jeudi 1 mai 2014

Nous n'irons pas à Disney


Je crois que j'en rêve depuis plus de 25 ans. Chaque fois que j’apprends que quelqu'un ira, je suis heureuse et triste à la fois. Heureuse de savoir que quelqu'un que j'aime (ou pas, ça n'a pas d'importance!) réalisera ce rêve qui me paraît bien inaccessible maintenant.

Mes enfants aussi en rêvent. Chaque fois qu'ils voient passer une publicité sur ladite place, ils me demandent tous si nous irons bientôt. Ils promettent d'être sages, de rester assis dans l'avion, de ne pas chialer s'ils doivent marcher longtemps et de ne pas quémander 22 000 babioles hors de prix. Chaque fois, ma réponse les déçoit.

Non mes amours, nous n'irons pas à Disney. Pas cette année, ni l'an prochain, ni l'année suivante.

Disney, c'est plus qu'un rêve d'enfant. C'est un projet financier (que dis-je : un défi financier!!) que nous ne sommes pas en mesure de relever. Peut-être un jour pourrons-nous envisager y aller, mais d'ici là, je ne sais pas si vous aurez encore votre cœur d'enfant.

Dans mon livre à moi, Disney on y va quand on est petit. Pas trop, mais juste assez pour que tout ait l'air grand, majestueux, féérique. On y va quand on a pas les yeux assez grands pour tout voir et les pattes trop courtes pour tout le marcher! On y va quand on peut encore porter des robes de princesse bleu poudre ou des costumes de robot qui volent vers l'infini et plus loin encore. On y va quand on est encore trop petit pour savoir que Cendrillon ben un moment donné, elle finit son quart de travail et elle rentre à la maison. On y va quand la chambre d'hôtel où on loge nous donne l'impression d'être une superstar et où on peut commander un petit déjeuner au lit pour la première fois sans craindre de salir les draps.

Quand mes enfants m'en parlent, je leur explique que je voudrais y aller moi aussi. Que j'aimerais manger avec Cendrillon, danser avec Mickey et me promener avec Buzz, mais que pour le moment, je devrai me contenter d'en rêver éveillée.

Non mes amours, nous n'irons pas à Disney. Même si vous êtes gentils, que vous mangez tous vos brocolis ou que vous êtes dorénavant toujours polis. Même si vous voyez une pub qui parle de voyage à rabais, que vous me donnez tous les sous que vous avez reçu à Noël ou que vous vous mettez à chercher des bouteilles consignées à rapporter.

Disney, c'est bien d'en rêver. Et si un jour on peut se l'offrir (et pas à crédit!) et bien nous irons. Fiston sera probablement majeur et Princesse Tupperware ne croira peut-être plus au prince charmant, mais nous irons.

D'ici là, faites de beaux rêves mes amours. Continuez de rêver à Disney et qui sais... peut-être un jour votre rêve se réalisera-t-il!

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2 commentaires:

  1. Non, non, du temps, il en reste beaucoup! J'y suis allée pour la première fois avec des enfants ados et moi.. bon, trrrrès loin de l'adolescence! et on a retrouvé notre âme d'enfant et eu bien du plaisir, je t'assure! En fait, les enfants trop jeunes ont peur des manèges et souvent, ne se rappellent même pas du voyage. Moi aussi, je voulais que le voyage soit payé comptant et c'est vrai que ça coûte une beurrée car moi aussi, j'ai quatre enfants! Mais si vraiment tu en as envie,vous y arriverez bien et rien ne presse.

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  2. Ceci dit, c'est un plaisir hum comment dire "commercial" et les plus beaux souvenirs de jeunesse de mes enfants ne sont pas nécessairement aussi dispendieux... Pas du tout nécessaire ni essentiel d'être passé par Disneyworld dans une vie! ;o)

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