samedi 18 février 2012

Escapade amoureuse

C'était écrit au calendrier familial. En petit caractère, mais c'était écrit.

Samedi, mon conjoint et moi avions comme programme de passer la journée seuls tous les deux. Une journée d'amoureux.

Après une nuit infernale avec un bébé qui refusait obstinément de dormir et un grand garçon de 6 ans qui s'est pointé le bout du nez dans notre chambre à 4 h (sous prétexte qu'il n'était plus fatigué et qu'il préférait lire une peu!). Après avoir dû mettre le réveil à 6 h 30 pour cause de pratique de hockey... et bien je dois l'avouer, j'espérais un peu que le projet tombe à l'eau. De toute façon, quel était le risque que mon homme se souvienne de l'événement puisqu'il regarde très peu le calendrier (mis en évidence sur la porte du frigo!)?

Comme je me suis réveillée un peu grognon d'avoir trop peu dormi, les discussions matinales étaient plutôt non-verbales... jusqu'à ce que mon conjoint me balance à la figure : « Puis? On fait quoi pour notre sortie? »

Après quelques vaines tentatives pour faire avorter le projet, j'ai rejoint mes beaux-parents afin de leur confier nos marmots pour une partie de la journée. Vers 11 h, nous déposions les enfants et quittions leur demeure. Direction : quartier dix-30.

Façade du supermarché Avril
Nous avons décidé de profiter de notre journée pour faire un peu de lèche-vitrine (nous résidons sur la Rive-Nord alors pour nous, ce sont de nouvelles vitrines!) et c'est là que la magie s’est produite. En quelques heures, j'ai retrouvé un malin plaisir à être avec mon conjoint, à magasiner des vêtements, à dîner en tête-à-tête, à découvrir le marché Adonis ainsi que le supermarché Avril (Wouha! ça coûte cher manger bio!!!). Nous avons discuté, nous avons ri et nous nous sommes même surpris à rêver de ces grandes maisons qui longent le boulevard de Rome (vous savez, celles où on peut perdre facilement un ou deux enfants en raison de leur immensité?).



S'ajoute à cela le renouvellement de ma garde-robe – désuète depuis 2005 en raison de mes grossesses en rafales! — et la sensation plutôt agréable de me sentir à nouveau féminine et un peu plus glam qu'avec les chandails 100 % coton que j'ai l'habitude de porter!

Bon, je m'en confesse, j'ai transpirée un bon coup au moment d'acquitter la facture de mes nouveaux achats — fait sous la supervision de Papa Tupperware —, mais comme le dit si bien mon amoureux : « Arrête de te sentir mal! Tu t'habilles jamais! » Fin de la discussion.

Au final, cette sortie était une bonne idée et je suis vraiment contente d'avoir écouté mon homme (pour une fois!) Et comme il le dira sûrement à qui veut bien l'entendre : « Si je me fie au sourire de ma blonde en sortant du magasin, je viens d'en gagner des airs lousses! »

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