mercredi 1 février 2012

Le bonheur commence par...

Récemment, j'ai eu l'impression d'effleurer le fond. Vous savez, celui que l'on effleure du bout des orteils et qui n'attend que le jour où on y posera le pied en entier? Celui qui nous murmure que lorsqu'il aura mis la main sur notre pied droit, il fera tout pour attraper le gauche et couler le tout dans le ciment?
J'ai eu peur de toucher le fond. Tellement peur que j'ai fait volte-face et je me suis mise à nager vers la surface. Ni une ni deux, j'ai changé ce que je pouvais changer et j'ai tenté d'accepter ce que je ne pouvais pas changer (en espérant être capable de faire la différence entre les deux).

Me voilà donc, 2 semaines plus tard, avec un nouvel horaire de travail (très réduit comparativement à ce que j'avais il y a un mois) et une nouvelle façon d'entrevoir la vie.

J'ai réalisé que je n'étais pas faite pour travailler 5 jours par semaine, que je détestais la routine à laquelle je soumettais ma famille et que si je ne changeais pas les choses rapidement, je regretterais bien des moments manqués avec mes enfants.

J'ai réalisé que mon manque de patience était directement proportionnel avec les instants dont je me privais en travaillant autant. J'ai réalisé que je ne respectais pas les valeurs auxquelles je crois, que j'avais déjà des regrets et que je ne voulais pas cela.

J'ai réalisé aussi que je voulais être une maman avant toute chose et que les sacrifices à faire pour arriver à cette pleine réalisation m'importaient peu.

Me voilà donc, deux semaines plus tard, satisfaite de m'être choisie et d'avoir enfin donné la priorité aux êtres qui importent vraiment : mes enfants.

De plus, j'ai réalisé que j'avais toujours eu horreur du matin. Pas la peine donc de vous dire que jusqu'à tout récemment, je ne souriais pas le matin. J'irais même jusqu'à dire que j'avais plutôt tendance à embrouiller le matin de ma famille à mon réveil. J'ai donc décidé de changer (parce que tout le monde sait que la seule personne que l'on peut changer est soi-même n'est-ce pas?).

Je me lève donc maintenant avec le sourire et je remercie la vie, les paupières encore closes, de me donner la chance d'être là où je suis.

Le premier matin ce fut étrange. J'avais l'impression d'être un imposteur... mais j'ai persévéré (convaincue que je faisais la bonne chose). Ma persévérance a porté fruit.

Quand dans la nuit de lundi à mardi mes 3 enfants ont fait de la fièvre et passé la nuit à se lever, j'ai souris. Quand ma fille s'est réveillée (cette même nuit) en difficulté respiratoire et que j'ai dû la sortir à l'extérieur, j'ai souris. Quand j'ai dû passer 90 minutes à attendre dans la salle d'attente bondée de la clinique du coin, j'ai souris. Quand j'ai dû maîtriser ma fille afin que le médecin puisse examiner sa gorge, j'ai souris. Quand j'ai dû payer la facture des antibiotiques (x3), j'ai envoyé ma mère! (Il y a des limites à sourire quand même!)

Au final, le fait de sourire apaise et permet de dédramatiser ce qui nous arrive. (Et en plus, ça déstabilise tout le monde et j'adore ça!)

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela? Et bien simplement pour partager avec vous ma découverte :

Le bonheur commence avec un sourire!


4 commentaires:

  1. Tu as bien raison. Des fois, rien de mieux que de se botter le derrière nous-même et de se forcer à changer d'attitude.

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  2. J'aimerai tant gardé mon horaire à 4 jours par semaine pour les prochaines semaines, mais étant dans un rush au bureau pour les prochains mois, je dois mettre les mains à la pâte moi aussi!

    Vrai que le sourire aide à traverser les moments :-) Et vivre des petits bonheurs à journée longue!!!

    Chapeau de t'être écouté!

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  3. Ok, probablement que je devrais me faire ta thérapie du sourire du matin! Moi aussi jhaïs ça. Je m'y mets dès demain!
    Pour répondre à ton commentaire sur instagram; quelques fois, ça prend un autre point de vue, un extérieur, pour finir par voir les choses sous le bon angle!

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  4. Que je me reconnais dans ta vie de fou, notre vie de maman de 3 enfants travaillant à temps plein. Je me reconnais aussi dans les matins...je ne suis pas de tellement bonne humeur tant que je n'ai pas pris mon café. Je devrais peut-être sourire moi aussi. Si seulement je pouvais dormir une nuit complète sans être réveillée par un enfant, que ce soit pour un pipi, leur remettre les couvertes, ou consoler car le foutu monstre est encore venu!!! Moi aussi j'ai l'impression d'empoisonner l'existence le matin, à toujours répéter: vite, dépêchez-vous de manger, on va être en retard...........aaaaaaahhhhhhh mais c'est épouvantable!!!!
    Je m'inscris à ton blog!!!

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