mercredi 8 juin 2016

Rester unis, pour eux.

Il y a longtemps que je ne suis pas venue ici, trop occupée que je fusse à éteindre les feux qui prenaient naissance dans toutes les sphères de ma vie.

Ma famille a traversé une autre épreuve dans les derniers mois : une séparation. Et bien que je sache que nous ne sommes pas les premiers à emprunter cette route, j'ai trouvé le chemin emprunté peu défriché.

Dans tout le processus, je n'ai gardé qu'une seule chose en tête : mes enfants. Nos enfants.

Nous avons convenu de leur épargner la guerre des parents qui s'entre-déchirent. Nous avons choisi de tenir compte de leur besoin et de toujours être présents tous les deux pour eux.

Malgré tous nos efforts, ça n'aura pas été facile. Tant pour eux, que pour nous.

Toutefois, alors que je m'attendais à une forte réaction de Fiston Tupperware, il est celui qui a le mieux réagi à la nouvelle. J'avais pris la peine de l'avertir le premier afin d'avoir plus de temps à lui accorder en cas de crise majeure.

La crise n'est jamais venue. Certes, il a pleuré. Il a aussi été très en colère. Mais j'ai pris le temps de le rassurer et il a vite compris que la décision prise l'était pour le bien de tous. Il a compris que l'important était que ses parents soient heureux et que si la seule façon d'y arriver était en prenant des chemins différents, c'était la meilleure décision à prendre.

Je crois qu'il a été celui des 4 à me soutenir le plus alors que ce n'était pas du tout son rôle.

Il m'a souvent serrée très fort dans ses bras en me disant que ça allait aller, qu'on allait tous finir par s'adapter.

Princesse et Bébé Tupperware ont eu des réactions diamétralement opposées à ce à quoi je m'attendais. Eux qui sont plutôt « relaxes » ont explosé de colère quotidiennement pendant près de 2 semaines. À l'école, Bébé Tupperware a été sortie de classe plusieurs fois par jour pour des crises de colère et Princesse nous ramenait des « rouges ». À la maison, c'était infernal. Je ne reconnaissais plus mes enfants.

Puis, les choses se sont calmées. On s'est tous adapté.

Nous avons pris les choses une à la fois, nous donnant la chance d'apprivoiser nos nouvelles routines. J'ai appris à faire l'épicerie et à cuisiner. J'ai aussi demandé plus d'aide à mes enfants afin d'arriver à garder un certain ordre dans la maison. Nous avons appris à travailler en équipe.

Malgré tout, ce fut certainement la période la plus difficile de ma vie. Et même si je continuais à travailler et à suivre mes cours à l'université, je finissais mes journées complètement vannées.

Mais j'ai tenu le coup.

Pour eux. Pour moi.




                                                                                                                        Crédit photo: Aude P


  

                                                             Crédit photo: Aude P.


Parce que peu importe ce que l'avenir nous réserve, peu importe que les choses restent ainsi ou finissent par s'arranger, l'important est de rester uni. Les enfants, leur père et moi. Même dans l'adversité.

7 commentaires:

  1. ouf... beaucoup de courage mais je te comprends, pour nos enfants, on ferait n'importe quoi!
    Je t'admire! Je t'envois des énergies positives!

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  2. Je pense très fort à toi et à ta famille dans cette période tumultueuse! Je vous souhaite de retrouver bien vite un équilibre et une saine harmonie dans cette nouvelle réalité familiale.

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  3. Je suis désolée pour vous, je te souhaite que les prochains mois soient plus doux! Tu es très courageuse! Ton fils vieillit, ça se sent, et vos efforts n'auront pas été vains, puisqu'il a plutôt bien réagi à la nouvelle. Bon courage et bonne chance pour la suite.

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Très beau billet, tu fais preuve de beaucoup de résilience. Je vous souhaite à tous beaucoup de bonheur et de paix. xx

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  6. Ce sont des moments difficiles pour toute la famille. Bon courage et prends soin de toi.

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  7. Une séparation où on ne cherche pas de coupable, dans le respect de chacun, c'est assez rare! Vous pouvez être fiers de vous!

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