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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

jeudi 31 octobre 2013

Halloween 2013 ::: Des bonbons et du plaisir!


Halloween, c'est cette journée de l'année où les enfants peuvent être qui ils veulent. C'est cette journée où le guide alimentaire prend le champ gauche (oui! oui!) et où bonbons et sucreries prennent le dessus.

Cette année, avec ma bedaine de femme (très) enceinte, j'ai eu la chance d'être accompagnée par une amie pour la tournée de bonbons. Une chance, sinon l'expérience n'aurait pas été aussi agréable. C'est donc armé de nos parapluies et de nos sacs recyclables que nous avons arpenté les rues de notre petite ville à la recherche de bonbons.

La température n'était pas de notre côté, mais pour être honnête, les rues désertes ont rendu l'expérience plutôt agréable. Les gens étaient plus généreux, les files d'attente beaucoup moins longues et les enfants bien... se sont fatigués plus vite!;)

Ainsi, une petite heure a suffi pour que notre gros sac soit rempli à ras bord!

Une fois de retour à la maison, le retrait rapide des costumes mouillés était de mise. Autant les enfants ont eu hâte de les revêtir ce matin, autant ils avaient hâte de les retirer lors de notre retour à la maison.

Ensuite, petit tri des sucreries (avec la permission d'en manger bien sûr!) et hop, dans un bon bain chaud!

À 20h15, nos trois descendants étaient K.O. Personne ne s'est fait prier pour aller se coucher!

J'aime la fête d'Halloween. C'est probablement la seule journée où les enfants sont heureux du levé au couché. C'est la journée où ils font des potions magiques, où ils s'amusent avec araignées et autres bestioles et où ils peuvent se sucrer le bec à leur guise.

Je suis de celle qui croit que l'enfance se vit à fond et qu'il est très sain de les laisser manger des bonbons et s'énerver un peu le temps d'une soirée. Pour ce qui est du guide alimentaire canadien... On s'y attardera demain! :)
 


 

Et vous? Comment s'est passée votre tournée de bonbons?

mercredi 30 octobre 2013

La honte

S'il y a une émotion plus difficile que les autres à gérer, c'est probablement la honte. Vous savez, cette émotion qui vous fait baisser la tête et vouloir fuir une situation, et ce rapidement? Cette émotion qui pèse lourd sur le cœur et la conscience de la personne qui la vit?

Il y a deux sortes de honte : celle qui nous est infligée et celle que l'on s'inflige.

Dans mon enfance, s'il y a une chose dont je me souviens c'est de ma mère qui me disait souvent : « Fais-moi pas honte ». Si je parlais trop fort ou si je bougeais trop, la consigne arrivait comme une claque en plein visage. Pas la peine de vous dire donc que je cessais de parler ou de bouger.

En grandissant, je me suis promis que le jour où j'aurais des enfants, je ne leur servirais pas le « Fais-moi pas honte » dès qu'ils bougeraient un peu ou qu'ils parleraient plus fort que les autres.

Puis... j'ai eu Fiston Tupperware.

J'ai réalisé depuis quelque temps que je trouve très difficile les excès de colère de mon garçon, surtout en public. Je ne me sentais pas ainsi quand il avait 4, 5 ou 6 ans. Mais maintenant qu'il en a 8, je ne perçois plus (du tout!) ses crises de la même façon.

Quand il est en colère, il ne parle pas fort, il crie. Pour se faire comprendre, il insiste et répète ses demandes des dizaines de fois. Quand il réalise qu'il ne gagnera pas, il passe parfois aux insultes. Quand il réalise que je suis (officiellement) fâchée, il pleure, hurle et s'inflige lui-même des commentaires désobligeants, se victimisant par le fait même.

Cette semaine, Fiston s'est fâché quand je suis allée le chercher à l'école. Une histoire banale de lampe de poche qu'il devait apporter à l'école est devenue une urgence nationale. Il voulait aller magasiner une lampe de poche immédiatement, ce qui n'était pas prévu à ce moment dans ma planification de fin de journée. Après lui avoir expliqué qu'il aurait sa lampe de poche pour son activité et qu'il n'avait pas besoin de s'inquiéter, il a explosé.

J'ai manqué de patience. Je l'ai regardée droit dans les yeux et lui ai dit : « Arrête immédiatement! Tu me fais honte devant tout le monde! »

Sur le coup, je n'ai pas réalisé ce que je venais de lui dire, sur l'impact que cela pouvait avoir. Ce n'est qu'une fois arrivé à la maison que j'ai pris conscience de l'énormité de ce que je lui avais dit. Je ne veux pas que mon fils pense qu'il me fait honte en tout temps. Je crois que je voulais seulement qu'il arrête de crier et comme aucune de mes explications ne lui suffisait, bien je n'ai rien trouvé de mieux à dire.

Une fois à la maison, j'ai expliqué à mon fils que quand il hurlait ainsi et qu'il n'arrivait pas à se contrôler, je ne me sentais pas bien, que je me sentais gênée par son comportement. Je lui ai expliqué que je n'aimais pas que les gens présents s'arrêtent pour nous regarder (et nous juger!) et que c'est souvent pour cela que je finissais par manquer de patience. Il m'a répondu qu'il comprenait parce que lui aussi avait honte de se comporter ainsi... que lui aussi voudrait être capable de s'arrêter, mais qu'il en était incapable.

La honte est une émotion lourde à porter. Elle est lourde pour l'adulte, alors elle doit l'être doublement pour l'enfant (qu'il ait ou non des défis à relever!). Je crois qu'il faudra donc que je garde en tête que la honte ne sert à rien et qu'elle a plutôt tendance à m'empêcher de bien intervenir avec mon fils.

Ceci étant dit... je demeure humaine et je sais très bien qu'il m'arrivera encore des moments où mon garçon fera des crises qui amèneront ce sentiment désagréable qu'est la honte. Maintenant, ne restera plus qu'à en prendre conscience à temps et à gérer plus sainement l'inconfort.


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lundi 28 octobre 2013

Désamorcé


Lundi matin. Fiston est de bonne humeur. Il enclenche ses routines de façon autonome et est le premier à terminer de se préparer. Mis à part les quelques petits accrochages de routine avec sa sœur, tout va bien.

En classe, quelques tensions avec un camarade et qui ont nécessité quelques interventions, mais encore une fois, rien d'inhabituel. La crise a été gérée par l'enseignante et la TES. Ce n'est pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière.

Après l'école, Fiston est fidèle à lui-même. Il est plus fébrile et a très hâte de rentrer à la maison. Une fois à la maison, il s'empresse d'aller jouer dehors. Habituellement, je lui demande de faire ses lectures, mais quand il me demande d'un air suppliant d'aller dehors, je ne résiste pas. Il a sa journée dans le corps lui aussi après tout! Un peu d'air frais ne peut lui faire que du bien.

Après une quinzaine de minutes dehors, il revient avec un ami. Ils me demandent tous les deux s'ils peuvent jouer à l'intérieur. Habituellement, je refuse. La règle est simple : pas d'ami à la maison les soirs de semaines. Mais ce soir, j'ai décidé de faire autrement. Je leur ai donné mon autorisation avec comme seule condition de ne pas jouer aux jeux vidéo.

Sur le coup, Fiston n'était pas certain. Lui et son ami ont la même passion pour les jeux vidéos et Fiston ne savait pas trop si son ami accepterait de faire autre chose. J'ai donc questionné le petit voisin sur ses intentions de jeux. Ce dernier accepta de jouer aux Légo ou aux super héros. Malheureusement, Fiston n'était toujours pas content. Il était sur le point d'exploser.

Au moment où j'allais intervenir, une chose fantastique s'est produite : l'ami de Fiston s'est approché calmement et a demandé à mon garçon de ne pas se fâcher, de simplement venir jouer, en ajoutant qu'il y aurait bien d'autres moments où ils pourraient jouer aux jeux vidéo. Fiston n'a pas protesté. Il est allé jouer avec son copain. La bombe était désamorcée.

Sur le coup, je me suis dit que j'aurais peut-être dû punir mon fils pour sa colère, pour ses cris, mais je me suis retenue. La situation n'a pas dérapé et les deux garçons jouaient tranquillement dans le salon avec Bébé Tupperware. Pourquoi chercher les problèmes là où il n'y en a pas n'est-ce pas?

Je suis revenue sur l’événement avec Fiston. Il a constaté lui-même qu'il avait été plus facile pour lui de se contrôler parce que la demande venait de son ami et qu'il ne voulait pas lui déplaire. Quand je lui ai demandé pourquoi il n'arrivait pas à faire la même chose avec moi... il est resté silencieux.

Clairement... je crois que ce qui s'est passé aujourd'hui me donne une bonne piste de réflexion sur ce qu'il y a à travailler avec mon fils aîné.
 

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samedi 26 octobre 2013

Le calme après la tempête


En ce moment, c'est le calme après la tempête chez les Tupperware. La maison est en mode douceur et patience. L'atmosphère est feutrée, un peu comme si tout le monde avait un peu peur de réveiller un bébé qui dort.

Fiston nous observe. Il nous épie même parfois. Il semble se demander ce qui se passe. Ses parents ne sont plus les mêmes. Différents sans l'être vraiment, je crois que les événements de jeudi nous ont ébranlés plus qu'on a voulu le croire. Comme si la seule façon de faire tourner le vent consistait à changer notre façon de faire, notre façon de percevoir les problématiques de notre garçon.

En moins de 24 h, Fiston s'est retrouvé dans un environnement où l'expression de la colère avait sa place, où on prenait encore plus le temps de le questionner et d'aller au bout de ses émotions. On a cessé de freiner ses cris et ses esclandres. On les a plutôt accueillis et nous avons pris le temps de les analyser. On lui a donné la latitude de s'exprimer.

Du coup, on a découvert que derrière ses cris et ses revendications il y a bien plus que de la colère. Il y a la peur, la tristesse et souvent l'inquiétude. En lui donnant plus de temps pour s'exprimer, on l'a même surpris à fondre en larmes à plusieurs reprises (chose très rare dans le cas de notre fils!).

Bien sûr, cela demande énormément de patience, mais alors que nous croyions ne plus en avoir en réserve, nous avons constaté qu'elle semblait s'être spontanément renouvelée. Est-ce la conséquence directe de la rencontre avec la pédopsychiatre, est-ce l'énergie du désespoir face à la crainte de voir notre garçon parti pour 30 jours en évaluation, est-ce une meilleure compréhension de la souffrance de notre enfant, ou est-ce la somme de toutes ces parties qui a soudainement fait de nous des parents beaucoup plus tolérants?

Je ne saurais vous dire.

Fiston continuera de s'opposer et de revendiquer. Il continuera certainement aussi à faire des colères démesurées et à trouver que la vie est injuste envers lui. Il manifestera encore parfois son désarroi de façon singulière, et ce, à la maison comme à l'extérieure. Par contre, j'ai bon espoir qu'en lui accordant du temps et (beaucoup) de notre patience, nous arriverons à diminuer sa perception négative de lui-même. Seul le temps sera notre allié.

Et comme une lectrice m'a fait remarqué : bien des adultes mettent une vie à apprendre à gérer leur colère et à nommer leur détresse, alors le fait que Fiston soit capable d'en parler avec franchise est déjà, à mon avis, un pas dans la bonne direction.
 
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jeudi 24 octobre 2013

L'appel de Fiston Tupperware


Il est 13 h. Nous avons rendez-vous en pédopsychiatrie avec Fiston. Papa Tupperware travaille alors je suis seule avec notre garçon.

Après l'évaluation par l'infirmière des paramètres vitaux de Fiston, nous passons dans le bureau médical où la pédopsychiatre et la travailleuse sociale nous attendent.

Je suis calme et Fiston aussi. Nous avons certes beaucoup de choses à raconter, mais personne n'est anxieux outre mesure. Fiston, fidèle à lui-même, parle de tout et de rien, sans regarder son médecin.

Puis, au fil de la discussion, Fiston se fâche. Il n'aime pas être questionné sur ses comportements plus difficiles. Il n'aime pas que l'on parle de ses colères, de ses oppositions. Il aime encore moins qu'on le confronte face à ses choix de comportements et face aux moyens inadéquats qu'il utilise parfois.

Malheureusement pour lui, son médecin ne lâche pas prise. Elle veut savoir ce qu'il se passe dans sa tête, pourquoi Fiston a commencé à se frapper la tête sur les murs lorsqu'il est en colère... et c'est à ce moment que le chat est sorti du sac. Fiston a explosé!

« Je ne changerai jamais. J'en suis incapable. Vous voulez que je fasse quoi quand je suis fâché? Je n'ai pas le droit de crier, je n'ai pas le droit de bardasser ou de briser des choses! Me reste plus qu'à me frapper la tête sur les murs. Ça diminue un peu ma colère, mon stress! De toute façon, il n'y en a plus de solution avec moi. Ne me reste plus qu'à mourir. Je suis trop méchant de toute de façon! »

J'étais sidérée. Je savais qu'il n'allait pas bien, mais je ne me doutais pas à quel point sa détresse était grande, ni à quel point il était capable de mettre en mots tant de souffrance.

Bien sûr, son discours n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. La pédopsychiatre a trouvé tout cela bien inquiétant. Elle a demandé à Fiston de cesser de se blesser sinon elle devrait signaler son cas à la DPJ pour le faire évaluer pendant 30 jours.

J'ai craqué. Fiston aussi

Puis, après discussion, elle m'a expliqué que la situation pouvait devenir dramatique si nous ne faisions rien. De concert avec la travailleuse sociale, nous avons exploré les causes qui avaient pu mener notre fils dans un tel état d'esprit. Pas de changements majeurs sont survenus dans sa petite vie d'enfant, mais sa difficulté à s'adapter aux quelques changements qui ont eu lieu lui demande énormément d'énergie et engendre une quantité astronomique d'anxiété.

Fiston ne sait plus comment s'adapter. Ni en classe, ni à la maison. Il a besoin d'une pause, d'un répit. Il a besoin que nous, les adultes, prenions la responsabilité de son adaptation pour quelque temps et soyons un peu plus flexibles avec lui. Son petit cœur ne supporte plus l'exclusion et la différence. Il demande qu'on arrête de tout changer autour de lui pour lui donner le temps de reprendre son souffle.

Fiston ne sera pas placé en famille d'accueil ou en centre jeunesse. Nous avons encore de la latitude pour intervenir. Tous ses intervenants seront sollicités dans les prochains jours pour s'asseoir et mettre en place un plan d'urgence qui visera à soutenir notre fils dans sa détresse et à l'accompagner jusqu'à ce qu'il retrouve un certain équilibre psychologique et émotionnel.

Ceci étant dit, je serais bien malhonnête de vous dire que je n'ai pas eu le cœur dans la bouette aujourd'hui. J'ai été complètement déstabilisée par le discours de mon fils de 8 ans et Papa Tupperware aussi. Mais plutôt que de pleurer notre vie, nous resterons auprès de lui et continuerons de l'épauler dans son cheminement.

Seul l'avenir nous dira si nous aurons su le faire adéquatement.
 

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*Quand j'ai entrepris ce blogue, je me suis promis de ne pas censurer ou cacher notre réalité. Libres sont mes lecteurs de juger les propos tenus ici, mais sachez que de cacher la réalité ne fait que maintenir les gens dans l'ignorance face aux problèmes de santé mentale que peuvent vivre de jeunes enfants.

mardi 22 octobre 2013

La dérape


Fiston ne va pas bien. Pas bien du tout.

Certains blâment mon hospitalisation, d'autres l'arrivée de Minnie Tupperware. Certains croient qu'il réagit mal au début de l'année scolaire et qu'il ne s'adapte pas à la nouvelle dynamique de son groupe. Certains pensent que la médication est à revoir, que de nouvelles thérapies sont à mettre en place et qu'on doit s'attaquer au problème de front.

Moi, j'écoute, je hoche de la tête, mais je ne sais plus qui accuser ni quoi mettre en place.

Les trois dernières semaines ont été vraiment difficiles. Fiston est opposant, agressif, arrogant. Il ne collabore pratiquement jamais et explose dès la moindre irritation. Que ce soit pour s'habiller le matin, traîner son sac à dos, prendre sa douche ou faire ses devoirs, tout est sujet à conflit.

Hier, il a fait une colère. Une grosse colère. Il s'est frappé la tête à plusieurs reprises sur une porte. Résultat : une ecchymose violacée au périmètre d'un kiwi en plein centre du front. C'est la première fois que notre garçon allait jusqu'à se blesser pendant une colère. Je ne suis pas rassurée.

Lorsque l'on essaie de lui parler, de le raisonner, il ne trouve rien à dire. Il se sent rejeté, exclu de tout. En classe, il veut faire payer à son enseignante toutes les punitions des dernières semaines. Selon lui, elle est la cause de tous ses problèmes : elle ne lui fait pas confiance et ne le croit jamais quand il tente de s'expliquer. Selon moi, il y a deux côtés à une médaille et c'est ce qui frustre Fiston. À son sens, je devrais le croire sur parole, mais ce n'est pas le cas.

Je peux facilement imaginer que les intervenants scolaires soient moins patients avec notre fils. Je le suis moins moi-même. Être en conflit vingt fois par jour avec la même personne, pour les mêmes raisons et cela jour après jour... c'est épuisant.

Ce soir, Fiston s'est couché en colère. Après une Xième crise, j'en ai eu assez. Sa soirée s'est donc terminée abruptement... du moins selon lui, parce que la crise qui a suivi n'a fait qu'allonger la mienne.

Certains se questionnent sur les changements de comportements de notre fils et accusent en alternance la médication, les interventions et les intervenants. Moi, j'accuse sa santé mentale. Parce qu'à ce jour, rien n'a été chambardé ou modifié, qui puisse provoquer de telles réactions. Nous sommes les mêmes parents, il a les mêmes intervenants et nous travaillons tous de concert pour que tout demeure stable autour de lui.

Maintenant, ne reste plus qu'à espérer que les nouveaux outils mis en place et que le retour de certains spécialistes dans la vie de notre garçon (et de notre famille!) viennent rétablir l'équilibre fragile que nous avions réussi à créer autour de lui.

Ne reste plus qu'à espérer que notre fils se sente mieux rapidement parce qu'en ce moment... porter ses souliers ne doit pas être évident.


dimanche 20 octobre 2013

Évènement Télétoon :: Un beau dimanche au cinéma


Je ne mets jamais mon réveil le dimanche. JAMAIS.

À moins bien sûr que nous ayons prévu une activité spéciale... et matinale. C'était le cas aujourd'hui!

En effet, ce matin, nous avions rendez-vous au cinéma Starcité de Montréal pour le visionnement du film ScoobyDoo! Blue Falcon : Le retour.

C'est ainsi que nous avons quitté notre domicile familial tôt en matinée pour nous rendre à Montréal. Les enfants étaient TRÈS excités.

Une fois sur place, nous avons été accueillis par ScoobyDoo lui-même! Puis, les enfants ont pu se faire maquiller et faire une cueillette de bonbon. Une table était aussi disponible pour bricoler, mais le temps nous a manqué.

Vers 10 h, c'est armé de nos maïs soufflés et de nos boissons que nous nous sommes installés dans la salle de cinéma. Les enfants étaient contents. Ils se sont très bien comportés et je dois avouer que je leur en fus très reconnaissante.

Voici quelques photos de notre activité!


Mes trois petits Monstres!
 
 
Fiston Tupperware
 
 
Le plaisir de se faire maquiller!


Du pop corn le matin?
Et pourquoi pas?



N'est-elle pas splendide cette enfant??


Une belle rencontre avec mon amie Mamanbooh!
Un gros merci aux gagnantes du concours et à Mamanbooh pour l'aide que vous m'avez offert tout au long de la matinée. La femme enceinte en convalescence que je suis a beaucoup apprécié votre gentillesse et votre support.:)

jeudi 17 octobre 2013

Semaine de sensibilisation au TDAH du 14 au 20 octobre 2013


Cette semaine, c'est la semaine de sensibilisation au TDAH. Pour certains, c'est le moment parfait pour trouver plus d'information sur ce trouble neurobiologique et ses répercussions sur leur vie ou celle de leur enfant. Pour d'autres, c'est une semaine comme les autres, qui présente les mêmes défis qu'à l'habitude.

Le TDAH ce n'est pas rien. Ce n'est pas uniquement être dans la lune et perdre ses clefs 20 fois par jour. Ce n'est pas non plus uniquement oublier de sortir les poubelles le lundi soir de façon récurrente ou oublier d'arrêter l'eau du bain une ou deux fois par année.

Le TDAH, c'est plus que ça. « C’est un trouble neurobiologique réel, complexe, à multiples facettes et à longue durée qui touche les personnes des deux sexes et de tous les groupes d’âge. » 1

Il y a plusieurs mythes entourant le trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité. C'est pourquoi cette semaine, et bien c'est LA semaine pour briser le silence et sensibiliser la population Canadienne à ce trouble qui, « selon un taux de prévalence prudent, touche 5 % des enfants d'âge scolaire, soit une moyenne d’un à deux enfants par classe de 20 élèves. » 1

Fiston Tupperware souffre de TDAH sévère. Nous avons travaillé fort au quotidien pour l'encadrer et mettre des outils en place qui lui faciliteraient la vie à long terme. Avec les années, il a gagné en maturité et arrive à un semblant d'organisation. Par contre, son impulsivité est toujours présente et demande énormément d'encadrement. Son trouble ne le quittera jamais. Il devra, tout au long de sa vie, tenir compte de ses limites et adapter son environnement pour vivre une vie équilibrée.

Comme bien d'autres adultes, je souffre aussi de TDAH et malgré cela, j'ai une vie bien remplie. J'ai un conjoint depuis près de 13 ans, 3 enfants (bientôt 4!) et un emploi stable. Avec les années, j'ai développé des stratégies gagnantes afin d'adapter mon environnement. Malgré cela, certains aspects de ma vie sont désorganisés, mais je vis bien avec ma désorganisation et (évidemment) mon conjoint et ma famille aussi.

Mais pour être honnête avec vous, la chose qui m'aurait vraiment aidée dans la vie aurait probablement été de savoir que je souffrais de TDAH avant d'avoir mon premier enfant, avant de devoir consulter parce que je me sentais dépassée et épuisée.

Alors si cette semaine, vous avez quelques minutes de libres, allez visiter le site http://adhdawarenessweek.ca/fr/. Vous y trouverez de l'information sur le TDAH et qui sait... peut-être trouverez-vous des explications intéressantes sur vos comportements ou sur ceux des enfants ou adultes qui vous entourent!

Bonne semaine de sensibilisation!
 
 


*Cliquez (ici) pour lire le "coming out" de mon amie Mamanbooh sur sa vie avec le TDAH.

1.Source tiré du site internet:  http://adhdawarenessweek.ca/fr/?page_id=65 

mardi 15 octobre 2013

Le constat de Papa Tupperware


Depuis quelques jours déjà, Papa Tupperware et moi avons une discussion plutôt redondante.

Suite à mon hospitalisation de 6 jours, nous avons fait un constat : en 2013, un homme qui se retrouve seul à gérer la maisonnée attire énormément de sympathie.

En l'espace de quelques heures, les offres d'aide se sont multipliées. Des gens près de nous nous ont offert un coup de main, mais aussi des gens que nous ne côtoyons que très rarement. Ainsi, mon conjoint s'est retrouvé avec des offres de gardiennages, de traiteurs et de transport pour notre famille. Les gens semblaient se demander comment il allait bien pouvoir s'en sortir en mon absence.

Sur le coup, j'ai trouvé cela extraordinaire. J'étais heureuse de savoir à quel point mon réseau de soutien pouvait se mobiliser rapidement en situation difficile.Puis, j'ai réalisé que ces offres fusaient de partout non pas seulement parce que les gens nous aimaient, mais aussi parce que Papa Tupperware est un HOMME!

Oui oui! Sinon, expliquez-moi pourquoi personne n'offre de tels services aux mamans dont les conjoints travaillent le soir ou doivent s'absenter du domicile familial pendant plusieurs jours, plusieurs fois par mois?

Pourquoi soudainement prendre 3 enfants sous son aile devient-il réalisable quand en temps normal, on évite presque d'inviter les familles nombreuses à souper?

Papa Tupperware a très bien su gérer la situation. Les enfants n'ont pas été négligés, la maison était impeccable et Papa n'était pas en dépression à mon retour à la maison. Il n'a pas eu besoin d'aide au quotidien. Et pour être honnête, il a trouvé un peu triste de constater que les gens ont beaucoup de sympathie et d'éloges pour un papa seul à la maison pour quelques jours comparativement à la reconnaissance qu'ont les mamans qui le font 365 jours par an.

Bien sûr, il avait hâte que je revienne à la maison. Pas uniquement pour le partage des tâches, mais aussi (et surtout!) parce qu'une famille séparée par la maladie n'est jamais une situation facile, ni pour les enfants, ni pour les parents.

De mon côté, je suis d'accord avec mon conjoint. N'est-il pas temps en 2013 que l'implication du père cesse d'être perçue comme un luxe, un acte de générosité? N'est-il pas temps de considérer la présence et l'engagement du père comme étant l'égal de celui de la mère? Bien sûr, je ne suis pas dupe, chacun choisit la façon de jouer son rôle de parent et certains optent consciemment pour un mode plus matriarcal, où l'absence d'une mère devient une catastrophe. Heureusement, de notre côté, ce n'est pas le cas, car, comme le dit si bien Papa Tupperware : « Mes enfants je ne les garde pas! Je m'en occupe par amour, parce que moi aussi j'en ai voulu dans ma vie. »


Papa Tupperware et moi!

Et vous? Comment réagirait votre entourage à l'annonce de l'absence d'un des deux parents? Croyez-vous que l'absence de la mère attire plus la sympathie que l'absence du père?


*Notez que je suis bien heureuse d'avoir eu autant de support lors de mon hospitalisation et que ce billet n'est pas une critique sur l'aide offerte, mais bien un constat. :)

lundi 14 octobre 2013

Prendre son mal en patience (ou l'art de tirer une leçon de l'expérience)


27 semaines de grossesse. Moins de la moitié à faire. La chambre de Minnie n'est pas prête, mais je sais que nous arriverons à finaliser le tout avant son arrivée. En fait, nous devions finaliser le tout ce weekend, mais dans la vie, nous ne contrôlons pas tout. C'est ainsi qu'en début de semaine dernière, mes plans ont pris le champ gauche et je me suis retrouvée à l'unité des naissances de l'hôpital.

Pas de contraction, pas de rupture de membranes, pas de saignement, mais beaucoup de douleur abdominale. Suffisamment en fait pour que je ne puisse plus rester à la maison.

Après une brève évaluation, le diagnostic est clair : colique hépatique. Le traitement : la chirurgie pour retirer ma vésicule biliaire. Ce que j'en pense : pas certaine que je trouve cela très très drôle et pas certaine non plus que je suis rassurée de subir cette chirurgie alors que Minnie dort tranquillement dans mon ventre.

Malheureusement, pas d'autres choix. Dès qu'une place en salle d'opération se libère, je passerai sous le bistouri. Que ça me plaise ou non. Et en fait, on se fou un peu que ça me plaise ou non... Minnie risque de trouver bien plus difficile une complication de colique hépatique comparativement aux effets indésirables de la chirurgie.

C'est ainsi qu'après 72h de jeûne et beaucoup de douleur, j'ai pris le la route vers la salle d'opération, confiante que tout irait bien.

Pendant la chirurgie, il y eut beaucoup de contraction et de chute de pression. Minnie a tenu le coup, mais nous a fait comprendre en post-opératoire qu'on ne devait pas lui refaire le coup. Son petit cœur a ralenti et j'ai eu peur de la perdre.

Les 48 h qui suivirent la chirurgie furent très difficiles. Beaucoup de douleur, des contractions, un système urinaire maternel qui ne répond plus aux commandes (oui oui! Ça arrive même à 32 ans!) et un moral dans les talons : vais-je donc finir par sortir d'ici? Ajoutez à cela que mes enfants me manquaient terriblement et vous comprendrez que mes dernières journées n'ont pas été remplies de sourires et de joie de vivre.

Malgré tout, j'ai pris mon mal en patience. J'ai respiré un bon coup et j'ai tenter de rationaliser mon expérience. Bien sûr, le temps est long à l'hôpital, mais ici, j'ai la possibilité de dormir quand je suis fatiguée, de manger quand j'ai faim et il y a quelqu'un de payer pour faire l'entretien ménager! Quoi demander de plus?;)

Je sors bientôt. Sous peu, je serai de retour à la maison avec mes amours et Minnie pourra prendre les 10 prochaines semaines pour grandir et se développer au chaud dans ma bedaine. Et quand elle sera assez grande, je lui dirai à quel point je l'aimais déjà avant même de l'avoir tenu dans mes bras et à quel point j'aurai eu peur de la perdre un jour d'octobre un peu frisquet.




*Notez que nous sommes maintenant de retour à la maison et que tout va bien. La vie reprend son cours... :)

samedi 12 octobre 2013

Un baume sur le coeur de mes super héros... et sur le mien!


L'enfance, c'est cette période de la vie où tous les rêves sont permis, où rien n'est impossible. C'est ce moment où l'on a le droit de croire que l'on est qui l'on veut être, aussi irréaliste celui puisse être.

Depuis que je suis maman, je protège l'enfance de mes enfants. Je les encourage à rêver, à imaginer. Je participe à leurs jeux imaginaires et les laisse exprimer leur imagination à leur façon, que ce soit à la maison oui ailleurs.

Mes enfants adorent se déguiser, peu importe la période de l'année. Ce n'est donc pas rare que je sois accompagnée par Flash ou Iron Man à l'aréna plutôt que par Bébé Tupperware. Il n'est pas rare non plus que je sois réveillée le matin par Spiderman ou Capitaine América plutôt que par Princesse ou Fiston Tupperware. Nos enfants ont accès aux costumes d'Halloween à l'année, alors il serait bien difficile de leur dire de ne pas les utiliser n'est-ce pas?

Ces moments où mes enfants sont les héros qu'ils désirent être sont souvent les périodes de jeux les plus intenses, mais aussi les plus joyeuses, les plus agréables. Ce sont des moments passer en famille à s'inventer des scénarios et à se créer un monde qui leur appartient et auquel personne ne peut toucher.

L'enfance, c'est ça. C'est ne pas devoir se soucier du monde réel et pouvoir profiter pleinement des quelques années d'innocences qui leur sont accordées avant de plonger dans la vraie réalité.

Malheureusement, mes enfants ont goûté à une réalité un peu triste cette semaine. J'ai dû être hospitalisée et opéré d'urgence. J'ai donc quitté rapidement la maison ainsi que ma famille pour prendre soin de ma santé et pour m'assurer que ma grossesse se poursuive sans complication. Pas la peine de vous dire que malgré tout le courage de mes superhéros, les larmes ont coulé à flots. Malgré tout l'amour qu'ils ont reçu des gens qui nous entourent, rien n'aurait pu les rassurer autre que la présence de leur propre maman.

Hier, Bébé, Princesse et Fiston Tupperware sont venus me visiter à l'hôpital. Loin d'être un lieu chaleureux et accueillant, ma petite chambre n'avait rien de rassurant pour des enfants. J'avais toutefois prévu un petit moment d'enfance avec eux, en direct de mon lit d'hôpital.

Assis tous les 4 sur mon lit, j'ai offert à chacun de mes enfants une petite gâterie : un œuf KinderMD SurpriseMD! Pas la peine de vous dire que j'ai rapidement vu revenir leurs sourires. Ils ont tous les trois mangé leur chocolat et joué tranquillement avec leurs jouets de princesse et de super héros, oubliant ainsi l'endroit où nous nous trouvions et la tristesse que cela leur avait apportée.

Depuis que je suis maman, je m'efforce de protéger l'enfance de mes enfants. Malheureusement, certains événements ne sont pas sous notre contrôle et nous amènent parfois à leur faire vivre des émotions et des moments moins agréables. Par chance, cette fois-ci, les œufs KinderMD sont venus m'aider à mettre un baume sur le cœur de mes super héros... ainsi que sur mon cœur de maman!

Livraison spéciale des 48 œufs KinderMD SurpriseMD
pour le clan Tupperware!

La Princesse favorite de ma princesse!

Fiston Tupperware et moi

Princesse Tupperware et moi

Bébé Tupperware et moi!
(Il était tout sourire avant d'apprendre que je ne rentrais pas avec eux.)
 


« Divulgation : Je participe à la campagne des mamans KINDERMD, organisée par Mom Central Canada, et j'en retire quelques avantages. Les opinions exprimées sur ce blogue sont les miennes. »

mercredi 9 octobre 2013

Concours Télétoon :: Dévoilement des gagnants

Tel que promis, le tirage des 3 laissez-passer a eu lieu aujourd'hui.

Les gagnantes sont...

1. Pascale Léger Provost

2.  Annie Verreault

3.  Chantal Provost

Vous recevrez un courriel sous peu! Surveillez vos boîtes de réceptions!

Au plaisir de vous rencontrez le 20 octobre à 9:00 au Starcité de Montréal!



:)

lundi 7 octobre 2013

L'appel!


Une chose étrange est en train de se produire...

Je ne sais pas si c'est la grossesse, les hormones ou ma progression en âge (et en sagesse bien sûr!), mais j'ai une envie folle de cuisiner.

Bon d'accord, pour le commun des mortels, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat (subtil jeu de mots!), mais dans mon cas... si!

Papa Tupperware vous le dirait sans hésiter : le chef chez les Tupperware, c'est lui, pas moi! Je n'ai jamais eu d'intérêt pour les chaudrons ou les épices. Ni pour les coupes de viandes ou les types de pâtes ou de riz. Ma spécialité à moi n'est donc pas de cuisiner... mais bien de manger!

Ceci étant dit, j'ai eu l'appel de la cuisine cette semaine.

Alors que les enfants jouaient tranquillement par un après-midi pluvieux, je me suis mise à regarder le sac de pommes que nous avions cueillies la semaine précédente. Je me suis alors mise à me demander ce qui adviendrait des dites pommes si nous ne les passions pas rapidement. Comme je déteste le gaspillage, je me suis dit qu'il serait grand temps qu'on les cuisine. Papa Tupperware étant absent, je n'ai donc pas eu d'autres choix que de me charger du projet moi-même. (Et croyez-moi, dans mon cas, cuisiner est un projet majeur!)

Je me suis donc rapidement retrouvée dans la cuisine avec le iPad familial et une vingtaine de pommes. J'ai trouvé quelques recettes simples et je me suis mise au travail. Bien sûr, Princesse Tupperware s'est jointe à moi avec enthousiasme (plus que moi je vous dirais!). Allez savoir pourquoi, cette enfant adore cuisiner avec moi. C'est à ni rien comprendre!

En quelques heures, ma fille et moi avons donc cuisiné une croustade aux pommes et framboises, une compote de pommes et poires ainsi qu'une tarte aux pommes et framboises. (Soulignons ici le fait que nous avons nous-mêmes faites la pâte brisée pour la tarte! Un bel exploit si vous voulez mon avis!)

Après le souper, c'est avec fierté que Princesse Tupperware et moi avons offert de la tarte aux garçons pour le dessert. Nous ne savions pas du tout à quoi nous attendre. Fiston Tupperware ne mange aucun fruit... je m'attendais donc à ce qu'il refuse notre offre et demande autre chose.

À notre grande surprise et notre immense joie, Fiston n'a pas pris une, mais bien DEUX portions de tarte. Il a adoré notre dessert. Pas la peine de vous dire que ça nous a fait un petit velours à sa sœur et moi!

Quand Papa Tupperware est rentré du boulot, je ne me possédais plus. J'avais TELLEMENT hâte qu'il goûte à la tarte que nous avions préparée! Heureusement, il ne s'est pas fait prier. (Il a mangé le quart de la tarte!!!) Il nous a donné une note de... 10/10!

Pour certains, cuisiner est simple, facile et plutôt insignifiant. Pour moi, c'est un projet, une mission. Alors de réussir autant de trucs culinaires en une seule journée fut probablement plus demandant pour moi que pour d'autres. Par contre, je crois y avoir pris goût et surtout... avoir afin acquis suffisamment de confiance en moi pour me risquer et essayer de nouvelles choses.

Et qui sait... peut-être deviendrai-je suffisamment bonne pour que Papa Tupperware puisse se reposer un peu et me laisser gérer les fourneaux?



Psssst! Ce soir, j'ai même fait une sauce à spaghetti! Je n'arrive pas à le croire moi-même! ;)

dimanche 6 octobre 2013

Dossier de Maman ::: Créativité et flexibilité


Je ne me souviens pas très clairement de mon parcours scolaire primaire. Je ne me souviens pas précisément avoir déjà fait des devoirs ou des leçons. Comme Fiston, je retenais l'information à la vitesse de l'éclair et donc je n'avais pas besoin de travailler très fort pour obtenir de bons résultats.

Puis, une fois au secondaire, j'ai poursuivi mes apprentissages sans effort majeur. Les choses se sont un tantinet corsées une fois en cinquième secondaire. J'ai dû retrousser mes manches et bûcher comme une démone pour maintenir ma moyenne générale au-dessus de 90 %. Puis, il y eu le CÉGEP où j'ai vécu un échec retentissant dès la première session. Comme toute-bonne TDA-H, j'avais mis tous mes espoirs sur ma capacité à faire mes travaux à la dernière minute. Malheureusement pour moi, on ne peut pas résumer un cours de physique ET de chimie en une seule nuit et sans faire les travaux pratiques. J'ai fini par me reprendre en mains, mais je suis définitivement passée à côté de mon parcours scolaire. Je n'ai pas terminé mes études en sciences comme je l'aurais tant souhaité.

Si je retiens une chose de tout cela, c'est que dans la vie, rien ne nous est donné sans effort. Je m'efforce donc d'inculquer cette leçon à mes enfants, surtout à Fiston Tupperware qui a évidemment le même profil que moi. Il n'a pas hérité que de la facilité, mais aussi de la loi du moindre effort qui vient avec.

Jusqu'à récemment, la période des devoirs n'était pas (trop) pénible. Cette année par contre, c'est un vrai combat! Les tâches papiers crayons ne l'intéressent absolument pas. Il refuse de s'appliquer et remet des travaux de qualité plutôt médiocre. Malheureusement pour lui, cela ne fonctionne pas du tout avec moi. Nous entrons donc souvent en conflit, et ce, plusieurs heures par semaines.

Ce weekend, j'en ai eu assez. Je l'ai laissé faire ses devoirs seul. Si vous aviez vu le résultat!! J'étais outrée! J'ai dû me ressaisir et essayer de comprendre ce que cela me faisait vivre à MOI quand mon garçon agissait ainsi.

J'ai réalisé que j'étais déçue que mon enfant ne reconnaisse pas l'importance de s'appliquer dans ce qu'il fait. Fiston n'a pas de trouble d'apprentissage, il est même très doué, alors pourquoi refuse-t-il de s'appliquer et de remettre des travaux bien fait?

Après réflexion, j'ai donc décidé d'élaborer une stratégie gagnante AVEC mon garçon. Je lui ai offert de planifier avec moi des périodes d'études et de devoirs qui LUI conviennent. Bien sûr, je préférerais que nous finissions tous les devoirs en une seule période, mais il semble bien que cela soit impossible pour lui. Nous avons donc élaboré un plan complet, que nous avons imprimé et affiché. J'ai aussi proposé à Fiston d'intégrer l'ordinateur à la période de leçons afin de combiner l'écriture à la main et le traitement de texte. Ainsi, il continue de progresser en calligraphie tout en acquérant de nouvelles connaissances en lien avec l'utilisation des outils technologiques.

Ne me demandez pas si notre entente fonctionnera sur tous les points, mais une chose est sûre, je continuerai d'accompagner mon fils dans son parcours scolaire, et ce, même si je dois faire preuve de beaucoup de créativité et de flexibilité afin de maintenir son intérêt et à susciter ses efforts.


Et vous? Comment se passe l'heure des devoirs et leçons à la maison? Avez-vous des stratégies gagnantes à partager?


jeudi 3 octobre 2013

Une pensée pour Vanessa


Nous vivons dans une petite ville, mais je ne la croyais pas si petite jusqu'à aujourd'hui.

Cet après-midi, Papa Tupperware m'a téléphoné pour me dire deux choses : barre les portes et reste à la maison.

J'étais en train de faire la sieste avec Bébé Tupperware. À demi éveillée, je lui ai dit que pour la prochaine heure, je restais à la maison.

Lorsque je me suis levée, j'ai donné une collation à Bébé Tupperware et je suis partie chercher les grands à l'école. En passant sur le boulevard principal, j'ai vu des banderoles jaunes et plusieurs voitures de police. Clairement, il se passait quelque chose de suffisamment sérieux pour mobiliser beaucoup de gens et pour inquiéter Papa Tupperware!

Une fois arrivée à l'école, j'ai fouiné le web sur mon cellulaire pour comprendre ce qui se passait. Une jeune femme dans la 20aine avait été kidnappée la veille en soirée. Elle a été retrouvée ce midi et conduite dans un centre hospitalier pour soigner des blessures graves, mais qui ne mettaient pas sa vie en danger.

Quelle horreur!

Une fois mes plus grands assis dans la voiture, je décide de les prévenir que le retour à la maison serait peut-être un peu plus long qu'à l'habitude en raison de la présence policière sur le boulevard principal. Je n'en dis pas plus.

Entre-temps, nous avons fait un arrêt au IGA de la ville pour acheter notre souper. Une fois aux caisses, les gens ne parlaient que du kidnapping et de la jeune fille qui a été agressée. Fiston Tupperware m'a regardée d'un air perplexe et m'a demandé ce qui se passait. J'étais un peu prise aux dépourvues. La cliente derrière moi... PAS!

Elle s'empressa donc de dire à mon fils ce qui s'était passé en soulignant le fait que l'agresseur courait encore les rues.

Euh... Merci CHAMPIONNE!

Princesse Tupperware, inquiète voulait rentrer à la maison. Fiston lui, trouvait l'histoire bien horrible et espérait que les policiers retrouvent le suspect rapidement. Je lui expliqué que les policiers s'affairaient à cela depuis plusieurs heures et que nous n'avions pas à nous inquiéter. J'ajoutai que Papa Tupperware s'était déjà assuré que je verrouille bien les portes de la maison en attendant le dénouement de l'histoire.

Une fois à la maison, j'ai pris quelques instants pour rassurer ma fille et pour revoir avec elle certaines règles de sécurité concernant les étrangers. Je fus agréablement surprise de constater qu'elle savait bien qu'elle ne devait jamais suivre un inconnu, que ce soit pour des bonbons ou pour chercher un petit chien perdu. Je fus doublement surprise de constater que Fiston Tupperware connaissait lui aussi très bien les règles de sécurité, mais qu'en plus, il ne semblait pas inquiet outre mesure des événements qui avaient eu lieu dans la journée.

Je trouve horrible que de tels événements aient lieu en 2013, que des agressions aussi violentes surviennent alors que nous aspirons tous à vivre en sécurité.

Je ne croyais pas vivre dans une petite ville, mais ce soir je connais probablement des gens qui connaissent cette jeune femme et qui s'inquiètent de son état de santé. Ce soir, toutes mes pensées sont avec elle et les gens qui l'entourent. Puisse-t-elle être entourée de beaucoup d'amour pour survivre à cette horrible agression.

Mes pensées sont avec toi Vanessa.

Image internet

mardi 1 octobre 2013

Billet concours ::: Télétoon vous fait son cinéma!


Aimez-vous aller au cinéma avec vos enfants? Ici, nous aimons bien. Par contre, au nombre que nous sommes et au prix des entrées, nous n'y allons pas souvent. L'été par contre, nous sommes des adeptes du cinéparc.

Dès que l'on annonce aux enfants que nous irons voir un film au cinéparc, ils nous aident et remplissent le coffre arrière de la voiture:croustilles (oui-oui!), boissons (jus pour les enfants, boissons gazeuses pour les adultes), couvertures chaudes, chaises pliantes et oreillers. Une fois prêt, on se rend tôt sur le site du film afin d'avoir une place de choix.

Habituellement, nous allons au cinéparc 3 ou 4 fois par été. Puis, quand l'automne arrive, nos visionnements extérieurs ne peuvent plus avoir lieu et les enfants sont parfois bien déçus.

Le cinéma en salle, nous aimons y aller, mais le film doit valoir le déplacement et les enfants sont bien avertis : pas de cochonneries. Les entrées – même les mardis ou mercredi — sont suffisamment dispendieuses. Parfois, si l'occasion s'y prête, nous achetons des combos pour enfants chez Costco, permettant ainsi aux enfants de pouvoir grignoter pendant le visionnement, et ce, à un prix abordable.

Prochainement, nous irons au cinéma en salle. Le 20 octobre prochain, Fiston, Princesse, Bébé Tupperware et moi sommes invité au Starcité de Montréal pour visionner en primeur le nouveau film de Scooby Doo! Blue Falcon : Le retour. Ce sera une journée remplie de surprises! Les enfants pourront rencontrer Scooby Doo, se faire maquiller et auront droit à une collation spéciale. Les enfants qui arriveront costumés recevront aussi une surprise spéciale.

La raison pour laquelle j'en parle ici est simple : la chaîne Télétoon m'offre 3 laissez-passer pour 4 personnes à faire tirer parmi mes lecteurs! Oui! Oui! Vous pourriez vous aussi passer la matinée du 20 octobre, avec vos enfants, au cinéma Starcité de Montréal, et ce, GRATUITEMENT!

Comment participer? C'est simple!

  1. Laissez un commentaire ici-bas sur ce que vous aimez du cinéma et inscrivez votre adresse courriel.
    ET/OU
  2. Aimez la page Facebook Maman Tupperware (icône sur votre droite), et laissez-y un commentaire (idem si vous êtes déjà fan!) ;)



Vous avez jusqu'au 8 octobre 17 h pour participer. Les noms des gagnants seront dévoilés le 9 octobre ici même sur le blogue.

Au plaisir de vous rencontrer avec vos petits monstres lors de cette journée d'activité!;)



*Concours ouvert aux résidents du Québec seulement.
*L'activité aura lieu au Cinéma Starcité de Montréal le 20 octobre. Les portes ouvrent à 9h et le visionnement débute à 10h!


Les laissez-passer me sont gracieusement offerts par la chaîne Télétoon. Je ne reçois pas de compensation financière pour la publication de ce billet. Les opinions exprimées n'engagent que moi.