lundi 30 avril 2012

Un weekend à oublier (2e partie)


Donc, comme je le disais hier, j'ai finalement décidé de me rendre à l'urgence dimanche matin. En arrivant, j'ai été très surprise : la salle d'attente était VIDE! Vide comme dans VRAIMENT vide.

Je me suis pris un petit numéro et me suis assise sur les sièges destinés aux clients en attente d'être triés. Moins de 2 minutes plus tard, une infirmière m'invitait à prendre place dans la salle de triage. Je me suis assise avec difficulté, j'ai remis ma carte soleil et j'ai répondu à toutes les questions. Comme j'avais avec moi mon dernier rapport de résonance magnétique, l'infirmière avait déjà en mains beaucoup d'information en lien avec ma problématique.

Après avoir vérifié mes signes vitaux, pris la liste de mes médicaments, elle me demanda de l'attendre quelques instants. Elle allait faire une photocopie du résultat d'examen afin que je puisse mettre l'original en sûreté. Quand elle est revenue, en plus de l'original de mon résultat elle apportait aussi... un fauteuil roulant. Elle me pria de m'y installer et m'annonça qu'elle m'installait sur civière pour être vue rapidement.

Je vous mentirais si je vous disais que j'étais surprise. Je savais bien en me rendant à l'hôpital que je serais vue rapidement. Je savais aussi ce qui m'attendait.

Une fois à la civière, l'urgentologue est arrivée et a débuté son questionnaire. Bien sûr, elle me confirma que les symptômes que j'éprouve depuis maintenant deux semaines sont typiques et correspondent au tableau clinique de la hernie discale avec compression médullaire. Par contre, elle s'est faite rassurante en m'expliquant que l'important pour le moment était de contrôler la douleur et de me trouver une neurochirurgien. Son plan pour moi en ce beau dimanche ensoleillé? Trouver LE cocktail de médicaments qui soulagerait la douleur jusqu'à ce que j'obtienne un rendez-vous avec le spécialiste. Elle commença donc en me faisait administré une dose d'opiacé moyennement élevée. Soixante minutes après la première administration, n'étant pas soulagée, elle a augmenté la dose. Et puis... ça y'était! Bon d'accord, je ne suis pas soulagée à 100 %, mais au moins, j'arrive à marcher et je ne suis pas trop amortie. En 6 heures, nous avons trouvé un cocktail efficace et j'ai pu retourner chez moi avec les miens.

Donc, tout ce qu'il me reste à faire maintenant est d'obtenir un rendez-vous en neurochirurgie, d'obtenir un rendez-vous en résonance magnétique et de débuter la physiothérapie.

Le meilleur dans tout cela? Fiston Tupperware va bien. Princesse Tupperware va bien. Bébé Tupperware va bien. Papa Tupperware va bien. Je peux donc me concentrer sur mon rétablissement.

Image internet

                                         

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