mardi 13 mars 2012

Dre Maman

Ce que je fais n'est pas souhaitable, mais je n'en pouvais plus (et mon conjoint non plus!)...

La réintégration de notre fils est très difficile. Depuis le retour de la relâche, il a deux accompagnatrices officielles, deux techniciennes en éducation spécialisée qui lui assurent un support afin de faciliter ses apprentissages et de l'aider lors de difficultés. Selon les gens qui œuvrent dans le système scolaire, c'est énorme comme accompagnement pour un enfant qui chemine au régulier. En fait, c'est le maximum d'heures qui peuvent être accordées à un enfant.

Nonobstant cet accompagnement, notre fils éprouve encore des difficultés. Il est impulsif, n'arrive pas à reprendre le contrôle lors de débordement et a été suspendu deux fois la semaine passée. En observant tout cela, mon conjoint et moi nous sommes questionnés sur les derniers ajustements de médication.

Depuis quelque temps, nous avons observé le retour des TICS chez notre garçon. Rien de majeur si l'on considère que quelqu'un qui se racle la gorge au 8 secondes n'est pas dérangeant. Rien de dramatique si l'on considère que les filles ont bien plus besoin de leurs ongles que les garçons.

Après un coup de fil à l'infirmière pivot du centre de pédopsychiatrie, nous avons reçu une nouvelle plutôt étrange. Son médecin à décider d'augmenter encore plus la médication visant à contrôler son TDAH. Nous étions perplexes... très perplexes.

Et si c'était les médicaments qui faisaient de mon fils une bombe à retardement? Si l'on sait que certains neurostimulants peuvent avoir comme effet le développement de tics moteurs ou sonores, comment se fait-il que la dose ait été augmentée plutôt que diminuée? Et si....

Tout à coup, nous n'étions plus perplexe. Un regard a suffi pour que nous prenions notre décision.

Je n'ai jamais enfreint une prescription médicale de ma vie. Dans mon travail, ce n'est pas permis...

Mais en ce moment, mon fils a besoin d'une intervention rapide (et nous aussi!)

Alors je ferai face à la musique lors du retour de vacances de son médecin... mais d'ici là, le sevrage est commencé. Je suis officiellement : Dre Maman!

3 commentaires:

  1. Je crois que l'instinct de DrMaman mérite d'être écouté :-)

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  2. J'ai déjà fait la même chose avec ma belle Maelle. Sa nouvelle médication pour l'épilepsie l'avait complètement changé, elle hurlait à temps plein. Après discution avec mon "ami" le pharmacien, nous en sommes venu à la conclusion qu'elle avait surement des hallucinations (moins de 1% des gens ont cette réaction). J'ai automatiquement commencé le sevrage pour retrouver ma fille quelques jours après.

    Je crois que nous connaissons tellement bien nos enfants que nous sommes les mieux placées pour voir que quelque chose cloche. Je suis sur que votre instinct vous dicte la bonne conduite.Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter que son médecin soit aussi compréhensif que celui de Maelle.

    Julie

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  3. Je vois justement le pédiatre de ma fille le 22. Moi aussi, je pense que la médication doit être ajustée, mais je ne sais pas encore dans quel sens. Elle est plus "edgy", a plein d'effets secondaires qu'elle n'avait pas avant (difficulté de dodo, perte d'appétit, effet rebond en soirée)... Enfin, on verra. Mais je crois profondément en l'instinct de maman :-)

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