Qui êtes-vous ?

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Je suis comme toutes celles que vous connaissez. Je pourrais être votre soeur, votre amie, votre collègue ou simplement votre voisine. Ici, je vous parle de mon quotidien et de celui de ma famille pour mettre un peu de lumière sur la vie avec un enfant différent! mamantupperware@hotmail.ca

vendredi 30 mars 2012

Petit bonheur du vendredi (9)

Journée de congé pour maman!

Allez faire des courses avec une amie en avant-midi,
Faire une sieste en après-midi, (Chut, ne le dites à personne!)

Allez chercher fiston à l'école, et l'entendre me raconter les 1001 découvertes faites au Cosmodôme lors de la sortie de classe,
Rencontrer son accompagnatrice qui me confirme qu'il a passé une super belle semaine et en avoir le sourire fendu jusqu'aux oreilles.

Allez cherche les petits à la garderie.

Accompagner ma grande à sa pratique générale de patinage artistique,
Devenir bénévole à la dernière minute et aider les jeunes patineuses à enfiler leurs costumes et mettre leurs patins.


Discuter avec des mamans différentes et apprendre qu'on a fait du bien à l'une d'entre elles...

Revenir brûlée vers 21 h, mais comblée...
VRAIMENT comblée!
J'adore le vendredi...
Mais ça... vous le saviez déjà!
(En plus, j'ai une nouvelle sacoche!!!)
Collection ESPE Printemps 2012
Bon weekend!

jeudi 29 mars 2012

Billet de sacoche!


Messieurs, je vous le dis tout de suite : ceci est un billet de sacoche!

Qui, comme moi, chasse le cafard en faisant du lèche-vitrine? Bon, je conviens qu'avec la température et le manque de temps, je lèche principalement… mon écran. Je surfe sur internet et je déniche de petites choses hors de prix que je n'achèterais jamais.

Cette semaine, je me plais à magasiner les sacs à main. Habituellement, ce n'est pas mon accessoire coup de cœur, mais il semble que j'ai soudainement développé un intérêt pour ce sac qui contient habituellement ma vie! (oui oui! Ma vie!)

Je le veux assez gros pour tout y loger, mais je le veux bien compartimenté pour ne pas que ça devienne un foutoir dès que je sortirai mon porte-monnaie. Je le veux robuste parce qu'il se retrouvera souvent au sol ou tiraillé par des mains d'enfants, mais je le veux aussi joli et féminin.

Je veux pouvoir le tenir à la main dans les soirées mondaines (euh... les quoi?), mais aussi pouvoir le passer en bandoulière pendant les parties de hockey, les spectacles de patins et les cours de karaté.

Je le veux noir ou teinté de gris, mais avec un soupçon de couleur afin de me donner l'impression d'avoir compris le concept qui parle de « mettre l'accent »!

Je veux le magasiner le temps qu'il faut, le désirer presque un peu trop et l'acheter dès qu'il fera vraiment beau.

Cette semaine, j'en ai regardé des sacs à main sur le web sans rien acheter! Ça m'a donné le sourire. C'est ce qui compte n'est-ce pas?

Voici mes 2 coups de coeur!


Collection ESPE
Printemps 2012
Collection ESPE
Printemps 2012

mercredi 28 mars 2012

L'ours de Maman Tupperware


Assise dans le bureau éclairé, j'écoute mon conjoint parler. Nous sommes ici pour moi, parce que je l'ai demandé. J'avais besoin d'un lieu neutre pour laisser sortir sans censure les émotions qui me pèsent depuis plusieurs mois. J'avais besoin d'aide pour classer tous les dossiers qui s'empilent dans ma tête et qui me donnent sans cesse l'impression que la tâche à accomplir est gargantuesque.

J'ai toujours eu l'impression que je vivais chaque émotion au moment même où je la ressentais. Je faisais erreur.

Après près de deux années de rendez-vous, d'évaluations et de tracas pour notre aîné, j'ai mis notre vie en suspens. La mienne, la sienne, la nôtre, la leur. Je suis passée en mode survie, espérant pouvoir reprendre plus tard les choses là où je les avais laissés. Il semble que cela ne soit pas aussi simple. Je me suis perdue entre deux rendez-vous, quelque part entre un rapport de psychologie et un guide de pharmacologie. J'ai retenu mon souffle le temps de la course folle aux spécialistes et je commence à manquer d'air.

Je ne suis pas triste, je ne pleure pas. Je m'efforce de sourire, je réponds que je vais bien, je blague quand c'est le moment et j'ai même beaucoup de plaisir au quotidien. Mais parfois, pas très souvent, j'ai l'impression que toute notre vie ne tient qu'à un fil. Qu'il suffirait d'une vague un peu trop forte ou d'une rafale inattendue pour que tout ce que l'on transporte à bout de bras s'écroule, aussi bêtement qu'un château de cartes!

Je dors bien, je mange sans difficulté, j’ai suffisamment d'énergie pour aller au gym plusieurs fois par semaine et pour accompagner mes enfants à chacune de leurs activités, mais il y a un ours dans la salle. Je l'ai vu du coin de l’œil et je le surveille. Pour le moment, il est calme, ne grogne pas, mais m'envoie parfois sur la nuque un souffle chaud que je n'apprécie pas.

Je me décide donc, avec l'aide d'une professionnelle et de mon conjoint, à apprendre un nouveau métier. Je veux savoir maîtriser l'ours avant qu'il ne se manifeste ou qu'il ne montre les dents.

Je souris tous les jours et mon sourire est sincère. Je ne suis pas triste à chaque instant, mais la tristesse me guette à chaque moment. Je suis forte, mais je n'abuserais pas de ma force. Il vaut mieux savoir dompter l'ours plutôt que d'apprendre à lui survivre.

Assise dans le bureau éclairé, j'écoute mon conjoint parlé. Je remercie le ciel de l'avoir, parce que je sais maintenant que si l'ours me touche... il aura affaire à bien plus fort que lui!

Image internet
                              

mardi 27 mars 2012

Une image vaut mille mots...


Je pourrais pondre un long billet sur la chance que j'ai d'avoir une si belle famille, sur le bonheur d'être mère et de pouvoir vivre cette maternité librement et à ma façon, mais une image vos mille mots n'est-ce pas?

Bonne semaine!

lundi 26 mars 2012

Dossier de maman ::: Le deuil

Je sais que plusieurs trouvent discutable que je vive ouvertement et sans censure notre quotidien avec un enfant différent. Plusieurs croient encore qu'au fond, ça ne regarde personne, que ça ne sert à personne ou que ce n'est qu'une façon d'étaler la vie privée au grand jour, pour rien!

Mais dites-moi, à qui en parler si ce n'est pas ici? Où sont les parents comme nous, isolés du reste du monde, sans jamais personne à qui parler qui comprennent vraiment? Où sont les parents qui ne s'y retrouvent plus entre les 1001 professionnels qui savent tous mieux qu'eux ce qui est bon et ce qui ne l'est pas? Où sont les parents qui doivent jongler au quotidien avec des heures de fréquentations scolaires réduites, des services de garde inaccessibles et des listes d'attente qui n'en finissent plus? Où sont les parents qui n'arrivent plus à penser à autre chose qu'à leur enfant et aux défis qui l'attendent à chaque tournant? Où sont ses pères qui retrouvent leur conjointe à bout de souffle ou en larmes de se sentir si coupable? Où sont ces mères qui, comme moi, cherchent sans jamais s'arrêter un traitement, une innovation ou une solution qui fera toute la différence? Où sont ces parents qui réussissent à garder leur couple en vie alors que les statistiques jouent contre eux? Et dites-moi... où sont leurs amis quand le bateau prend l'eau et qu'ils auraient besoin d'une armée d'épaules pour faire repartir la roue?

Je vis ouvertement mon quotidien avec mon fils simplement parce que de mettre en mot ce que je ressens me donne l'espoir de briser cet isolement qui, avec le temps, devient lourd à porter... Et si le fait de parler du « deuil de l'enfant parfait » vous donne l'impression que je n'apprécie pas la chance que j'ai d'avoir un fils comme le nôtre, voici ce que j'ai à en dire :

J'aime mon fils comme j'aime chacun de mes enfants. Je vois en lui beaucoup plus de forces que de faiblesses. Il m'épate chaque jour avec ses connaissances et son regard vif. Il comble mon cœur de maman à chaque « je t'aime » donné gratuitement, à chaque étreinte faite spontanément. Je suis fière de chaque chose qu'il accomplit et de chaque progrès fait à la maison comme à l'école. Je l'aime plus qu'au premier jour, et ce, peu importe les défis qui nous attendent.

J'aurais seulement voulu pour lui une vie plus douce, avec plus de réussites que de revers.

J'aurais voulu le voir partir le matin avec sa petite sœur et franchir les portes de l'école avec elle. J'aurais voulu ne pas devoir lui apprendre qu'il changera d'école dans quelques mois, perdant ainsi les quelques amis si durement acquis. J'aurais voulu qu'il n'ait pas toujours l'impression de ne pas arriver à satisfaire toutes les exigences auxquelles on le soumet sans arrêt. J'aurais voulu qu'il n'ait pas à se sentir différent des autres ou mis à part. J'aurais voulu pour lui qu'il ait des choses intéressantes ou amusantes à me raconter en revenant de l'école plutôt que de l'entendre parler de ce qu'il a manqué ou de ce qu'il n'a pas pu faire. J'aurais voulu qu'il utilise chaque parcelle de son intelligence pour apprendre bien, pour apprendre mieux, parce que je sais qu'il en est capable.

J'aurais voulu qu'il puisse être un enfant comme les autres, insouciant de l'avenir qui l'attend.

Alors à ceux qui croient qu'il est mal de dire ouvertement qu'il y a un deuil à faire, je n'ai qu'une solution à vous proposer... Ne me lisez plus.

Aux autres, je dis merci. Tout simplement.

dimanche 25 mars 2012

Mission resto...INTERROMPUE!

Ça vous est déjà arrivé d'aller au restaurant avec vos enfants?

Ici, on y va rarement. On préfère la cuisine de Papa Tupperware.

Quand on décide d'aller au resto, les enfants sont contents, très contents... très très contents. On leur demande alors ce qu'ils ont envie de manger et les laissons participer au choix dudit restaurant.

Samedi soir, nous avons annoncé à nos enfants que nous allions manger en famille dans un resto près de la maison. Leur choix? Du poulet (Dring dring dring que désirez-vous?)

Nous voilà donc en route. À peine 5 minutes après le départ, les enfants sont insupportables. Ma fille nous déchire les tympans en direct de la banquette du fond et mon fils en rajoute en riant à gorge déployée. Ensuite, ma fille s'est mise à utiliser un langage plutôt grossier, faisant référence à tous les mots de toilette de son répertoire.

Après plusieurs avertissements, j'ai senti que j'allais perdre la tête. J'ai subitement arrêté la voiture sur l'accotement, sommant mes enfants de cesser immédiatement ce chahut. Zéro collaboration. Zéro!

J'ai regardé mon conjoint. Nous étions d'accord : « Vire de bord! »

Incrédules, mes enfants se sont mis à pleurer et à crier à l'injustice. Du haut de leur courte expérience de vie, jamais ils n'auraient cru cela possible : ils avaient atteint les limites de notre patience, réveillant par le fait même notre cohérence parentale.

En moins de 10 minutes, nos chers amours étaient attablés à la maison devant... de délicieux sandwichs au fromage grillés. Après leur repas, nous les avons laissés avec leur grand-mère (les joies des maisons intergénérationnelles!) et somme partis, mon conjoint et moi, pour un souper en amoureux.

À notre retour, les enfants dormaient. Nous aurions vraiment aimé passer la soirée au resto avec eux, mais il faut parfois donner des leçons si l'on ne veut pas vivre et revivre sans cesse le même genre de situation!

Et vous? Vous est-il déjà arrivé de faire demi-tour parce que vos enfants ne vous écoutaient pas?


vendredi 23 mars 2012

Petit bonheur du vendredi (8)


Finir assez tôt pour éviter les embouteillages,
Avoir le temps d'aller au gym et faire le plein d'endorphines,
Aller chercher les plus jeunes à la garderie,
Revenir à la maison en même temps que leur papa,
Apprendre que Fiston a passé une belle journée,
Faire la lessive pendant que Papa Tupperware cuisine,
Jouer un peu dans la salle de jeux,
Manger tous ensembles dans l'harmonie,
Donner rapidement les bains aux enfants
(On oublie les congés de bain quand le printemps arrive n'est-ce-pas?),
Finir de ramasser la maison,
Regarder la télé collé-collé,
Lire une histoire...
et aller se coucher!

Ça, c'est la vraie vie du vendredi!

Et comme le disait si bien Fleur d'âme:
Quand le beau temps arrive, le bonheur devient tellement facile!

Bon weekend à tous!

jeudi 22 mars 2012

Le billet vert


Alors que pour certains ce type de billets est une évidence, ici c'est une célébration. C'est un morceau de robot de plus dans le casse-tête de l'estime de soi de notre fils. C'est une victoire à chaque fois.

C'est les yeux pétillants d'un enfant de 6 ans qui est arrivé à se surpasser lui-même. C'est la fierté de dire : « J'y suis arrivé ». C'est le bonheur de voir ses parents en extase devant un petit bout de papier vert et la sensation étrange qu'il vaut parfois la peine de persévérer. C'est l'espoir qu'il peut y arriver, malgré les difficultés quotidiennes... malgré tout ce qui l'attend.

Alors que notre fils ne sait pas encore ce qui lui arrivera l'an prochain... nous, nous savons. Nous savons que son parcours scolaire au régulier se terminera en juin et qu'en septembre il ne retrouvera pas ses petits copains des deux dernières années. Nous savons que nous prenons cette décision avec notre tête plutôt qu'avec notre cœur. Nous savons aussi que nous ne lui dirons rien avant la fin de l'été pour le préserver, pour éviter qu'il s'en fasse, pour éviter qu'il angoisse... pour avoir la possibilité de changer d'idée.

Bien sûr, il n'est pas le seul qui suivra un parcours différent en raison de difficultés d'apprentissage, mais j'aurais voulu qu'il n'ait pas à emprunter ce chemin.

Je rêvais de voir mes enfants fréquenter la même école, de voir mon aîné accompagner sa petite sœur lors de sa rentrée scolaire, de savoir qu'ils finiraient leurs journées ensemble en attendant notre retour du boulot. À moins d'un changement majeur, d'une amélioration marquée ou d'un miracle, ce rêve ne se réalisera pas (du moins pas tout de suite).

Je ne suis pas en colère, je ne suis pas non plus atterrée. J'aurais simplement voulu que les chemins empruntés soient plus sinueux, plus faciles à emprunter. J'aurais voulu que les choses s'arrangent d'elles-mêmes, qu'elles prennent un autre tournant, que mon fils soit l'exception qui confirme la règle.

J'aurais voulu, mais la vie en aura décidé autrement pour lui comme pour nous.

D'ici la fin des classes, plutôt que de ruminer sur le futur, nous apprécierons donc le présent. Car rien n'est plus triste qu'une vie passée à attendre le pire.

Chacun de ces petits billets verts nous rappelle donc qu'au-delà des difficultés, il y a un petit bonhomme de 6 ans qui, comme les autres, est récompensé pour ses efforts.

Bravo mon amour! Maman est vraiment très fière de toi!

mercredi 21 mars 2012

Code vestimentaire

Je suis plate.

Côté vestimentaire, j'ai toujours habillé mes enfants simplement. Pas de bonshommes, ni de superhéros. Pas de couleurs qui occasionne de décollement de rétine ni de trucs disparates.

J'opte pour des habits qui s'agencent entre eux et je ne lésine pas sur la qualité sous prétexte que les vêtements serviront lorsqu'ils seront à la garderie.

De saison en saison, je cherche les spéciaux, mais je n'achète pas à rabais sous prétexte que ce n'est pas dispendieux.

Bien sûr, ça demande parfois beaucoup de créativité puisqu'il faut parfois faire plusieurs magasins pour trouver des vêtements qui me plaisent et qui plairont à mes enfants. J'aime aussi qu'ils soient originaux et que me enfants ne soient habillés différemment de ceux des autres.

Par contre, je réalise souvent que j'investis des sommes astronomiques pour vêtir ma marmaille alors que ce n'est pas nécessairement pertinent. J'ai un budget dans le temps des fêtes pour des trucs qu'ils ne porteront qu'une seule fois, ainsi que pour leurs anniversaires et pour les occasions spéciales (célébrations familiales, activités spéciales à l'école ou à la garderie.)

J'ai des « marques » fétiches (Mexx et Billabong), mais si le vêtement me plaît, je l'achète, peu importe qu'il soit griffé ou non.

Par exemple, comme le printemps m'a prise de court cette semaine (!!), j'ai dû courir au centre d'achat chercher des chaussures pour fiston. Il avait demandé des chaussures Wilson qu'il avait vu la saison dernière au centre de liquidation auquel j'achète maintenant les chaussures de mes enfants (exit Panda!). Lors d'un arrêt rapide dans un autre magasin, j'ai déniché une paire de chaussures de marque Lego (oui oui, Lego) plutôt originale. J'ai donc conduit fiston à centre d'achat ce matin, afin de partager ma découverte avec lui. Il a été séduit!

Le meilleur dans tout cela? Des chaussures abordables (39,99 $) et résistantes. Vendu en grand nombre l'an passé, le vendeur m'a certifié qu'il n'avait pas eu de retour pour bris ou défaut de fabrication. En plus, en raison de mon abonnement au gym, j'ai eu 15 % de rabais ce qui m'a permis d'économiser les taxes de vente!

Maintenant, ne reste plus qu'à planifier le magasinage d'été! (Wouhou!!!)



Vous? Comment gérez-vous la garde-robe de vos petits amours? Magasins grande surface, entrepôt de vêtements ou boutiques?

mardi 20 mars 2012

Ne me cherchez plus

Vivre avec un enfant hyperactif, c'est accepter qu'il y ait sous notre toit un petit être qui a besoin de bouger. C'est comprendre que même si l'on prie chaque soir pour que demain il soit plus tranquille, il n'en sera rien. Non, rien. À moins d'intégrer le postulat suivant :

"Si l'on sait que tous les enfants ont besoin de bouger, il faut faire bouger l'enfant hyperactif deux fois plus."

Maintenant, au retour de l'école, notre garçon fait du patin à roues alignées, de la planche à roulettes et il joue au hockey.

Il ne fait plus les 100 pas dans la maison, ne cherche plus notre attention constamment, crie moins et arrive même à s'asseoir pour lire sans remuer sans cesse.

Au souper, il dévore le contenu de son assiette et en redemande encore... et encore... et encore!

Depuis le retour du beau temps, notre fils est beaucoup plus calme. Les soirées deviennent plus faciles et son sommeil est plus réparateur.

Le beau temps est arrivé.

À partir de maintenant, ne me cherchez plus : je serai dehors!





lundi 19 mars 2012

Tes doigts!!!

C'est quand même étrange.

Il n'y a qu'à avoir le dos tourné quelques instants pour surprendre nos enfants dans de disgracieuses positions.

À l'ère du lavage des mains (au point où beaucoup trop d'enfants souffrent d'eczéma du poignet au bout des doigts!) et de l'éternuement dans le pli du coude... et bien il y a des passages bactériens obligés...

Je vous laisse juger par vous-même...



Rien ne se perd, rien ne se cré, tout se transforme!
(Photos prises à quelques minutes d'intervalle! Complot!!!)

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Billet léger j'en conviens, mais après deux heures de rencontre pour un plan d'intervention, je n'ai rien de bien intelligent à dire! :-)

dimanche 18 mars 2012

La maison cool!

J'ai grandi en ville. Pour moi, pas de cour clôturée ni de bac à sable avec un couvercle. Pas de piscine hors terre ni de module de balançoires. Mon terrain de jeux? Un stationnement arrière où les locataires de notre immeuble, et ceux de l'immeuble voisin, venaient stationner leurs voitures. Aucune verdure, mis à part les lilas qui dépassaient des clôtures des voisins adjacents au stationnement.

Mes partenaires? Les quelques enfants qui vivaient comme nous dans l'immeuble à logement. Du plaisir? Oui, quelques fois. Aller jouer au parc? Trop loin. Faire un pique-nique? Euh, pas si l'on ne veut pas se faire amputer les deux jambes par une voiture qui passe. En résumé? Je connaissais chaque recoin de l'appartement où nous vivions.

Vous comprendrez donc pourquoi, quand nous avons eu notre premier enfant, je voulais absolument une maison... une VRAIE!

Six ans plus tard, j'ai une maison, une salle de jeux, une cour avec trampoline, des balançoires et une allée asphaltée suffisamment grande pour payer mon contrat de déneigement plus cher que celui de mes voisins!

Bien sûr, je me bats parfois avec mes enfants pour qu'ils descendent jouer en bas ou pour qu'ils daignent aller faire quelques sauts sur la trampoline. Mais une chose est certaine, quand le soleil se pointe et que le beau temps nous honore de sa présence, mes enfants se précipitent à l'extérieur et jouent... sur l'allée asphaltée! Oui oui, vous avez bien lu! Pas de verdure, de balançoires ou de trampoline : de l'asphalte dur pour les genoux et qui vous remplit les mains de petites roches quand vous avez le malheur de vous y étendre de tout votre long!

Le meilleur dans tout ça? Les petits voisins se retrouvent sur notre asphalte pour jouer avec nos enfants! Hockey, vélo, patin à roues alignées, soccer, ballon chasseur... name it, we've got it!

Et quand je prends un moment pour m'arrêter et que je regarde les maisons voisines, je bombe le torse et me dis que la maison la plus cool du quartier... et bien c'est la nôtre!

À croire que l'asphalte n'a jamais tué personne!


Le plussss cool? À 19h08, nos trois enfants dormaient! Vive le printemps!!!! :-)

vendredi 16 mars 2012

Petit bonheur du vendredi! (7)

Journée pédagogique!
Journée de congé pour Maman!

Un avant-midi d'évaluation pour mon grand garçon...
Le test ADOS est fait, il ne reste plus qu'à attendre le résultat!

Dîner en amoureux avec fiston :
Joyeux festin à l'honneur!
(Mon entraîneur ne sera pas content!Pfff!)

Ensuite, une gâterie pour ma fille (ou pour maman, à vous de juger)!
(Rendez-vous pris par exaspération d'entendre la complainte matinale de notre fille chaque fois qu'elle doit passer sous la brosse!)

Ma fille était bien contente de se faire couper les cheveux par la maman de son amoureux!
Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'aujourd'hui elle a été coiffée par une championne!
Oh que oui mesdames!

Cet après-midi,c'est à la lauréate de la première place de la catégorie « Coupe en vogue pour femme » du championnat provincial de L'ABA qui avait lieu au Palais des Congrès de Montréal le weekend dernier que j'ai confié la tignasse dorée de ma Princesse.

Crédit photo: Nadia Charette
Je sais bien que pour ma fille, ça ne fait pas de différence tant qu'il y a un (ou deux!) suçon à la fin de la coupe!
Mais je vous confie un secret :
Maman a bien hâte que ce soit son tour à elle de s'asseoir sur la chaise de Nadia Charrette!

Bon weekend à tous!
Profitez-en pour vous faire plaisir!
Et si vous passer voir Nadia au Sugar, dites que c'est Maman Tupperware qui vous envoies!
Je crois bien que ça la fera sourire!

jeudi 15 mars 2012

Que vais-je faire de toi mon amour?

L'heure est avancée, le soleil nous fait l'honneur de sa présence pendant de plus longues heures, la neige fond et on verra bientôt pointer les bourgeons.

C'est le temps du renouveau, du temps plus chaud et de l'été qui viendra bientôt.

Alors que la majorité des gens se sentent joyeux, refont le plein de vitamine D et se sentent réénergisés, moi je m'inquiète.

Alors que bien des parents préparent leurs vacances estivales et commencent à prévoir dans quel camp ils enverront leurs enfants, moi je suis devant le néant.

Que vais-je faire de toi mon amour?

Tu peines à rester en classe plus de 20 minutes, tu as besoin de surveillance constante sur la cour d'école, tu refuses de faire les activités qui ne te plaisent pas et souvent, tu perds le contrôle de ton corps et de ton esprit. Tu as besoin d'être entouré de gens en qui tu as confiance et qui savent te guider quand tu te désorganises. À qui pouvons-nous donc te confier cet été?

Que vais-je faire de toi mon amour?

T'inscrire dans un camp de jour à bas prix où des adolescents de 14 à 16 devront prendre soin de toi, alors que des adultes compétents doivent tout mettre en œuvre pour en être capable? Vais-je tenter de t'inscrire dans un camp de sport, sachant bien que tu finiras par détester l'expérience, faute d'intervenants qualifiés pour comprendre qui tu es vraiment et ce dont tu as besoin?

Que vais-je faire de toi mon amour?

Vais-je vraiment prendre le risque d'un renvoi du camp auquel je t'aurai inscrit, portant ainsi (encore) atteinte à ton estime de toi? Vais-je demander de toi que tu t'adaptes (encore) à un nouvel environnement, sachant que le tout sera bien temporaire et probablement au-delà de tes capacités?

Que vais-je faire de toi mon amour?

Te laisser à la maison avec ta grand-mère qui, malgré la meilleure volonté du monde, te gardera à l'intérieur jusqu'à ce que l'on reviennent à la maison? Vais-je te laisser passer l'été seule avec une adulte, sachant bien que tu voudras jouer avec d'autres enfants de ton âge et profiter pleinement de la belle saison?

Que vais-je faire de toi mon amour?

Vais-je devoir quitter mon emploi afin d'assurer une présence à la maison et te permettre d'avoir un été plaisant et quelques activités (gratuites) organisées à l'improviste? Vais-je encore remanier notre vie autour de toi, afin de m'assurer que tu seras vraiment bien?

Je ne sais pas ce que je ferai de toi cet été mon bel amour, mais aies confiance... Maman et Papa trouveront... Nous trouverons!

mercredi 14 mars 2012

Objectifs 2012 ::: Bouger...simplement!

Cette semaine, j'avais rendez-vous au gym pour l'élaboration de mon programme d'entraînement. Devant moi, un jeune homme dans la vingtaine. Près de lui, un breuvage protéiné et un iPhone. Après s'être présenté, il est rapidement entré dans le vif du sujet :

- Quel est votre objectif, Madame?
- Bah... je n’en ai pas vraiment là...
- OK... mais pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire au gym?
- Pour être en forme, me sentir bien.
- …
- C'est pas suffisant?
- Oui, mais ce serait bien de fixer un objectif plus précis pour voir si vous l'avez atteint.
- OK... la santé c'est suffisant?
- …
- Non?
- Oui. Donc je présume donc que vous voulez perdre du poids?
- Ben, tant mieux si j'en perds, mais je ne me mets pas de pression là...
- Combien aimeriez-vous perdre?
- C'est toi qui veux que je fixe un poids à perdre. Tu dirais combien toi?
- On peut commencer pas 20 lb et ensuite on verra.
- Comme tu veux.
- Mais non Madame! C'est votre objectif, c'est vous qui devez décider!
- Ben là, je t'ai expliqué que je me suis abonnée au gym pour bouger, être bien et améliorer ma santé et ce n'était pas suffisant...
- Bon d'Accord, disons 20 lb.
- …

Et voilà! Je me suis fait avoir! Dans mon dossier du gym, il est dorénavant inscrit que je veux perdre PRÉCISÉMENT 20 lb. Pfff!

Mais vous savez quoi? Mon expérience me permet de vous dire que d'avoir des objectifs précis c'est bien, mais qu'être bien c'est mieux! (Que ce soit avec 20lbs en moins... ou pas!)

mardi 13 mars 2012

Dre Maman

Ce que je fais n'est pas souhaitable, mais je n'en pouvais plus (et mon conjoint non plus!)...

La réintégration de notre fils est très difficile. Depuis le retour de la relâche, il a deux accompagnatrices officielles, deux techniciennes en éducation spécialisée qui lui assurent un support afin de faciliter ses apprentissages et de l'aider lors de difficultés. Selon les gens qui œuvrent dans le système scolaire, c'est énorme comme accompagnement pour un enfant qui chemine au régulier. En fait, c'est le maximum d'heures qui peuvent être accordées à un enfant.

Nonobstant cet accompagnement, notre fils éprouve encore des difficultés. Il est impulsif, n'arrive pas à reprendre le contrôle lors de débordement et a été suspendu deux fois la semaine passée. En observant tout cela, mon conjoint et moi nous sommes questionnés sur les derniers ajustements de médication.

Depuis quelque temps, nous avons observé le retour des TICS chez notre garçon. Rien de majeur si l'on considère que quelqu'un qui se racle la gorge au 8 secondes n'est pas dérangeant. Rien de dramatique si l'on considère que les filles ont bien plus besoin de leurs ongles que les garçons.

Après un coup de fil à l'infirmière pivot du centre de pédopsychiatrie, nous avons reçu une nouvelle plutôt étrange. Son médecin à décider d'augmenter encore plus la médication visant à contrôler son TDAH. Nous étions perplexes... très perplexes.

Et si c'était les médicaments qui faisaient de mon fils une bombe à retardement? Si l'on sait que certains neurostimulants peuvent avoir comme effet le développement de tics moteurs ou sonores, comment se fait-il que la dose ait été augmentée plutôt que diminuée? Et si....

Tout à coup, nous n'étions plus perplexe. Un regard a suffi pour que nous prenions notre décision.

Je n'ai jamais enfreint une prescription médicale de ma vie. Dans mon travail, ce n'est pas permis...

Mais en ce moment, mon fils a besoin d'une intervention rapide (et nous aussi!)

Alors je ferai face à la musique lors du retour de vacances de son médecin... mais d'ici là, le sevrage est commencé. Je suis officiellement : Dre Maman!

lundi 12 mars 2012

Dossier de maman ::: La salle de jeux!


Quand j'étais enfant, j'avais peu de chose dans ma chambre à coucher. Un lit, une commode et un coffre à jouets constituaient mon mobilier. Si je voulais agrémenter le tout, je pouvais afficher mes œuvres d'art du moment sur les murs, mais il ne fallait pas ambitionner.

Quand je m'ennuyais, je vidais le contenu de mon coffre à jouets et faisais l'inventaire de mes possessions : une ou deux poupées avec leurs vêtements, quelques livres à colorier et quelques couvertures soyeuses (si un linge à vaisselle pouvait être considéré comme soyeux!)

Malgré mon maigre butin, je trouvais toujours une histoire fantastique à inventer et je pouvais passer des heures à m'amuser.

À mon anniversaire, si les présents n'entraient pas dans le coffre à jouets, je devais faire des choix : réorganiser le coffre pour que tout y entre ou offrir un vieux jouet en cadeau afin de faire de l'espace pour le nouveau.

Aujourd'hui, les choses ont bien changé. Les enfants ont mille et un jouets avec lesquels... ils ne jouent pas!

Chez moi, une pièce entière a été aménagée afin que nos enfants puissent donner libre cours à leur imagination. Un décor joyeux, des bacs thématiques, une zone créative et une autre plus structurée prennent place dans la salle de jeux. Pourtant nous devons nous battre avec nos enfants pour qu'ils y descendent! Quand nous insistons pour qu'ils y jouent, on a l'impression de les punir. Leur argument? L’absence de leurs parents! Et quand on leur offre de descendre avec eux... pfff! Ça ne dure que quelques instants puis les demandent fusent afin de retourner à l'étage supérieur.

Qu'en est-il alors de tous les efforts déployés afin qu'ils aient un endroit juste à eux? Qu'advient-il de tous ces jouets demandés au père Noël et qui finissent par amasser la poussière dans des bacs à 10 $ la pièce? Comment convaincre nos enfants qu'ils ont suffisamment de matériel pour se créer un univers qui leur appartient et qui peut leur offrir des heures et des heures de plaisirs?

Cette semaine, c'est décidé : chaque fois où mes enfants refuseront de descendre jouer en bas, ils sacrifieront un jouet. Peut-être comprendront-ils ainsi qu'il y a des limites à accumuler des choses qui ne sont pas essentielles à leur bonheur? Peut-être aussi pourrons-nous enfin nous créer un espace-parent auquel les enfants n'auront plus accès, faute d'avoir su en profiter quand c'était le temps?

C'est décidé, si mes enfants n'apprécient pas RAPIDEMENT cette grande pièce aux allures bordéliques, il y aura une vente de garage chez les Tupperware en mai! Ça, c'est moi qui vous le dis!

dimanche 11 mars 2012

Les binocles


Voilà! C'est fait! Les binocles des enfants sont arrivés!

Samedi, entre deux activités, nous sommes allés chercher les nouveaux amis de mes enfants.

Une fois les ajustements faits et les étuis choisis, nous sommes retournés à la maison. Biens sûrs, mes enfants ont gardé leurs lunettes sur le bout de leurs nez (respectifs bien sûr!) Pas question de les enlever! Aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai eu l'impression de leur avoir payé un voyage à Disney. Ils étaient tellement contents!

Puis, les problèmes ont surgi! (Principalement sur le nez de ma fille!)

Après quelques heures, nous avons remarqué que ses lunettes glissaient continuellement sur son nez. Vous imaginez bien ce que cela entraîne n'est-ce pas? Une petite fille qui pousse et tire sur ses binocles au 15 secondes. Résultat? Des lunettes sales.... très très sales! S'en suit alors la gestion du chiffon à lunettes, parce qu'entrevous et moi, toutes les petites filles de 4 ans adorent nettoyer des lunettes roses avec un chiffon rose n'est-ce pas?

Une fois le cas de l'ajustement et du chiffon de fillette réglé, mon fils s'y est mis lui aussi! En plus de s'amuser sans arrêt à monter et descendre ses lunettes pour comparer sa vision avec et sans lunettes, il s'est mis à faire aller sa tête de droite à gauche à plusieurs reprises pour « voir ce que ça fait! » Finalement, il s'est aussi mis de la partie en ce qui concerne le chiffon à lunettes!

Ni une ni deux, j'ai mis quelques règles à respecter en ce qui concerne la gestion des binocles. N'y touchez pas, ne les enlevez pas et ne les nettoyez pas seuls.

Et voilà, aujourd'hui tout s’est bien passé. L'intégration du nouvel accessoire semble se faire sans trop de douleur. Ne reste plus qu'à voir si les binocles survivront à l'hyperactivité de mon fils (et de ma fille!)

samedi 10 mars 2012

Le secret d'Anne-Sophie


Aujourd'hui, notre princesse a fait une belle découverte. Du haut de ses quatre années, elle a passé son premier examen de ceinture de karaté. Pendant plus de deux heures, entourée de ces petits (et grands) camarades de cours, elle a vécu une expérience extraordinaire.

Pendant plus de deux heures, elle a fait du karaté, répondu aux questions et s'est surpassée. Elle a trouvé l'exercice difficile, mais sa fierté outrepasse grandement les inconforts ressentis.

C'est le sourire aux lèvres qu'elle est venue vers moi en tenant fermement sa nouvelle ceinture jaune. Dans ses yeux, plus d'étoiles que ce que le ciel peut contenir. Dans mon cœur, de la fierté et beaucoup de respect pour cette petite fille que j'aime tant.

Aujourd'hui, on a confié un trésor à ma fille, son premier secret. Elle seule, et les enfants ayant déjà fait un test de ceinture jaune savent à quel point l'examen est exigeant. Eux seuls savent aussi que rien ne pouvait vraiment les préparer à ce à quoi ils ont fait face.

Le karaté n'est pas une compétition. C'est l'enfant face à lui-même, c'est le dépassement de soi. C'est utiliser ses propres ressources pour se surpasser. C'est apprendre à travailler pour obtenir ce que l'on a. C'est découvrir que nous ne devons qu'à nous-mêmes ce que nous avons accompli.

Aujourd'hui, ma fille sait comment se déroule un examen de ceinture jaune de karaté, mais elle ne vous dira rien. Elle laissera à celui qui veut faire du karaté le bonheur de le découvrir... et de découvrir la fierté qui vient avec le dépassement de soi!

Félicitation ma belle amour!

Anne-Sophie et Shihan Jonathan Milot
(Cliquez sur le lien pour découvrir l'école!)



vendredi 9 mars 2012

Petit bonheur du vendredi (6)


SPAaaaaaahhhhh!

Et oui!
Journée de congé pour maman!

Passer la journée au Spa avec une amie de longue date et avec qui la conversation a simplement repris là où elle avait été laissée,
donnant l'impression qu'on ne s'était jamais vraiment quittée...
Ça, ça fait du bien!



Un souper au restaurant où l'on y mange sans compter les calories...
c'est la cerise sur le sundae!

Revenir à la maison assez tôt pour partager ce petit bonheur du vendredi....
PRICELESS!

Bon weekend!

jeudi 8 mars 2012

Un instant jeune homme!


Ce soir, au retour de l'école, mon fils m'annonce qu'il a encore oublié sa boite à lunch à l'école. Ensuite, il me tend un sac de plastique dans lequel j'ai le plaisir de retrouver un pantalon de neige détrempé. Il place son manteau sur son crochet, enligne ses bottes d'hiver sur le tapis de l'entrée puis s’assoit sur le divan les mains jointes sur les cuisses. Il sourit, mais regarde par terre.

J'y vais donc du questionnaire habituel :

- Passé une belle journée?
- Moui...
- Ç’a bien été?
- Moui...
- Tu as remis les papiers que j'avais laissés dans ton facteur à ta prof?
- Ouep.
- Elle a corrigé les travaux que tu as du faire hier pour ta journée de suspension en externe?
- Elle a pas eu le temps.
- Tu es allé chez la TES aujourd'hui?
-
- Hello?
- Ben oui!
- Pourquoi?
- J'avais pas envie de prendre une pause.
- Hein?
- Je sais pas! Je devais faire une pause de 10 minutes et j'ai pas voulu, donc j'ai du aller me reprendre dans le bureau.
- (Argggggggg! Intérieur!)


A ensuite suivi une discussion peu plaisante qui allait plutôt comme ceci :

- Écoutes moi bien jeune homme! Voici la nouvelle règle qui régit dorénavant ta vie : quand un adulte te donne une consigne, tu obéis! Compris? Parce que là j'en ai plus qu'assez de t'entendre me dire que la seule raison qui t'envoie chez la TES est que tu REFUSES de faire ce que l'on te dit! SUFFIT! M'as-tu bien comprise?
- Moui...
-
- Oui, j'ai compris.
- Je veux bien que tu aies un TDAH sévère et tout plein d'autres diagnostics qui te flottent au-dessus de la tête, mais clairement je n'accepte pas que tu fasses à ta tête juste pour le plaisir de faire à ta tête. Compris?
- Moui...
- Et pour l'amour du ciel! Veux-tu bien me dire comme tu as pu mouiller ton pantalon de neige autant! C'est à croire que tu t'es baigner avec dans une piscine!Arggggg... (Extérieure!)

*****************

J'aime mon fils, je travaille fort avec lui pour l'aider et comprendre qu'il a de la difficulté à collaborer quand quelque chose ne lui plaît pas, qu'il est anxieux et qu'il peine à se concentrer. Je travaille aussi très fort pour ne pas lui faire ressentir mon impatience, mais force est d'admettre que je n'y arrive pas très bien.

Ce discours est probablement tombé dans l'oreille d'un sourd... mais peut-être qu'à force de le répéter, mon message trouvera son chemin vers la parcelle de son cerveau qui commande de meilleurs comportements!

Argggg!

mercredi 7 mars 2012

Êtes-vous enceinte?



Aujourd'hui, j'ai dû consulter un médecin. Rien de grave, juste un petit problème d'arythmie cardiaque.

Lors de mon arrivée au triage, l'infirmière fait une première évaluation (communément appelée le pré-triage). Elle évalue rapidement la situation afin d'éliminer l'urgence vitale. Elle constate que mon cœur s'emballe un peu trop, vérifie quelques données de bases et m'envoie passer un électrocardiogramme.

Quelques instants plus tard, j'ai en main une SUPERBE jaquette bleue. Je l'enfile tel que demandé par la technicienne et je m'installe sur une couche mince de papier blanc qui craque sous le poids de mes bottes que je n'ai pas pensé à enlever. La technicienne installe les électrodes, procède à l'examen, me confirme que j'ai un rythme cardiaque rapide et me retourne (avec la jaquette sur le dos) dans la salle d'attente.

Peu de temps après, je rencontre une seconde infirmière qui elle, fera mon triage complet. Questions d'usage sur mes antécédents familiaux, mon histoire médicale personnelle, les médicaments que je prends quotidiennement, etc. Ensuite, elle commence à m'interroger sur les raisons de ma visite.

Je lui résume mon problème vite fait : mon cœur manque des battements toutes les 3 minutes depuis 72h et s'emballe parfois au point où j'ai l'impression que le cœur va me sortir de ma poitrine. Je lui explique que je m'entraîne depuis peu, que je suis malheureusement fumeuse et que pour des raisons hors de mon contrôle je suis un peu stressée c'est temps-ci.

Elle me regarde et me demande :

- Êtes-vous enceinte?
- Euh... NON!
- Êtes-vous certaine?
- Oui
- Parce que vous savez ça peut arriver ce genre de chose quand on est enceinte...
- Je ne suis pas enceinte.
- Avez-vous fait un test?
- Je ne suis pas enceinte.
- J'ai des prises de sang à vous faire, on va vérifier si vous êtes enceinte...
- JE NE SUIS PAS ENCEINTE!
- Mais vous ne prenez pas d'anovulants...
- JE-NE-SUIS-PAS-ENCEINTE.


L'infirmière procède aux prélèvements, me demande de ne pas quitter la salle d'attente et m'avise qu'il faudra 90 minutes avant d'avoir les résultats sanguins (et donc de savoir si je suis enceinte!).

J'attends donc patiemment que mon tour vienne.

Après 2 h d'attente, c'est finalement mon tour. Je rencontre une cardiologue sympathique qui me questionne sur les raisons de ma visite. Elle me demande à nouveau si je suis connue pour des problèmes cardiovasculaires, si je prends des médicaments et si mon diabète est bien contrôlé. Puis...

- Pourriez-vous être enceinte?
-
- Ah! vous n'êtes pas enceinte. Le test sanguin est négatif.
-

Finalement, pour des raisons obscures, mon cœur s’emballe et m'incommode. Rien de majeur, mais un suivi en externe dans les prochains jours et des examens diagnostics à passer.

Mais Dieu merci... pas de suivi en obstétrique!

                                                           

mardi 6 mars 2012

Rien ne sera plus pareil maintenant...

Si vous m'aviez dit qu'un jour, je ne ressentirais plus de colère, je vous aurais envoyé promener. Je vous aurais dit que c'était mal me connaître que de croire que je ne ressentirais plus cette violence en moi, ce désir de vouloir tout fracasser pour le bien de mon enfant.

Si vous m'aviez dit qu'après la colère vient la dépression, je vous aurais dit que j'étais prête à défier tous les grands penseurs en envoyant aux oubliettes leur grand discours sur les étapes du deuil. À ce que je sache, personne n'est mort n'est-ce pas?

Est-ce pour cela que personne n'a rien dit?

Est-ce parce que vous saviez que je n'écouterais pas ou parce que vous saviez qu'il faut parfois laisser le temps faire son œuvre?

Ceux qui ne m'aiment pas me lisent encore, mais lèvent les yeux vers le ciel à la fin de chaque phrase.

Ceux qui m'aiment me lisent eux aussi et m'envoient des signes discrets pour me montrer qu'ils sont encore là, qu'ils ne m'oublient pas.

Ceux qui ne m'aiment pas son parti.

Ceux qui m'aiment attendent mon retour.

Personne n'est mort, mais mon deuil de l'enfant « normal » me rappelle que je ne vivrai pas ma vie comme je l'avais d'abord imaginé.

Tranquillement, mon deuil se fait.

Rien n'est plus pareil maintenant.

Rien ne sera plus jamais pareil maintenant.

lundi 5 mars 2012

Dors Bébé Tupperware...Dors...


Un enfant qui dort la nuit, c'est bien. Deux c'est encore mieux. Trois c'est le summum!

Quand les enfants dorment tous, ça donne une petite chance aux parents de faire des choses d'adultes, des choses qui autrement ne se feraient pas. Préparation de la journée du lendemain, ramasser les dernières choses qui traînent, lire le courrier qui s'est accumulé dans les dernières journées, répondre aux courriels qui portaient la mention urgente il y a de cela déjà 3 ou 4 jours... bref, quand les enfants dorment, ça donne le temps de se mettre à jour!

Mais qu'arrive-t-il quand un de vos petits trésors décide de faire de l'heure du coucher un moment infernal?

Et bien vous faites comme bien des parents : vous vous retroussez les manches et attaquer le problème de front.

Ici, nous avons habituellement recours à la méthode 5-10-15. Bien sûr, cette méthode demande de la patience, mais les résultats sont bons. Nos enfants ont appris en peu de temps à s'endormir seuls et à arrêter de nous fissurer les tympans pendant des heures. Même si certains considèrent la technique atroce, elle fonctionne et nous nous y tenons.

Mais qu'arrive-t-il quand le petit dernier se réveille en pleine nuit en hurlant à la lune et qu'il refuse de retourner se coucher dans son lit? Bien sûr, vous pouvez tenter à nouveau la méthode qui consiste à le laisser pleurer en retournant le voir régulièrement, mais aurez-vous la même patience à 2 h du matin qu'à 19 h 30 la veille? Laisserez-vous votre enfant pleurer et hurler alors qu'il risque de perturber le sommeil des autres enfants qui dorment? À 2 h du matin? Vraiment?

Depuis quelques nuits, Bébé Tupperware se réveille en pleine nuit et nous fait l'honneur d'une complainte qui dure et dure encore. On a laissé pleurer, on a grondé un peu et finalement on a cédé. Allez hop! Dans le lit conjugal.

Bien sûr, nos nuits sont courtes et le réveil semble sonné toujours plus tôt chaque matin, mais il semble que ce petit être aux yeux de biche ait besoin d'autre chose que de pleurer seul dans une chambre sombre. Il réclame une présence, se love contre nous et finit par s'endormir jusqu'au lever du jour!

Bien des parents diront peut-être que nous ne ferons qu'empirer la situation, mais pour le moment, honnêtement, il semblerait que nous ayons choisi un combat différent que celui de nous battre sans relâche avec un enfant en crise. Nous choisissons le sommeil réparateur plutôt que l'acharnement et l'insomnie.

Quand nous serons prêts, alors là seulement nous retrousserons nos manches de pyjama et interviendrons comme les livres nous indiquent de le faire.

D'ici là, je vous souhaite bonne nuit... car notre réveil sur deux pattes sonnera bientôt!

dimanche 4 mars 2012

L'enfant opposant

La majorité des parents s'entendront sur ce point :

Pour élever un enfant convenablement, ça prend de l'amour, de la discipline, de la constance et de la cohérence.

Ceci étant dit, il ne faut plus que s'y tenir!

La majorité des enfants comprennent en peu de temps que s'ils n’obtempèrent pas aux règles de vie familiale ou de société, il y aura des conséquences : perte de privilèges, retrait sur une chaise ou dans une chambre. Après quelques (ou plusieurs) tentatives pour démontrer son mécontentement, l'enfant finit par comprendre qu'il devra collaborer et respecter les règles mises en place.

Maintenant, que faire avec l'enfant opposant?

Vous savez, celui qui n'obtempèrent pour ainsi dire jamais. Celui qui cri, chahute, fracasse les objets. Celui qui trouve que tout est nul malgré les 2000 options offertes. Celui qui se sent continuellement persécuté par le monde qui l'entoure. Celui à qui ce n'est jamais la faute.

Comment faire avec celui avec qui vous avez tenté tous les psychotrucs pour enfants, les tableaux privilèges et les techniques de retrait? Comment procéder avec celui qui paralyse la maisonnée par son comportement inacceptable, ses propos haineux et ses fixations qui n'en finissent plus? Comment faire comprendre à cet enfant qu'il n'est pas l'unique souci de ses parents et qu'il doit accepter que TOUT ne peut pas être à son goût? Comment encadrer un enfant qui défie tous les cadres et ce, sans jeter la serviette faute de ressources?

Comment convaincre les gens autour de soi que nous l'élevons de notre mieux, que nous sommes encadrants et cohérents? Comment survivre au jugement et au regard des autres qui, du haut de leur statut de parent, assument que nous sommes les uniques responsables de ce qui nous arrive? Comment ne pas épuiser le peu de ressources que nous avons lorsqu’après l'instauration d'une méthode disciplinaire on constate que cela ne fonctionne pas et sommes désespéré d'obtenir d'autres techniques, d'autre méthode?

Comment jouir pleinement d'une vie familiale qui est régulièrement bousculée par les désorganisations d'un enfant qui, du haut de ses 3 pommes, monopolise continuellement l'énergie de ceux qui l'aiment et tentent jour après jour de trouver des solutions visant l'amélioration de sa qualité de vie?

Comment ne pas se questionner sur l'avenir qui s'offre à nous et à notre famille si l'on n’arrive pas à trouver LA solution qui réglera ce satané Trouble oppositionnel?

Bien sûr, on a lu des livres, suivi des thérapies. Appris plusieurs techniques, du 1-2-3 au jeu des points bleu. Ensuite, on s'est fâché, on a parlé plus fort et privé de tous les plaisirs. On a aussi utilisé l'humour, le sarcasme et finalement, l'ignorance.

Ah bien sûr! On a eu droit aux « Ne flancher pas! » et au « Faut serrer la vis! ». On a aussi eu droit aux « Laissez-moi le une journée, vous verrez! » et au « Il vous manipule, arrêter de vous en occuper ». Sans oublier les « Arrêtez d'en faire un enfant roi! », « Ne le laisser pas vous embarquer sur la tête » et aux « Bon, il vous a eu! ». On a droit à tout cela... presque quotidiennement.

Et même après tout cela, nous ne sommes pas plus avancés : notre enfant est opposant.

Après un séjour en classe de répit, des ajustements de médications qui n'en finissent plus et des examens diagnostics à faire... notre enfant lui, ne change pas.

Après tant d'efforts, tant d'ajustements, tant d'interventions, comment ne pas abandonner? Comment continuer d'expliquer (ou de tenter de convaincre) à qui veut l'entendre que ce dont ils sont témoin est un trouble qui demande énormément de créativité dans les interventions?

Et bien, si vous trouvez, prière de m'envoyer la réponse!