vendredi 27 février 2015

Relâche 2015 ::: Désamorcer Fiston Tupperware



Je sais. Je comprends. La semaine qui s'en vient n'est pas toujours source de réjouissances pour les parents d'enfants différents.

Alors que plusieurs se réjouissent avec un grand R de l'absence de routine et du « vivre et laisser vivre » qui s'annoncent, d'autres craignent les désorganisations et l'anxiété que l'absence de routine occasionnera.

Ici, je l'avoue, je fais partie de la deuxième gang. Toutefois, je garde toujours espoir que nous arrivions à gérer la période d'adaptation dont Fiston à besoin pour rester « zen ».

Ce matin, il n'était pas 7 h que Fiston angoissait déjà. Ne sachant que faire de sa peau, il multipliait les demandes et nous faisait bien comprendre qu'il avait besoin de nous pour se gérer.

Puis BOOM! Une crise d'angoisse! Il comptait déjà les jours restants à la semaine de relâche, craignant de ne pas avoir le temps d'avoir le temps! Il voulait aller glisser, aller à la bibliothèque, aller chez le barbier, aller chez un ami, aller magasiner, écouter un film... Bref, il ne se gérait plus.

Je n'avais pas terminé mon premier café (d'une série de plusieurs!). Je me sentais déjà dépassée par cette semaine de relâche qui ne faisait que commencer. J'étais impatiente, à fleur de peau et je n'avais pas envie de gérer les crises de Fiston.

J'aurais pu sauter un plomb à tout moment! J'ai toutefois réussi à faire autrement.

Fiston tournait en rond, était arrogant et cherchait la dispute. Il me talonnait dans la cuisine en attente de réponses à ses 27 000 inquiétudes matinales. Alors qu'il était au bord des larmes, je lui ai donné une boîte de préparation pour gâteau et je lui ai dit : fais-moi un gâteau!

Son visage en disait long sur son incompréhension face à ma requête. Il a d'abord hésité, puis, comme je lui ai dit que je le jugeais capable de faire un gâteau sans aide, il s'est mis à la tâche.

Ce fut la fin de la crise de nerfs entourant les activités à faire pendant la semaine de relâche!

Ce que j'ai fait porte un nom : désamorcer une crise. Plutôt que d'essayer de rationaliser son anxiété avec un raisonnement d'adulte, j'ai changé le mal de place. Je l'ai éloigné de ses angoisses pour diriger son attention vers un truc plus constructif et productif.

Vingt minutes plus tard, nous avions un gâteau au four et un enfant plus calme. Bien sûr, j'ai dû promettre à Princesse et Bébé Tupperware de cuisiner avec eux aussi (t'sais, équité!) plus tard dans la journée, mais je trouvais que c'était un bien petit compromis.

Somme toute, nous avons réussi à passer un avant-midi agréable. Du moins, bien plus agréable que si j'avais tenté de le convaincre en mot que la semaine ne faisait que commencer et que nous aurions suffisamment de temps pour faire tout ce que nous avions promis de faire.



Comment vivez-vous la semaine de relâche avec vos enfants?


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