femme de (très) peu de mots, je n'avais d'interaction qu'avec mes amis de la garderie ou de l'école. Disons que les soirées étaient... L-O-N-G-U-E-S.

Je considère donc que mes enfants sont chanceux. Ils ont toujours un partenaire de jeux. Que se soit pour jouer dans la salle de jeux avec leur million de jouets ou dans la cour pour faire des courses de vélo ou une partie de hockey bottine, ils sont suffisamment nombreux pour que tous y trouvent leur compte.

Malgré cela, mes enfants passent la majeure partie de leur temps à se quereller. Quand ce n'est pas fiston qui se fâche parce que sa sœur ne fait pas ce qu'il dit, c'est Princesse Tupperware qui se met en colère parce que son espace est envahi. Quand Bébé Tupperware touche aux trucs de ses frères et sœurs, il a 50 % de chance de se faire varloper... L'autre 50 %, c'est parce qu'il ne s'est pas fait prendre!

Et je ne vous parle pas des querelles quand les amis de l'un ou l'autre viennent jouer à la maison. Ouf! J'en perds souvent... ma patience!

Pourtant, Papa Tupperware maintient que tous ces conflits sont normaux et ne mèneront pas nécessairement nos trois enfants en thérapie comportementale! Parfois, il me raconte les horreurs qu'il faisait subir à son jeune frère... Si cela se produisait aujourd'hui... on ferait un documentaire sur l'intimidation illico!

Bien sûr, l'univers des frères et sœurs m'est complètement inconnu. Je le découvre au jour le jour avec mes propres enfants. Je découvre que des êtres issus des mêmes parents et génétiquement similaires peuvent s'entendre à merveille ou se détester avec ardeur. Je découvre qu'ils ne peuvent parfois pas partager le même espace vital, mais que lorsque nous les séparons ils se réclament. Je découvre que lorsqu'ils sont ensemble, ils voudraient que j'en donne un en adoption, mais que lorsque l'un d'eux est absent, on doit vite aller le récupérer!

Bref, il semble que j'ai encore beaucoup à apprendre sur la fratrie!

Et vous? Comment se portent les relations entre vos enfants? Avez-vous survécu à votre propre grand frère ou grande sœur? Comment sont aujourd'hui vos relations avec eux? Et... vos parents? Se sont-ils ingérés dans vos relations?

J'attends vos réponses avec (grande!) impatience!
 
Photo trompeuse...Ils se sont amusés comme de petits fous cette
journée-là!!!
:)

5 commentaires:

  1. Tes enfants sont tout ce qu'il y a de plus normal! Mon frère et moi c'était de même, ça passe a la fin de l'adolescence(et là, c'est les parents qui paient!!!).

    Ils créent des souvenirs, une enfance. Rien d'inquietant! C'était comme ça avec mon frère et mes enfants sont de même.

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  2. Ben moi j'ai un jumeau ! :P Et oui desfois même, on s'inventait des chicanes juste pour faire pogner les nerfs aux parents... mais on finissait en punition pour vrai lol On passait notre temps à se chicaner. Je pense que c'est normal. Ici même chose, sont 4, ça brasse lol

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  3. Si je me fis à ma relation avec mon frère durant mon adolescence et la sienne ensuite (il est 7 ans plus jeune que moi) où c'était l'enfer disons, aujourd'hui nous sommes très proches! Avec ma soeur, 2 ans plus jeune, c'était correcte avec quelques chicanes et maintenant nous sommes proches aussi!
    En vieillissant on change nos perceptions de nos frères et soeurs :-) Pour le mieux j'ose croire!

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  4. J'ai grandi avec ma soeur plus jeune de 4 ans en bonne harmonie; nous déménagions presque à chaque année et on dirait que c'était la seule personne qui faisait que je gardais un certain repère... Elle était plus sociable que moi et souvent m'amenait avec elle ici et là... Maintenant elle demeure en France depuis 5 ans et nous nous parlons fréquemment par Skype, nos vies ont changé mais notre relation est toujours aussi heureuse et basée sur la confiance.

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