mardi 13 décembre 2011

Fin de la deuxième phase

Vendredi dernier, notre fils a franchi une étape importante. (Je sais... ce blogue n'est pas chronologique.)

Il a obtenu sa 7e étoile marquant ainsi la fin de la deuxième phase de son programme de répit-primaire.

Il y a près de quatre semaines, j'étais terrorisée par les effets potentiels de ce programme sur mon fils. Je le trouvais inhumain. Je ne pouvais pas concevoir, avec mon cœur de maman, que j'avais laissé des gens me convaincre que c'est ce qu'il y avait de mieux pour mon grand garçon. J'avais le cœur dans la mélasse juste à imaginer mon enfant assis entre deux paravents face à un mur. J’avais les yeux dans l'eau en pensant qu'il ne serait pas libre de ses mouvements, autant physiques que verbaux. Je n'y croyais pas à ce programme qui visait à briser le cercle de violence dans lequel mon enfant s'était retrouvé par manque d'auto-contrôle et d'impulsivité.

Malgré tout, mon conjoint et moi avions signé pour autoriser la démarche. Nous avons ensuite regretté... surtout moi! Moins de 24 heures avant le début de cette aventure, j'étais prête à tout laisser tomber : mon emploi, les thérapies, les visites médicales. J'étais prête à faire l'école à la maison afin d'éviter cette  classe à mon fils. Mon cœur de maman avait trop mal.

Le matin du grand jour, je l'ai laissé partir, en me promettant bien d'avoir tous ces soi-disant spécialistes à l’œil. Ils auraient affaire à moi s'ils nuisaient à mon fils. Ils le savaient.

Quatre semaines plus tard, mon fils a terminé la phase 2. Il est heureux chaque matin. Il me parle avec enthousiasme de son collègue de classe, de son enseignante, de sa TES... Il est content de chaque étoile qu'il gagne. Il est fier d'être maintenant capable de se contrôler. Il a regagné une estime de lui-même parce que dans cette classe, on comprend ses besoins.

On comprend qu'il a besoin d'être encadré et d'être rassuré. Les termes anxiétés et troubles déficitaires de l'attention ne sont plus du cantonais. Ils font dorénavant partie du quotidien de mon fils, mais sans lui faire peur.

Il y a aussi appris l'empathie et la compréhension. Pas seulement celles des adultes envers lui, mais aussi la sienne envers autrui. Il est capable de percevoir les émotions des autres et de les comprendre. Il a appris à encourager ceux qui l'entourent et même à leur offrir son soutien.

Je ne croyais pas à ce programme, mais quand mon fils est revenu à la maison avec un certificat honorifique pour ses efforts et avec sa déclaration d'estime de lui-même, j'ai compris qu'au-delà de mes craintes émotives... il y a maintenant des résultats.


2 commentaires:

  1. Chapeau! C'est vraiment impressionnant...

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  2. Moi aussi je te lis. Tu m'inspires par ta créativité, ta force, ton ouverture.
    Stéphanie

    Et bravo à ton fils!

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